Cette foutue guerre, Alexandra en à marre. La jeune femme de 23 ans qui vient tout juste de commencer comme infirmière à beaucoup à faire. Non pas que ça la dérange au contraire elle aime travailler, mais elle en à marre de voir des innocents blessés venir à l'hôpital. Des enfants à qui il manque un bras ou une jambe. Des soldats français ou américains à la porte de la mort. Non vraiment elle n'en peut plus. Souvent le soir, elle craque dans son lit et pleure tout les larmes de son corps jusqu'à ce que sa sœur vienne la consoler, comme toute grande sœur qu'il se doit.

Après une journée passée à l'hôpital, Alexandra va chercher sa sœur qui travail comme secrétaire chez un avocat et les deux sœurs rentrent à la maison rejoindre leurs parents. Elles font peut être partie d'une famille bourgeoise mais les filles veulent quand même travailler jusqu'à ce qu'elles se trouvent un mari et la encore elles espèrent pouvoir travailler par la suite, mais chaque chose en son temps.
Les deux filles rentrées à la maison, Alexandra va prend un petit bain avant d'aller se préparer pour le dîner. Après une petite prière pour remercier le bon Dieu d'avoir mis de la nourriture sur leur table, la famille commence à manger sans attendre le boche qui est chez eux de force.
Quand il arrive d'ailleurs, Alexandra le regarde de travers comme à son habitude.

Les seules fois où Alexandra daigne adresser la parole à Friedhelm c'est pour lui demander de lui passer le sel ou le poivre ou la carafe d'eau et c'est bien les seules fois. Même quand elle le croise dans les escaliers elle fait juste un hochement de la tête et encore la plupart du temps, elle ignore tout simplement.
Quand sa sœur commence à poser des questions, Alexandra lui donne un petit coup de pied sous la table et fronce les yeux lui faisant signe de se taire. Mais elle ne peut s'empêcher de rajouter.

Ainsi que les torturer et finir par les tuer bien sur. Dit elle pas gentiment du tout mais comme toujours elle prend la défense de sa sœur.
Ma sœur n'est pas curieuse, elle essaie d'avoir une conversation civilisée même si on sais que la civilité c'est pas votre genre. Cela dis c'est ce qu'on fait chez nous, on parle. Si vous n'avez pas envie de répondre, vous ne répondez pas, mais nul besoin d'être incorrecte avec elle. Dit elle en finissant par continuer son repas.

Elle fronce les yeux. Loin d'être des sauvages ? Non mais vous vous foutez de moi ou quoi ? Si vous n'étiez pas des sauvages monsieur, non en faite je n'ai même pas envie de vous dire monsieur car pour moi vous n'êtes pas un monsieur soit dit en passant. Elle soupire. Donc si vous n'étiez pas un sauvage, vous ne traqueriez pas les résistants, vous les laisseriez tranquille et vous accepteriez qu'il y à des gens qui ne pensent pas forcément comme vous. Mais non, vous et vos zouaves de nazis raciste vous nous retirer notre libre arbitre, vous venez chez nous comme si vous étiez chez vous et on doit vous supportez dans notre maison, à notre table. Retournez donc à Berlin suivre vos études et laisser nous en paix.
Vous savez quoi, ne répondez même pas, vos excuses, vos explications, je ne veux pas les savoir, je ne veux même plus entendre votre voix. Et je ne supporte même plus votre présence.

Elle reprend son repas quand il s'en va et quand le père écoute la conversation et donne son avis, elle hausse les épaules. Il peut bien se faire fusiller ou fouetter sur la place publique que ça ne m'arracherais pas une larme. Dit elle en se levant et en allant embrasser ses parents et sa soeur. Je monte dans ma chambre, bonne nuit. Elle monte aussi dans sa chambre.

Même si son père lui avait dis de ce calmer, elle ne l'aurait pas fait. Alexandra n'est pas le genre de femme à se laisser faire et encore moins par un sale boche. Elle connait sa mère et sa sœur, elle sait que de toute façon, elles sont d'accord avec elle. Et même si il avait répondre, elle lui aurait envoyer son verre d'eau sur le visage pour qu'il l'as boucle parce qu'elle ne veut plus l'entendre.
Dans sa chambre, Alexandra retire sa robe de la journée et enfile sa robe de nuit et une paire de ballerine. Ses cheveux blond, elle les attache en queue de cheval et ouvre la fenêtre de sa chambre. Elle éteint les lumières et quitte sa chambre pour descendre dans la cuisine se chercher un thé quand elle croise l'autre qui sort de sa chambre et qui l'as regarde. Elle le fusille du regard.
Quoi vous voulez ma photo aussi ?

Alexandra n'aime pas cet homme et jour après jour, elle lui fait sentir et remarquer. Plus les jours passent, plus elle lui fait comprendre qu'il n'a pas sa place parmi eux, qu'il est un boulet, une gêne et qu'elle n'attend qu'une chose c'est qu'il dégage de chez elle.
Quand il accepte la photo elle fronce les yeux.

Ouais bah tu peux te brosser.
Maintenant hors de ma vue, j'ai besoin de passer et j'ai aucune envie de vous avoir dans mes pattes. Allez rauss.

Il ne doit pas être très dégourdi vu qu'il ne connait pas les expressions comme '' tu veux ma photo '' mais une chose est sure, ce n'est pas Alexandra qui va lui expliquer la signification. Ni même lui donner des cours pour qu'il sache reconnaître le sarcasme de la vérité. Vu qu'il raus, elle passe son chemin en l'ignorant pour descendre à la cuisine se faire son thé et prendre un fruit par la même occasion puis elle remonte dans sa chambre avec tout ça. Elle s'installe dans son lit, lit un peu et finit par s'endormir.

Au petit matin, Alexandra est réveillée par sa sœur qui lui dit qu'il faut descendre, qu'il y à un problème. Elle sort de son lit et va se préparer puis descend dans le salon où il y à une amie aux deux sœurs qui est venue prendre le petit déjeuner avec la famille. Tout en buvant son thé, Alexandra tient la main de son amie qui explique son problème et laisse couler une larme quand sa mère annonce froidement à son amie qu'elle devra s'en aller.
Elle lâche sa main un instant et part dans la cuisine, le temps de laisser partir sa peine du futur départ de son amie et aussi couler ses larmes.

Dans la cuisine, Alexandra est accoudée à l'éviter, dos à la porte pour que personne ne l'as voit pleurer et si quelqu'un venait à entrer, elle pourrait dire qu'elle est occupée avec de la vaisselle dans l'évier.
Elle laisse couler ses larmes, même si elle sait qu'elle va avoir des yeux de panda après à cause de son maquillage, mais elle le retirera rapidement pour qu'on voit qu'elle à pleurer. Quand elle entend la porte de la cuisine s'ouvrir, elle essuie rapidement ses yeux pensant qu'il s'agit de sa sœur ou de son amie. Mais non, il s'agit de Fried et là encore, elle trouve qu'il arrive au mauvais moment comme toujours.

Qu'est ce que tu veux encore toi ?

Oh non ce n'est Friedhelm qui arrive toujours au mauvais moment. C'est tout simplement Friedhelm qui n'a pas sa place dans cette maison et Alexandra qui le lui fait sentir qu'elle ne l'aime pas.

Parfait ben t'as pris à boire alors maintenant tu t'en vas. J'ai envie que tu me fiches la paix et j'ai envie de rester seule. Alors va voir ailleurs si on y est.

Quand Lucie entre dans la cuisine, Alexandra sursaute elle ne l'avait pas vu venir mais comble de chance elle ne remarque pas sa peine, elle va tout de suite s'en prendre à Friedhelm, ce qui fait sourire Alexandra.
Elle les laisse se débrouiller tout les deux, forcément ça ne l'as regarde pas. Elle se fait toute petite et va dans un coin de la cuisine sans écouter ce qu'ils racontent.

Ça par contre Alexandra n'apprécie pas, quand elle voit Friedhelm lever la main sur Lucile, elle voit rouge aussi. Elle s'avance vers Friedhelm une fois que son amie est partie et à son tour elle lève la main pour lui coller une gifle magistrale. Et encore une seconde de la même force.
La première c'était cadeau, elle me démangeait depuis un bout de temps et essaie seulement de me la rendre, je te démonte. La seconde c'est parce que chez nous, on ne lève pas la main sur une femme.
Mis à part les lâches et c'est ce que tu es. Tu as de la chance que c'est moi qui était dans la pièce et pas mon père parce que lui, tu te serais pris la raclée de ta vie.

On n'est pas dans les années 60 mais Alexandra à un caractère et un tempérament bien à elle. Dans une autre vie, elle devait surement être un garçon car elle agit comme tel parfois. Et elle ne se gêne pas pour en coller une seconde à Friedhelm. Quand il lui prend le poignet, elle le regarde sans peur, si il croit qu'il l'impression il peut se brosser. Elle allait se dégager quand son père entre dans la cuisine et qu'il relâche son poignet.
Même si son père lui demande ce qu'il s'est passé, Alexandra lui fait signe d'attendre. Sans gêne, la jeune femme monte dans la chambre de Friedhelm, elle ouvre la fenêtre et ouvre la commode, elle attrape un tas de vêtement qu'elle jette tout simplement par la fenêtre avant de continuer avec ses autres vêtements et ses chaussures, pour lui faire comprendre qu'il n'a pas sa place ici et qu'elle veut qu'une chose c'est qu'il se barre de chez elle, de sa vie, qu'elle ne le revoit plus, sinon c'est lui qui passera par la fenêtre.

Quand Alexandra à un excès de fureur, il ne vaut mieux pas être dans son passage. Si elle avait pu, Friedhelm serait aussi passé par la fenêtre. Elle allait jeter sa valise quand il est venu et l'as attraper à temps. Qu'à cela ne tienne, elle aurait bien jeter aussi les affaires, mais elle à regarder les photos et à décider de ne pas y toucher, elle sait combien des photos peuvent être importante pour une personne et elle n'est pas méchante à ce point là. Elle laisse le contenu de la valise au sol et quitte la chambre, elle referme derrière elle et va dans sa chambre.

Deux jours ont passés, à table avec sa famille elle écoute la conversation et rigole à la boutade de sa sœur.
Comment ça je lui ai fais peur ? Il avait qu'à pas me chercher non plus. Et puis il peut bien coucher sous les ponts, je m'en fiche.. Puis elle regarde sa mère et hausse les épaules. Elle comprend que sa mère n'aime pas les fréquentations de sa sœur, mais elle sait aussi que sa sœur à raison. Même si Alex ne fait pas partie du groupe de résistants de sa sœur, elle n'en pense pas moins. Tu sais maman, ce n'est pas parce qu'elle fait venir ses amis que forcément ils vont faire une réunion. On peut se réunir entre amis juste pour prendre un verre à la maison.

Qui dit gare qui saute, dit forcément des personnes mortes, mais aussi des personnes blessées et c'est la qu'Alexandra râle pour elle même. En tant qu'infirmière, elle doit allez même si c'est à contre cœur pour soigner les blessés. Elle soupire et monte dans sa chambre pour chercher sa trousse de secours. Elle revient dans le salon et enfile son gilet puis elle quitte la maison pour suivre les groupes qui vont voir.
Elle sait que sa mère l'aurait aussi empêcher d'y allez,  mais trop occupée à retenir sa seconde fille, Alexandra à pu filer sans que sa mère l'as voit. En marchant, elle se demande si parmi les résistants blessé ou tué, il y à des gens qu'elle connait ou des amis de sa soeur qui aurait eu le malheur de se trouver sur place.