Si il lui avait dit qu'il dormirait sur le canapé, elle n'aurait pas été d'accord. Mais comme il à trouver un autre lit, ça l'as rassure. Elle hoche doucement la tête et sourit.

Merci alors de me prêter ta chambre pour cette nuit.
Quand à discuter, tu sais la discussion va être très simple. Elle hausse les épaules et va ouvrir la fenêtre pour regarder dehors. Elle reste quelques secondes accoudée à la fenêtre avant de se retourner et de le regarder.

Je ne sais pas où allez tout simplement. Je ne sais pas quoi faire.
Je n'ai pratiquement pas d'argent, je ne parle pas allemand, je ne sais pas ce que je pourrais faire comme boulot, ni même où vivre.

Pour autant Alexandra peut être dépressive avec tout ce qu'elle à vécue, mais jamais il ne lui viendrait à l'idée de se suicider. Et si vraiment elle devait le faire, elle ne voudrait pas de témoin. Non elle le ferait toute seule.
Quand Fried vient la rejoindre, elle le regarde et écoute ce qu'il dit.

Et tu crois que ta mère accepterait de garder en pension une française que son fils à ramener d'elle ne sait où ? Elle regarde un instant dehors puis reporte à nouveau son regard sur Fried. Il doit y avoir un hôpital dans le coin, peut être auront ils besoin d'une paire de main supplémentaire. Je ne sais pas parler allemand, mais je sais soigner les gens.
Quand il se rapproche d'elle, Alexandra pose une main sur son épaule. On va rester ici et quand on sera riche, on se prendra une belle maison avec domestiques. Dit elle en souriant.

Elle sourit. Qu'elle m'apprécie c'est une chose, mais quelle accepte de me garder ici c'est autre chose. Mais ça fais plaisir à entendre, cela dit avant de prévoir, demande lui d'abord ce qu'elle en pense et si vraiment ça ne l'as dérange pas alors oui. Je veux bien rester ici un moment.

Doucement elle hoche la tête pour dire oui. Je veux bien que tu m'apprennes la langue, mais tu fera du travail bénévole, car je n'ai pas de quoi régler des honoraires.  Et à la suite, elle fait mine de réfléchir un instant même si elle connait déjà sa réponse, mais elle le fait mariner quand même avant de le regarder. C'est une proposition ? Ou juste une question comme ça pour alimenter la conversation.

Elle hoche la tête. Je préfère que tu lui demandes, je n'ai pas envie de m'imposer dans sa vie et dans son logement. Surtout pas maintenant qu'elle vient de retrouver son fils et qu'elle voudra sans doute passer du temps avec lui. Notamment pour rattraper le temps perdu.

Elle sourit. Merci. Et pour le remercier, elle lui dépose un baiser sur le front.

Comme on dit, la frontière entre l'amour et la haine est mince. Oui Alexandra à toujours détester Fried, mais quand elle le détestait c'était aussi parce qu'il ne lui était pas indifférend.
Quand tu es parti …... que je t'ai chasser de chez nous, pour ne plus penser à toi, j'ai accepter d'épouser le fils du voisin, tu vois à quel point j'en étais. Tu m'imagines dire à mes parents que j'étais amoureuse du boche qui étais chez nous ? J'aurais fini en chair à saucisse.
C'est pour ça aussi que je t'ai embrasser quand on s'est revu pour être sur que c'était réel, parce que pendant que j'étais dans cet enfer, je pensais tout le temps à toi. Je rêvais que tu venais me sauver tel un prince qui viendrait au secours de sa princesse. Elle lui sourit. Ça te va comme réponse ?

Parfait alors et non, même si elle ne veut pas de moi, tu ne pars pas, tu reste avec ta maman. Mais comme dis, on verra en temps voulu.

Qu'il avait des sentiments pour elle, elle le savait, après tout sa sœur lui avait dit. Et Alexandra avait bien remarquer par elle même qu'elle ne lui était pas indifférente, mais la différence de pays, la différence de coutume et surtout la différence d'opinion, elle à su que ça ne marcherais pas. Mais puisqu'ils ont la chance maintenant d'être ensemble, il faut qu'ils l'as tente. Quand il l'embrasse cette fois, elle prolonge son baiser un instant avant que leurs lèvres ne se séparent. Pendant qu'il va chercher leurs valises, elle reste dans la chambre et quand il revient avec la sienne, elle l'ouvre et regarde un peu ce qu'elle à apporter avec elle. Elle en sort d'abord une boite dans laquelle elle à mis toute les photos et les lettres que Fried avait oublier avant de partir et va déposer la boite dans la chambre avant de revenir dans la sienne pour se changer et se permettre un petit brin de toilette pendant qu'il discute avec sa mère.

Alexandra les entend parler, c'est pour ça aussi qu'elle ne va pas les rejoindre. Ils ont besoin de se retrouver et la jeune femme veut leur laisser ce moment d'intimité, ils l'ont bien mérité après tout. Elle s'est fait un brin de toilette et elle s'est changée. Elle finit d'attacher ses cheveux quand il vient la rejoindre.
Ça ira, je n'ai pas grand chose à sortir de toute façon. Quand tu ira dans ta ….. la chambre de ton frère, il y à un petit quelque chose sur ton lit. Dit elle avec un petit sourire avant de venir s'asseoir à côté de lui sur le lit.

J'irais me présenter alors. Il faudra juste m'expliquer où se trouve l'hôpital. Elle regarde autour d'elle et lui montre le diplôme. Tu va continuer tes études maintenant j'espère ?

Il verra quand il ira dans la chambre. D'ailleurs ça l'étonne, elle le pensait plus curieux. Qu'il serait allez voir tout de suite de quoi il s'agit. Mais non, il préfère rester avec elle et discuter.

Si ça ne te dérange pas je veux bien. J'espère qu'ils savent parler ma langue au moins un minimum. Et oui je sais, si j'ai besoin d'un traducteur, tu es là, mais tu ne va pas me suivre H24 pour me faire mes traductions.

Elle attend qu'il l'as regarde à nouveau.

Si tu n'a plus envie de continuer tes études, tu as déjà une idée de ce que tu voudrais faire ?
Je me rend compte que je ne te connais pas vraiment, je ne sais rien de toi en faite.

Elle lui sourit.
Réfléchis, tu as le temps de toute façon. Et oui c'est vrai, on va apprendre à ce connaître et si tu veux savoir quelque chose sur moi, n'hésite pas à me le demander.

Encore que ce sois en anglais, elle se débrouille bien, mais il est vrai qu'en français c'est plus pratique pour elle. Enfin heureusement Fried lui à apprit quelques mots en allemand qui lui permette de comprendre mais également de ce faire comprendre. Ainsi elle peut mieux faire son travail et mieux s'occuper de ses patients.
Et le soir elle rentre rejoindre son homme, le cliché de l'infirmière et du flic voilà leur couple, mais ils sont bien ensemble c'est le principal.

Déjà un an, le temps passe vite. De sa famille, Alexandra n'a plus de nouvelles, de toute façon, ils ne savent pas où elle est et si elle veut des nouvelles c'est à elle d'écrire ou téléphoner, mais elle ne le fait pas.
Depuis un an, elle vit avec Fried chez la mère de celui si et travail à l'hôpital comme infirmière. L'allemand, elle le maitrise bien maintenant et peut avoir de grande conversation avec la mère de son homme. Comme elles en ont eu une ce soir au diner.
Après le diner et après avoir passer un moment avec la mère de Fried, il est temps pour le couple d'aller se coucher aussi. Après un passage rapide à la salle de bain, assise devant le miroir, Alexandra finit de se coiffer les cheveux puis vient le rejoindre dans le lit. Comme souvent le soir, ils discutent avant de dormir et ce soir ça n'y échappe pas. Assise dans le lit à ses côtés, elle vient se blottir dans ses bras.

Qu'est ce que tu veux qu'on fasse ? Qu'on quitte Berlin et qu'on retourne en France ou dans un autre pays ?

Dans les bras de Friedhelm, du bout des doigts, elle lui caresse la main en restant contre lui. Alexandra aimerait bien retourner en France aussi, Paris lui plairait bien, mais d'autres villes française lui plairait aussi. Tant que ce n'est pas la région et la ville où elle vivait avant.
Mais en faite, maintenant ça lui importe peut la ville ou le pays où ils vont vivre, tant qu'ils sont ensemble.

Pour te dire la vérité, je n'y pensais même plus que tu avais été nazi et de ce que tu peux risquer. D'ailleurs je ne sais même pas ce que tu risque, tu m'en à jamais parler.
Donc laissons de côté pour l'instant Paris. Il y à encore pleins d'autres villes en France ou plein d'autres pays. L'Angleterre, la Belgique si tu veux rester en Europe ? Sinon on peux partir aux Etats Unis aussi. Elle lève la tête vers lui et le regarde avec un sourire. Du moment que je suis avec toi, ça m'importe peut l'endroit où on vit.

Comme Alexandra l'as toujours dis, elle ne pense plus au passé, elle pense au présent et au futur, à sa vie, à leur vie à tout les deux. Pour dire, elle se voit même mariée avec lui et avoir fonder sa propre famille. Mais tout ça, ça sera dans le futur.
En attendant ils sont tout les deux entrain de discuter dans le lit avant que Fried ne décide qu'il veut un moment intime avec elle. Evidemment elle ne le repousse pas et après plusieurs baisers et petites caresses, ils finissent par faire l'amour tranquillement. C'est quand ils arrivent pratiquement à la fin de leurs ébats que la porte s'ouvre en trombe. Elle sait que ce n'est pas sa belle mère, elle ne se permettra pas d'entrer dans la chambre sans frapper et encore moins quand elle entend qu'ils sont occupé. Quand Fried se retire d'elle et se redresse, la jeune femme remonte la couverture sur elle pour cacher son corps nu de ses inconnus qui sont dans leur chambre et regarde Fried ne comrpennant pas vraiment ce qu'il se passe.
Quand l'homme finit par s'adresser à elle, elle le fusille du regard. Ça ne vous dérange pas d'entrer dans la chambre d'un couple ? Vous êtes qui d'abord ? Et puis occupez vous de vos affaires, je couche avec qui je veux. Elle regarde Fried puis à nouveau l'homme. Qu'est ce que vous faites chez nous ? Où emmenez vous mon mari ? Non ils ne sont pas mariés, mais depuis un bout de temps, Alexandra à vite compris que si elle disait " mon mari " au lieu de mon " compagnon " ça faisais plus légal.

Alex peut perdre du poids, elle peut perdre de l'argent, elle peut perdre ses affaires ou son temps. Tout ce qu'il est possible de perdre, mais son caractère, jamais de la vie. Elle à un sale caractère et jusqu'à sa mort, elle l'aura, ça ne changera pas. Comme elle dit toujours '' mon caractère est là et il y reste ''. Alexandra allait rajouter autre chose, mais elle ne veut pas attirer de problème à Fried, aussi elle se tait et ne dit rien. Elle demande juste où ils emmènent son mari. La France c'est vaste dans quelle ville allez vous ?

Même si sa réponse ne lui convient pas, elle ne peut pas faire grand chose. Elle reste assise dans le lit avec la couverture qui lui couvre la poitrine et regarde Fried d'un air désolé. Elle ne peut que prendre son baiser et le prolonger avant qu'il ne se fasse entraîner de force. Quand les hommes ont quitter la chambre, Alexandra sort du lit pour allez s'habiller à son tour, elle va à la fenêtre et regarde tristement la voiture partir. Quand la voiture n'est plus à porter de sa vue, elle va préparer une valise avec quelques vêtements pour elle et pour Fried avant de quitter l'immeuble à son tour. Non elle ne prend pas la fuite, elle décide de partir en France aussi pour allez soutenir son homme qui sera jugé.  

Evidemment qu'elle est enquiquinante, c'est sa marque de fabrique. Quand il lui répond enfin, elle hoche la tête et ne répond pas. Elle regarde son homme partir avant de sortir de la chambre à son tour fin prête.

Elle raconte rapidement à sa belle-mère ce qu'il se passe et aussi qu'elle part le rejoindre à Paris. Sa belle-mère l'accompagne à la gare où la jeune femme monte dans un train direction la gare de l'Est. Il lui faut quelques heures pour arriver à Paris et avec tout le bruit que cela fait, elle ne tarde pas à trouver où est le tribunal pour le procès.
Alexandra va d'abord se poser dans un petit hôtel où elle se douche et se change, puis elle se rend sur le lieu du procès. Comme il ne débute pas tout de suite, elle rentre à l'hôtel et cherche par tout les moyens possible à joindre son homme, mais pas possible pour le moment. Elle revient les jours suivant quand enfin ça comment. Bien sur, elle y voit ses parents et sa traîtresse de sœur avec celui qui aurait du être son mari, mais elle les ignore. Elle va s'installer à l'opposer d'eux avec les autres femmes des nazis.