Bien sur elle est là. Pas plus tard qu'avant qu'ils ne commencent à faire l'amour et ne soient interrompu, elle lui avait dit qu'elle pouvait vivre où elle voulait tant qu'elle serait avec lui. Et comme il à du partir en France, femme pas docile qu'elle est, elle l'a suivit pour être avec lui.

Assise sur le banc, elle capte le sourire de Frid et lui rend tout en lui mimant un baiser du bout des lèvres et un petit mot d'amour avant d'écouter la suite.
Quand il s'obstine à parler allemand et prétend ne pas savoir parler français, elle sourit. Elle sait qu'il fait exprès et il à bien raison.

Soyons honnête, ce que vient de raconter la jeune femme donne à Alexandra l'envie de vomir, elle retient même un haut le coeur en mettant sa main devant sa bouche et finit par se pencher la tête en avant afin de faire passer sa nausée. On ne peut pas rester insensible à ce qui vient d'être raconter, mais elle arrive quand même à faire passer son envie de vomir et lève la tête. Elle continue d'écouter l'histoire que raconte la jeune femme.
Si tout le monde à les yeux rivés sur la femme qui parle, Alexandra à plutôt les yeux rivés sur son compagnon en ce demandant ce qu'il va se passer, ce qu'il va lui arriver. Est ce qu'ils vont pouvoir rentrer ensemble ? Est ce qu'elle va devenir une femme de taulard ?

Décidément, plus les gens défilent, plus Alexandra en apprend de belles sur celui qui partage sa vie. Comme toute personnes normalement sensée, elle devrait partir, laisser tomber cet homme qui n'a fait que martyriser, maltraiter et tuer des pauvres personnes qui ne voulait que vivre. Mais Alexandra se garde aussi en tête que lui aussi voulait vivre, qu'il faisait ça, parce qu'il n'avait pas le choix.
Quand vient la pause déjeuner, on lui dit qu'elle peut enfin allez rejoindre son mari. Alexandra passe devant ses parents qui l'interpelle, mais elle ne leur adresse pas un regard, elle les ignore tout simplement et va rejoindre les autres femmes. Sortant du batiment, quand elle voit Fried et qu'il lui sourit faiblement, Alexandra s'approche de lui et passe les bras autour de son cou. Elle se serre tout simplement contre lui.
Mon amour, qu'est ce qu'il va se passer maintenant ?

Elle aurait pu et après ? Quelle genre de femme aurait elle été à ne pas soutenir son compagnon au moment où il à le plus besoin d'elle ? Non Alexandra est là et elle restera là. Elle n'oublie pas qu'au moment où elle est partie de chez elle, Fried n'a pas hésiter un instant à la garder avec lui et la ramener chez lui pour qu'elle ne soit pas à la rue.
Venant dans ses bras, elle le serre contre elle avant de lui déposer un baiser.
Lui donnant sa main, elle le suit à table et lâche sa main pendant qu'il mange, elle tourne le regard vers les autres couples avec enfants et sourit un instant avant de reporter son attention sur son homme.

Et où aurais tu voulu que j'aille ? D'ailleurs pourquoi aurais je du partir ? Je suis ta femme c'est normal que je reste non ? Elle lui sourit. Bon tu as fais des conneries et alors ? C'est le passé, maintenant tu as changer c'est ça le plus important, tu n'es plus l'homme que tu étais et tout le monde fait des erreurs. Pas aussi grosses que les tiennes c'est sur, mais c'est un détail.

Elle lui sourit.
Je n'ai pas de raison de te juger Fried, tu as fais ce que tu as fais et puis c'est tout. Tu ne peux pas revenir en arrière, on ne peut pas changer les choses. Alors voilà pourquoi j'accepte ce que tu es. Dit elle en prenant son baiser avant de le laisser manger tranquillement.

Quand un homme vient s'asseoir avec eux, elle s'apprête à l'envoyer sur les roses et lui dire de les laisser ensemble seul, mais ce qu'il est entrain de leur raconter, même si elle comprend l'allemand maintenant, elle à encore du mal avec certains mots. Notamment celui qu'il vient de prononcer.
Quand il retourne près de sa compagne, elle regarde Fried.
Gaspacho ? C'est quoi ce truc là ? Est ce qu'il y aurait des choses que tu ne m'as pas dis sur toi ?

Au fur et à mesure que Fried s'explique, Alexandra en apprend de belles et cette fois elle peut se permettre d'être choquée. C'est maintenant qu'elle réalise petit à petit qu'elle partage la vie d'un assassin qui à tuer de sang froid et qui avait l'air d'aimer ça.
Elle esquisse un sourire.

Finalement j'avais raison de ne pas t'aimer quand tu vivais chez moi. Dit elle en souriant. J'aimerais quand même que tu réponde à une question. Le jour où tu as surpris ma sœur, tu l'as laisser partir. Pourquoi ? Alors que tu avais ordre de fusiller les résistants et que tu savais qu'elle en faisait partie ?

Elle sourit. Tu as fais ça uniquement pour avoir une chance avec moi ? Petit coquin va. Remarque tu as bien fais de pas la tuer, tu as réussi ton coup et tu as réussi à m'avoir. N'empêche c'est la plus belle déclaration qu'il m'as été donner d'entendre, merci mon amour.

Elle secoue la tête.
Au début, je lui en ai voulu, j'avais envie de l'étrangler de mes propres mains. Mais j'en voulais surtout à mon ex fiancé. Il était supposé m'aimer et à peine partie qu'il se consolait avec ma sœur. Ça donne de quoi se poser des questions non ? Le seul regret que j'ai c'est de ne pas avoir compris plus tôt que je faisais fausse route et que j'étais sur le point d'épouser un con.

Mais finalement je me dis tant mieux. Tant mieux qu'il m'ai si vite remplacer, ainsi je peux vivre mon histoire avec celui que mon cœur aime vraiment. Répond t-elle à Fried en lui prenant la main.

Commen ose t-il douter d'Alexandra ? Comment ose t-il douter de l'amour qu'elle à pour lui ? Si elle ne l'aimait pas, elle serait déjà partie, elle ne resterait pas avec lui malgré tout ce qu'elle vient d'apprendre. Non malgré tout, Alexandra l'aime, il est son homme, celui avec qui elle à décider de partager la vie. Ce qu'il à pu faire, elle en fait fit. Elle aussi à fait des choses qu'elle n'avouera jamais de toute façon car c'est son secret et puis c'est tout. Qui serait elle pour le juger de toute façon ? Quand vient l'heure de partir, elle l'embrasse et le serre contre elle une dernière fois comme si elle savait qu'elle n'allait plus le revoir. De retour dans la salle les discussions reprennent et Alexandra se demande pourquoi elle n'est pas citée comme témoin, Après tout elle aussi en à des choses à dire. Non seulement qu'il à laisser partir sa sœur mais aussi qu'il à accepter un changement pour que sa sœur puisse s'en allez et qu'Alexandra prenne sa place. Elle aimerait aussi témoigner qu'il n'est pas le monstre que tout le monde croit. Qu'il à prit soin d'elle cette dernière année.

Quand arrive la sentence, le cri de désespoir vient d'Alexandra qui ne peux pas accepter la mort de son homme. C'est bien pour ça qu'elle est la seule à éclater en sanglot alors que certains dans l'assistance ont l'air ravi.

Alexandra ne peut rester dans cette salle. Elle ne peut voir les gens se congratuler, sourire, être ravi de la sentence qui vient de tomber alors qu'elle, elle vient d'avoir le cœur brisé de savoir que l'homme qu'elle aime va mourir sous peu.
Écrasant les pieds des personnes à côté d'elle, elle sort de la salle et va s'asseoir sur un banc dans un coin du hall où elle peut continuer à pleurer tout son soul sans personne qui ne lui dit : '' il l'as mérité ''. Un mouchoir tendu, elle lève les yeux et se demande ce que veut ce policer, mais quand il lui demande si elle veut voir Fried tout de suite elle se relève. Elle essuie ses yeux et hoche la tête pour dire oui. Bien sur qu'elle veut le voir.

Ils ont tous eu de la chance, sauf son homme. Son homme qui est condamné à la peine de mort alors qu'il …... bon il peut le mériter bien sur, mais ça sert à quoi de tuer quelqu'un qui à tuer ? Autant le laisser en prison à vie qu'il puisse réfléchir à ce qu'il à fait. Mais surtout qu'il puisse continuer aussi à voir sa femme ou sa mère, qu'il puisse continuer à avoir un semblant de vie même en prison.
Alexandra aurait pu demander à se rendre dans les toilettes pour se laver le visage ou se remaquiller, mais ça lui aurait fait perdre du temps. Puis il l'as déjà vu quand elle à pleurer ou au réveil au saut du lit, alors les yeux bouffi et rouge ne sont pas une surprise pour lui.
Quand elle entre dans la salle et qu'il vient vers elle, elle va tout de suite dans ses bras et prolonge le baiser.

Comment peut elle rester calme et apaisée alors qu'elle sait que ce sont les dernières minutes qu'elle passe avec l'homme qu'elle aime ? Qu'une fois passée le pas de cette porte, tout sera fini, qu'elle se retrouvera toute seule. Serrée dans les bras de Fried, elle retient ses larmes et ne parle presque pas, elle profite de ses derniers moments elle aussi. Quand il est l'heure de partir, elle le regarde dans les yeux aussi en lui disant une dernière fois qu'elle l'aime et l'embrasse une toute dernière fois. Elle garde encore la main de Fried dans la sienne jusqu'aux derniers instants et puis il faut partir maintenant. C'est à contre cœur qu'elle quitte la pièce, pratiquement à reculons en regarder son homme jusqu'à ce qu'elle n'ai plus de visuel sur lui. Et maintenant qu'elle est dehors, elle peut de nouveau craquer et pleurer et tant pis si les gens la regarde, elle s'en fiche.

Une autre femme aurait pu finir par se lasser et laisser tomber son homme, mais pas elle. Pas Alexandra, ce n'est pas son genre. Elle ne laisse pas tomber les gens qu'elle aime. La preuve malgré les deux ans qui sont passé, elle est toujours restée fidèle à Fried.

Pour être près de lui, elle est retournée vivre chez ses parents le temps que son travail lui permette de mettre assez d'argent de côté pour prendre un appartement. Elle ne s'entend plus avec son père, mais comme elle est aussi chez elle, il ne peut pas la chasser, même si il le voudrait. Avec sa mère c'est bonjour, au revoir, bonne nuit, mais sans plus et sa sœur....... ah non en faite elle n'a plus de sœur, elle l'ignore.
Deux fois par semaine, elle vient à Paris pour rendre visite à Fried et passer quelques petites heures en sa compagnie avant la visite suivante. Aujourd'hui comme toujours, elle attend impatiemment l'heure et quand la porte s'ouvre qu'elle peut enfin voir Fried, elle lui saute au cou comme toujours et se serre dans ses bras pour profiter du baiser.