Pauvre maman, elle n'as pas de chance avec ses deux filles. L'une est résistante et l'autre n'en fait qu'à sa tête. Alexandra à tôt fait de partir pour allez s'occuper des blessés, quand elle voit un médecin qu'elle connait bien déjà sur place. Elle va le rejoindre et lui demander ce qu'elle doit faire. Il lui explique comment procéder et Alexandra va s'occuper des blessés.
Pendant un long moment et pratiquement toute la soirée, elle ne fait que ça. Des cadavres, elle en à déjà vu des tas, mais là, c'est limite que certains lui claque dans les mains, ce qui à chaque fois lui fait de la peine. Même quand il s'agit d'un boche qui claque entre ses mains, elle ressent de la peine.

A l'hôpital, ils ne savent plus où donner de la tête. Entre les blessés de l'attentat, les blessés de diverses accident et les malades qui viennent pour une histoire de rhume, une vingtaine de paire de bras en plus ne serais pas du luxe.
Quand sa sœur vient la rejoindre, Alexandra se prend une petite pause bien méritée et dévore les tartines préparer en buvant le café, elle à les crocs pour une fois.
Tout en mangeant, elle écoute sa sœur qui lui raconte ce qu'il lui est arrivé.

Pour une fois qu'il fait une bonne chose celui là. Avec tout le mal qu'il à déjà fait, c'est pas du luxe. Mais ça le rachète pas pour autant. Je pense toujours pareil de lui.

Elle regarde sa sœur surprise.

Attend tu te fiches de moi là ? Pas plus tard que ce matin, tu ne l'aimais pas non plus. Et là ça y est parce qu'il t'as laisser partir c'est devenu ton meilleur ami ?

Elle soupire.

Ok il est mignon, mais c'est tout. Il à essayer de s'intégrer j'avoue, mais ç n'en reste pas un moins un nazi. C'est son défaut. Elle fouille dans sa poche et sort une gourmette qu'elle pose sur la table. Tiens si tu revois ton nouveau meilleur ami, tu lui donnera ça. Quand je lui ai coller une paire de gifles, il l'as perdu dans la cuisine.

Quand sa sœur repousse la gourmette, elle ne comprend pas tellement où elle veut en venir, jusqu'à ce qu'elle lui dise qu'il à un faible pour elle. Là elle la regarde comme si elle débarquait de mars. Si Alexandra se veut honnête, elle aussi à un faible pour lui. Mais elle ne l'avouera jamais.
Elle reste fixée sur le faite qu'il est un nazi et c'est tout.
Quand sa sœur quitte la table et s'en va, Alexandra se retrouve seule. Elle finit le café et se lève, elle attache la gourmette à son poignet, parce qu'il faut avouer qu'elle est pas mal et elle retourne à son tour s'occuper des patients.

Ce n'est pas pour rien qu'on dit telle mère, telle fille. Pendant ses 4 mois, Alexandra n'as plus penser une seule seconde à Friedhelm, pour elle, il était de l'histoire ancienne. Non elle à préférer se concentrer sur sa vie actuelle d'infirmière et sur sa nouvelle relation amoureuse avec l'un des médecins de l'hôpital.
Les activités de sa sœur, Alexandra les connait bien et souvent, elle doit soigner l'un de ses amis. Souvent aussi elle lui dit de se calmer, mais sa sœur est comme elle. Agressive, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds etc etc.
Depuis quelques jours tout le monde s'inquiète à la maison, sa sœur n'est pas rentrée. C'est finalement l'un de ses amis qui vient leur raconter ce qu'il s'est passé et aussitôt sa mère quitte la maison en trombe pour se rendre à l'endroit où est supposément gardée sa sœur. Alexandra suit sa mère discrètement et quand elle commence à s'enerver une fois arrivée, elle sourit intérieurement avec de venir à côté d'elle et de regarder surprise Friedhelm qui leur fait fasse.

Evidemment c'est toi, j'aurais du m'en douter, tu es toujours là quand il ne faut pas.
Où est ma sœur ?

Elle fronce les yeux à la réponse de Friedhelm, ce qui bien évidemment ne l'as satisfait pas du tout. Elle réfléchit quelques secondes avant qu'un sourire en coin n'apparaisse sur ses lèvres.

Il y à deux solutions, sois tu nous laisse voir ma sœur et tu arrête de chercher des noises à ma famille. Parce que depuis que tu étais arrivé chez nous, tu as foutu le bordel.
Sois je vais être obligée de crier très très fort et de raconter à tes supérieurs, comment un certain soir, tu as laisser partir un membre de la résistance, si tu vois de quoi je veux parler bien sur, mais je rajouterais également que tu laissais bien en vue certains papiers dans ta chambre et comment on arrivaient facilement à les recopier et ainsi à être informer de certaines choses.

Quand Friedhelm commence à la menacer avec son index, elle lui tape tout simplement dessus.
Parce que tu crois vraiment que tu peux m'interdire quelque chose toi ? Tu crois que je vais avoir peur de toi ? Mais tu rêve en couleur. Je n'ai jamais eu peur de toi et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer. Elle sourit parce qu'elle sait qu'elle à un moyen de pression sur lui.

Il accepte enfin et heureusement d'ailleurs. Elle le suis avec sa mère et quand il leur fait venir sa sœur, elle est surprise de voir qu'elle à été tellement battue. Aussitôt Alexandra va l'aider à s'asseoir et commence à la soigner avec un mouchoir et un peu d'eau en maudissant tout les allemands. Elle demande à sa sœur ce qu'il s'est passé avant de prendre une décision. Elle se lève et laisse sa mère continuer à nettoyer le visage, les plaies et les bleus de sa sœur, elle ouvre la porte et regarde le militaire qui la regarde.
Je veux voir l'autre idiot de boche, Friedhelm.

Fried vient les rejoindre, Alexandra regarde sa sœur qui secoue la tête de façon à dire non puis regarde sa mère.

J'ai une proposition à te faire. Laissez repartir ma sœur. A force de lui taper dessus comme vous le faites vous allez finir par la tuer et de toute façon, elle ne vous dira plus rien car elle vous à déjà tout dis. Laissez la partir et gardez moi à sa place.

Elle baisse la tête un instant, regarde le sol puis relève la tête en regardant Fried avec des yeux remplit de larmes. Non elle n'essaie pas de l'amadouer.

De ce qu'elle à pu vous dire, il y à d'autres choses dont je suis au courant et qu'elle ignore. Je sais où il y à encore d'autres planques de résistants, je sais où on peut trouver des listes avec le nom de tout les groupes. Alors je demande ce changement. Même si je sais que tu n'a pas de cœur, que tu n'en à strictement rien à foutre, je tente quand même ma chance en te demandant ce ….... service ou cette faveur, prend la comme tu veux.

Peut être bien qu'Alexandra est folle. Oui elle est folle il n'y à pas d'autres raisons qui peuvent la pousser à se sacrifier à la place de sa sœur. C'est de la folie pure, mais aussi de l'amour pour sa sœur qui l'as toujours défendu contre tout le monde quand elles étaient petites, qui prenait les punitions à l'école et à la maison à sa place sans rien dire. Alors maintenant il est temps qu'Alexandra lui rende la pareille.
Quand il l'écoute et et qu'il lui répond qu'il doit réfléchir, elle hoche la tête avant de retourner près de sa sœur et de sa mère qui l'engueule. Elle se contente juste de sourire et de serrer les deux femmes dans ses bras parce qu'elle sait que si il accepte ça sera sans doute la dernière fois qu'elle les verra.
Les minutes qui passent sont longues et quand il revient en lui demandant si elle veut toujours prendre sa place, elle hoche la tête.

Je veux vraiment prendre la place de ma sœur. Laisse les partir et enferme moi à sa place.

Elle soupire.

C'est peut être de la folie mais c'est aussi de l'amour pour ma sœur. Alors non je ne sais pas ce qu'il m'attend tu as raison, mais j'en ai une vague idée. Et si je dois en passer par la pour permettre à ma sœur de vivre, je suis prête à le faire. Elle lui attrape la main et détache sa gourmette qu'elle portait au poignet, elle à enfin l'occasion de la lui rendre et c'est ce qu'elle fait, elle lui rattache à son poignet. Quand on aime une personne, on est prêt à tout pour elle.

Comme il lui laisse encore quelques instants de liberté, elle va embrasser sa mère et sa sœur avant de suivre le militaire sans broncher.
Une fois arrivée dans la cellule, elle va s'asseoir dans un coin et ne prête attention à personnes. Elle attend tout simplement son sort.

Au moins ils ont quelques choses à manger, même si c'est de bien maigre repas. Alexandra à entendu dire que parfois certains n'avaient qu'un tout petit quignon de pain rassit et rien à boire ou alors un tout petit verre d'eau ridicule.
En une semaine ce qui dérange le plus la jeune femme c'est qu'elle ne peut pas prendre de bain, pas se coiffer ou se maquiller, elle qui est toujours coquette, c'est sur que là elle ne l'est pas. Mais elle sait que sa sœur est à la maison avec ses parents et c'est ce qui l'importe le plus, le reste tant pis.

Quand les portes s'ouvrent, elle se dit quoi encore ? Un nouvel interrogatoire ou un nouveau prisonnier qui arrive ? Mais non aucun des deux, il est temps de partir. Comme les autres, elle se lève et va rejoindre le camion qui l'attend et monter dedans elle n'a pas tellement le choix.

En partant vers le camion, elle tourne la tête et croise le regarde de Friedhelm. Elle lui fait un léger sourire et un signe de la main pour lui dire au revoir tout simplement avant de monter dans le camion et de prendre place.
Le camion tangue et être secoué de la sorte c'est insupportable mais bon ils n'ont pas le choix. Elle se tient tant qu'elle peut pour ne pas se retrouver sur les genoux de la personne en face d'elle.
Trois heures plus tard, les voilà enfin arrivé dans leur nouvel habitat. Finalement la cellule dans le sous sol c'était le ritz comparer à l'enfer d'ici.
Alors qu'elle allait suivre le troupeau, on vient la chercher pour lui demander euh non lui ordonner d'allez prendre ses fonctions dans l'infirmerie du camp. Comme si elle avait le choix. Elle y va à contre cœur, même si elle sait qu'elle ne pourra pas faire grand chose. Il n'y à rien, deux trois bandage qui se batte en duel. Un lit à moitié de travers bref, autant soigner les gens au sol.

La vie d'Alexandra cette dernière année à été proche de l'enfer, mais elle s'en est sortie et si elle devait le refaire, elle le referait à nouveau. Ce qui lui à permis de tenir c'est l'espoir de retrouver un jour ses parents et sa sœur. Même si elle en doutait, il fallait qu'elle se raccroche à quelque chose pour ne pas sombrer comme les autres personnes.

Et puis un jour, elle peut enfin s'en allez, elle recouvre sa liberté. Ce qu'elle n'attendait plus et pourtant tout vient à point à qui sait attendre non ? Le jour où elle peut enfin rentrer chez elle, on lui fait cadeau d'une robe, on la laisse s'apprêter et même emprunter du maquillage pour redevenir la jolie femme qu'elle était avant. La seule chose qu'elle ne pouvait pas se permettre était le coiffeur, mais qu'à cela ne tienne, une fois qu'elle sera de retour chez elle, on pourra s'occuper de ses cheveux qui n'ont plus de sens.
Arrivée à la gare de Paris, la jeune femme se retrouve un peu perdue, non tellement perdu qu'elle ne sait plus allez, elle ne sait plus ce qu'elle doit faire.