Celle qui dit toujours merde à tout le monde, qui envoie balader les gens, cete fois c'est elle qui ne dit pas un mot. Qui se retrouve totalement perdue dans la cohue et qui ne sait pas quoi elle. Elle regarde les gens qui se sautent dessus, qui pleurent, qui s'embrassent, elle regarde si elle voit quelqu'un de sa famille, sa mère, son père, sa sœur, son petit copain, mais non personne.
Elle marche un peu pour sortir de cette foule quand quelqu'un lui attrape la main, elle se retourne et regarde de qui il s'agit quand elle tombe sur Friedhelm ? Elle s'attendait à tout sauf à lui.
Elle cligne des yeux et le regarde totalement surprise, surprise de le voir là, surprise de le voir en civil et surprise qu'il lui tienne la main. Si lui ne l'as prend pas dans ses bras, c'est elle qui y vient et qui se blottie contre lui. Un contact humain voilà ce qu'il lui fallait maintenant pour lui redonner un peu de courage et de force.

Le contact humain avec lui, même si elle ne l'aime pas, qu'elle le hait, lui fait du bien. Les yeux fermés, elle garde la tête cotnre son torse et quand elle l'entend pleurer, ça non plus elle ne s'y attendait pas. Ni même qu'il lui demande de l'excuser.
Elle ne sait pas quoi répondre, si ce n'est qu'elle relève la tête et pose la main sur sa joue qu'elle caresse doucement avant de lui déposer un baiser. Elle n'a pas envie qu'ils se donnent en spectacle tout les deux, même si elle sait que les gens à côté d'elle sont tous occupé, avoir un homme qui pleure comme un gosse et qui s'excuse entre deux éclats de sanglot.

Alexandra lui en veut aussi. Elle savait qu'il avait un faible pour elle et elle pensait qu'il l'aiderait à échapper à tout ça ou qu'il l'as garderait avec lui quand tout le monde déplacé mais non, il n'a rien fait pour la sortir de cette horreur.
Mais maintenant c'est finit et ça ne sert à rien de ressasser le passé, alors Alexandra va se tourner vers son présent et son futur et essayer de ne plus penser à ce qui à pu se passer la bas. Elle même est surprise de l'avoir embrasser, mais il faut reconnaître que ce n'était pas déplaisant. Quand il lui prend la main, elle se laisse entrainer et le suit jusqu'à la voiture.
Dans la voiture, la tête posée contre le repose tête elle regarde dehors, les rues défilées jusqu'à ce qu'ils arrivent à la maison bourgeoise de la famille. Une fois qu'elle sort de la voiture, elle regarde Fried.

Merci de m'avoir ramener chez mes parents.
Je …. je ne sais même pas quoi leur dire tu sais, tu nous voudrais pas venir avec moi ?

Elle hausse doucement les épaules.
C'est plus facile à dire qu'à faire. La seule chose dont j'ai envie c'est d'allez m'allonger dans mon lit et dormir pour ne plus penser à rien. Je dois avouer que j'ai peur de les revoir, je ne sais pas comment je vais les retrouver, est ce qu'ils sont bien portant ? Est ce qu'ils me croient morte ?
Si il y à bien deux choses que j'ai toujours détester c'est les présentations officielle et les retrouvailles. Dit elle en soupirant.

Elle grimace.
Tu n'as pas tort, mon père risque de te couper en buche de bois et te garder dans la grange pour s'en servir cet hiver quand il faudra alimenter la cheminée.
Alors oui tu ferais peut être mieux de partir.

C'est vrai que le bruit de la voiture à du attirer les parents d'Alexandra et ça ne manque pas. Voyant Fried remonter en voiture, elle lui fait un signe pour lui dire au revoir et se tourne vers la porte d'entrée qui vient de s'ouvrir. Quand sa mère accourt pour la prendre dans ses bras, Alexandra la serre contre elle, mais quand c'est son père qui sort avec le fusil et qui tire sur Fried, Alexandra prend peur.

Papa arrête. Laisse le tranquille. Elle sort des bras de sa mère et va rejoindre Fried pour voir si il n'est pas blessé. Laisse le, il n'as rien fait, il m'as juste ramener.

Jamais de la vie Alexandra n'aurait penser prendre la défense du jeune homme, non au contraire, elle l'as toujours maudit et finalement, c'est elle qui fait preuve de compassion et de gentillesse envers lui.
Elle regarde son père.

Justement c'est pas toi qui à vécu ce que j'ai vécue ses dernières années papa. Alors si moi j'arrive à rester à côté de lui, il n'y à pas de raison que tu ne le fasse pas. Ne le blâme pas pour tout, on à tous notre part de responsabilité.

Mais la suite la laisse sans voix quelques instants quand elle voit sa sœur enceinte sortir de la maison accompagnée de son fiancé.

Ah oui d'accord. C'est toi qui parle de choses qui se font et qui ne se font pas. Mais laisser le fiancé de ta fille avoir un enfant avec ton autre fille ça ne te paraît pas un peu étrange.

Elle regarde Fried.

Tu peux m'emmener avec toi s'il te plais ?

Oui Alexandra à souffert mais c'est tout. C'est au passé et la jeune femme ne veut plus y penser. Elle veut passer à autre chose. Elle veut vivre sa vie maintenant. Elle y à bien le droit après tout. Même si cela implique de dire à ses parents et à sa sœur qu'ils aillent se faire voir chez les grecs ou peut importe où.
Elle sourit.

Je ne t'ai pas dis de m'emmener pour vivre avec toi idiot, je t'ai demander de m'emmener avec toi dans ta voiture pour partir d'ici. Enfin laisse moi juste un instant.

Elle lui fait signe d'attendre et elle entre dans la maison, même si sa sœur veut lui parler, si sa mère lui parle, Alexandra ne les écoute pas. Elle monte dans sa chambre et cherche une valise dans laquelle elle met des affaires et va récuperer un autre sac qu'elle avait mit de côté. Elle revient au bout de quelques minutes avec sa valise qu'elle porte tant bien que mal et dépose aux pieds de Fried. Voilà, maintenant je peux partir.

Si lui regarde la famille d'Alexandra, ce n'est pas le cas pour la jeune femme qui regarde droit devant elle. Elle fait ça surtout pour ne pas se mettre à pleurer. Ça lui fais mal de partir, mais le coup que lui à fait sa sœur, elle l'as de travers et ne comprend pas que ses parents aient accepter la situation.
Dans la voiture, elle finit par s'endormir, la tête posée contre la veste de Fried qui lui à prêter pour en faire un coussin, elle dort tout du long du chemin, tout simplement parce qu'elle ne sait pas quoi dire, mais aussi parce qu'elle est fatiguée et qu'elle à des jours et des jours de sommeil à rattraper.
Elle finit par ouvrir les yeux quand la voiture s'arrête et ne bouge plus, elle s'étire en faisant attention de ne pas se cogner dans le plafond. Quand Fried voit qu'elle est réveillée et qu'il vient la rejoindre, elle lui fait signe de se pousser et elle sort aussi de la voiture pour se dégourdir un peu les jambes.
Je ne sais pas. En faite je pensais que tu m'aurais déposer à la gare pas que tu m'aurais emmener avec toi jusqu'ici. Elle sourit aussi et ouvre son petit sac, elle regarde combien d'argent elle à sur elle. Où est ce que je peux allez avec 500 francs et 4 bagues en or sur moi à ton avis ? Elle réfléchit un instant puis lève les yeux vers Fried et lui sourit Sinon, emmène moi avec toi à Berlin.

C'est vrai qu'Alexandra à beaucoup maigri, mais ça lui va bien et comble de chance pour elle, elle à conserver son corps et ses atouts féminins en bon état. Son regard elle l'as bien vu, mais comparer aux autres fois, elle ne lui demande pas si il veut sa photo, elle lui fait juste un sourire et continue ses étirement de chats pour se remettre les os à leur place.

Merci de m'avoir laisser dormir, j'en avais besoin. Mais du coup tu as fais tout le trajet avec une femme qui dormait comme un loir à côté de toi. Et en plus qui se servait de ta veste. J'espère que tu n'a pas eu froid ?

Elle grimace à sa réponse. Autant dire que je n'ai pas grand chose, un bon repas c'est pas de refus, mais il faut aussi penser à trouver où loger. Elle réfléchit un instant puis elle regarde Fried. Elle hoche doucement la tête de façon à dire oui.
Emmène moi avec toi s'il te plais. Je n'ai plus rien qui me retient ici et il est temps pour moi de commencer une nouvelle vie.

Elle fronce les yeux à ce qu'il lui dit. C'est très galant ce que tu viens de dire là. Même si tu disais cela pour me rassurer. Elle sourit. Même si j'avais ronflé, j'étais fatiguée alors c'est normal. Elle regarde la route puis regarde Fried. Alors allons y si la route est longue et si tu viens à fatiguer, je prendrais le volant. Dit elle en souriant.

De retour en voiture, elle s'assoit bien droite et met sa ceinture. Autant qu'elle peut, elle reste réveillée pour tenir compagnie à son ami. Même si parfois elle s'endort.
Au moins ils ne font pas route direct, ils s'arrêtent, même si ils ne peuvent pas en profiter comme si c'était juste des vacances. Ils doivent faire attention à leur argent même si Alexandra ne dirait pas non à un bon lit et une douche ou un bain.
De très longues heures plus tard, les voilà arrivé en Allemagne. Quand il faut sortir de la voiture, elle sort et prend la main que lui tend Fried. Elle marche à côté de lui en regardant aussi l'horreur des bâtiments détruit. Elle serre sa pression sur la main et Fried et le regarde.
Tu es sur que tu veux rester ici ?

Qu'est ce qu'il lui à pris à Alexandra de partir avec lui ? La petite bourgeoise qui se retrouve sans un sou, dans une ville détruite et ne parlant pas un traitre mot d'allemand à part '' Raus '' mais ça, elle ne va pas le sortir tout le temps.
Suivant Fried dans les rues, elle ne lâche pas sa main jusqu'à ce qu'ils arrivent dans un coin un peu moins détruit. Elle hésite un instant d'entrer dans l'immeuble de peur qu'il s'écroule, mais elle finit par entrer aussi et quand elle assiste aux retrouvailles entre mère et fils, elle sourit.
Alex ne comprend pas grand chose à ce qu'il se passe, mais elle se contente de sourire et serre la main de la femme.

Bonjour madame. Dit elle en lui souriant aussi. Puis elle regarde Fried pour qu'il lui fasse la traduction.

J'avoue que ça peut porter à confusion, tu pars à la guerre et tu reviens avec une française. Il y à largement de quoi ce poser des questions.

Bien sur qu'Alexandra à besoin que Fried fasse la traduction, sinon elle se retrouve seule sans rien comprendre. Et si elle venait à lui parler c'est sa mère qui ne comprendrait rien. Fried est donc promu traducteur officiel pour le restant de la journée.
Tant de gentillesse, Alexandra n'en est plus tellement habituée, elle se laisse pourtant faire quand la femme l'as reprend dans ses bras et sourit à ses paroles.

Merci euh danke je crois. Dit elle en esquissant un petit sourire.

Assise dans la cuisine, elle les laisse discuter entre eux, elle réfléchit surtout à ce qu'elle va faire maintenant qu'elle est ici et aussi savoir où elle peu trouver un endroit où vendre ses bagues pour avoir davantage d'argent. Elle sort de ses pensées quand Fried la fait le suivre dans la chambre. Chambre qu'elle regarde d'ailleurs.

Et toi tu va dormir où si tu me laisses ta chambre ?