Il devait bien être près de 23 heures alors que je retournais calmement à la maison après avoir fait chou blanc en effet, suivant les indication d'une personne dont les informations sont habituellement fiable, je m'étais permis d'aller lorgner du côté des docks du port de New York afin de glaner des informations pouvant me permettre d'incriminer un mec des travaux publics que j'avais dans le collimateur en rapport avec une histoire de pots de vin mais je fis chou blanc. J'étais plutôt en colère j'avais l'impression que mon informateur s'était foutu de ma gueule et je comptais bien lui en toucher deux mots. Arrivé près de ma rue je me fis percuter par une bagnole et rapidement je me fis encercler, je compris dès lors que le faux renseignement était en fait une diversion afin de me piéger et comme un con je venais de mordre à l'hameçon. J'étais un dur, un véritable bagarreur, et ne me fiant qu'à mon instinct de survie je finis par sortir de ma bagnole afin de les repousser en tirant dans le tas mais c'était sans compter sur l'effet de surprise. En effet je me fis surprendre par deux mecs, arrivé par derrière, et qui armé de pieds de biches décidèrent de me faire une tête au carré.

Bien que je tentai de résister du mieux que mes capacités pouvaient me le permettre je finis par m'avouer vaincu face à la force du déséquilibre des forces en présence. Seul contre sept personnes je ne pouvais que crouler sous le nombre de mes assaillants. Ils partirent bien que je tentais de me diriger vers mon appartement je du rapidement renoncer à ce projet, mes forces ne me le permettant pas, je dus donc me résoudre à trouver refuge alors que je me planquai adossé contre le mur d'un immeuble dissimulé près des marches. Mon visage , aussi tuméfié qu'ensanglanté, ne pouvait que témoigner de la correction que l'on venait de m'infliger et ma respiration plus que saccadée semblait indiquer que j'avais une côte – ou deux – de cassée. Entendant des pas je restai sur mes gardes et puis je finis par m'assoupir, j'étais trop affaibli par ce que je venais d'endurer.

 
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 Rachel & Simon

Bien sur , vous devez sûrement vous en douter, avec cette raclée monumentale que je venais de me prendre j'étais pour le moins absent. Alors que mon esprit oscillait allègrement entre la conscience et l'état, plus ou moins, comateux il m'était plutôt difficile – voire impossible – de distinguer ce que pouvait bien se dérouler autour de moi. Évidemment lorsque la belle brune s'adressa à moi je demeurai sans la moindre réponse. Revenant quelque peu à moi je réalisai que je me retrouvais dans un lieu plus qu'inconnu, ce qui n'était pas sans me flanquer une bonne frousse, et puis je finis par distinguer le doux et charmant visage de ma jolie infirmière de fortune. J'étais un gros dur, j'en avais vu d'autre, et bien que mon œil droit en avait pris pour son grade je tentai de l'ouvrir afin de mieux voir la jeune femme mais sans succès … il était tellement tuméfié qu'il m'était impossible de l'ouvrir. Bien que le désinfectant faisait son travail et que j'avais l'impression que ma plaie était ravagée par un incendie je demeurai sans la moindre réaction, j'avais l'habitude depuis tout ce temps.

Vous savez que vous avez pris un risque énorme? Je vous suis reconnaissant et je vous promet de ne pas vous importuner longtemps.

En effet je ne comptais pas m'éterniser, après tout je m'en voudrais que mes agresseurs reviennent et qu'ils s'en prennent à elle et puis l'espace d'un moment je me retrouvai plongé dans mes souvenirs, il faut dire que cette façon qu'elle avait de me soigner n'était pas sans me rappeler les bons soins d'Oxanna mais bon je me devais de me ressaisir il n'y a rien de bon à tirer du fait d'être nostalgique et de pleurnicher sur son passé.

 
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Bien que je tentais de me réconforter sous ma carapace de gros dur, que je m'étais forgé au fil du temps, je n'étais pas sans apprécier la gentillesse de cette sympathique et séduisante jeune femme. Évidemment je ne comptais pas m'éterniser après tout je refusais de l'impliquer dans cette histoire – qui était plutôt personnelle – entre moi et ces types que je tentais de coincer … après tout je m'étais juré de venger la mort d'Oxanna et des filles ou de crever en essayant d'accomplir ma vendetta contre ces truands et ces ripoux qui m'ont pris ce que j'avais de plus précieux en ce bas monde.

Je suis ravi de faire votre connaissance bien que j'aurais préféré le faire en de plus joyeuses circonstances. En effet le quartier n'est pas le plus sécuritaire ces derniers temps.

Je lui souris, du moins je tentai de le faire, malgré la vive douleur que je pouvais ressentir au moment de contracter les différents muscles de mon visage.

C'est vraiment louable à vous, ce n'est pas tout le monde qui sait se montrer aussi charitable.

Je la regardai se lever afin de disposer des compresses tout en allumant sa machine à espresso, je dois admettre qu'elle avait une démarche aussi classe que sexy mais bon je préférais ne pas trop penser à ce genre de choses. Je l'entendis ensuite me proposer à boire et je lui souris à nouveau tout en fouillant dans mes poches afin de m'assurer que l'on ne m'avait pas piqué mon porte-feuille ainsi que mon badge … je respirai d'aise en voyant que je n'avais rien à craindre.

Je prendrais plutôt un jus de fruit si vous avez, le chaud risque de me causer plus de mal que de bien avec cette lésion à l'intérieur de la joue.

Lui dis-je avec une certaine pointe d'humour, j'aimais bien montrer que rien ne pouvait m'atteindre bien qu'en fait c'était plutôt une parade afin de me protéger. Me protéger de quoi? Peut-être de moi-même qui sait?

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D'entrée de jeu j'avais décidé de la remercier sans décliner mon prénom, dans le but bien avouer de la protéger contre elle-même … évidemment je savais que le tout pouvais sembler impoli mais en ignorant qui j'étais j'avais la conviction qu'elle ne risquerait rien. Évidemment mes années à oeuvrer au sein du NYPD et du DOI m'avait emmené à devenir physionomiste et je me doutais pertinemment que la belle brune devait se poser des questions à mon sujet.

En effet s'il y avait un peu plus d'altruisme en ce bas monde la société ne s'en porterait que bien mieux mais malheureusement c'est l'individualisme qui prime.

Je la vis me tendre un verre de jus d'orange ainsi qu'un comprimé contre la douleur, c'était une charmante attention de sa part car il est vrai que le tout ne pouvait que me faire le plus grand des bien.

Merci c'est gentil.

Je l'entendis ensuite me dire qu'elle ne voulait pas prêcher par excès de curiosité avant d'insister afin de connaître mon prénom, j'avoue que sa demande était plus que légitime après tout elle m'avait ouvert sa porte afin de me soigner et m'avait même divulguée son prénom alors lui divulguer le mien ne pouvait qu'être la moindre des choses.

J'ai manqué à tout mes devoirs, j'en suis désolé. Je me prénomme Simon.

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Je ne pus que lui sourire lorsqu'elle me dit qu'elle était enchanté. Bien que sa voix me paraissait des plus apaisante et que sa compagnie n'était pas sans me plaire, je me refusais de me laisser attendrir, après tout la dernière fois que j'ai finis par baisser ma garde cela m'a coûté ma famille, Peut-être me le permettrai-je lorsque je la connaîtrai mieux mais pour le moment cela ne figurait pas parmi mes options à court terme.

Je lui souris lorsque je l'entendis me tutoyer, après tout je n'y voyais pas de mal il est vrai qu'il n'y avait pas une grande différence d'âge entre nous deux. Je lui souris lorsqu'elle me parla de sa concierge, je ne pus que rigoler intérieurement bien qu'en fait j'étais d'avis qu'il n'avait rien de bien marrant.

Je suis un grand privilégié alors. Tu m'as évité de ramper jusqu'à chez moi et de répandre mon sang sur le trottoir. Faut dire que nettoyer du bitume ça coûte un max de tune aux différents payeurs de taxes de notre belle ville ...ils te doivent une fière chandelle.

Lui dis-je en faisant montre d'humour alors que je finis par porter mon verre à mes lèvres alors que je continuais d'admirer son charmant visage.
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Sans trop m'en apercevoir je m'étais permis de la regarder , mes yeux me trahissant, sans les comparer je n'étais pas sans trouver une certaine similitude entre la belle brune et ma défunte femme mais bien évidemment je ne voulais pas l'offenser … finissant par réaliser la façon avec laquelle je m'étais permis de la regarder je détournai le regard quelque peu honteux de ma conduite.

Astoria a beau être un charmant quartier il n'en demeure pas moins une partie intégrante de Queen et de ce fait il demeure un quartier chaud, on est loin de la quiétude de Mannhatan.

Je dois avouer que j'aimais bien ce sourire , plus que charmeur, dont l'éclat aurait pu faire fondre un glacier, sa bonne humeur me semblait contagieuse si bien que j'en oubliais que j'avais passé à un cheveux d'y laisser ma peau.

En effet je dois avouer que ton appartement est décoré avec goût, il est très classe. Je te comprends lorsque nous sommes bien quelque part rien ne pourrait nous persuader à le quitter. En fait j'habite tout près d'ici à moins de 5 minutes de marche.


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Rachel & Simon

Je dois avouer que Rachel était une personne que je commençais à bien apprécier elle était belle, ce qui ne gâchait rien mais par dessus tout elle avait de l'humour et de la personnalité ce qui n'était pas sans me plaire.

J'en serais plus que ravi, je vois déjà les grosses brutes du quartier se ronger les ongles tellement ils en seront effrayés.

Lui dis-je en lui souriant, sans la moindre arrière pensée, je voulais tout simplement la taquiner un peu. Je lui souris alors qu'elle me fit la grâce d'un clin d'oeil et je la vis se lever écoutant avec attention sa proposition … il est vrai que je n'avais pas mangé un repas digne de ce nom depuis des lustres.

J'en serais ravi mais j'émets une seule condition. Tu me laisses te filer un coup de mains.

Je lui souris tout en me disant que ce serait un bon moyen de continuer à discuter, après tout il n'y a pas que les suspects que je sais cuisiner, j'ai plusieurs cordes à mon arc. Sans trop en comprendre les raisons je commençais à m'ouvrir à la belle brune, il faut dire qu'elle semblait avoir le chic pour m'apaiser et me mettre en confiance bien que pour le moment elle demeurait fragile.

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Rachel & Simon

J'étais un hyperactif de nature donc je n'étais pas trop porté à rester longtemps à rien faire, je me levai donc pour la rejoindre après qu'elle accepta ma proposition et m'approchant d'elle ne je pus que lui sourire lorsqu'elle m'adressa sa question.

Bolognaise ça serait bien mais je te laisse le soin de décider, après tout c'est bien connu les hommes proposes mais ce sont toujours les femmes qui disposent.

Je savais me montrer gentleman malgré mes airs de mauvais garçons. En effet je n'étais pas dépourvu de talents dans une cuisine, lorsque j'étais marié j'aimais bien cuisiner avec ma femme … bien que mon métier me prenait beaucoup de mon temps je tenais à partager les tâches mais bon ça me semblait plutôt loin tout ça maintenant. Je la vis quitter, en vitesse , pour ensuite revenir de sa chambre avec une chemise qu'elle glissa tout contre mon épaule. Il est vrai que celle que je portais était plutôt dans un état lamentable. Je la regardai lorsqu'elle déboutonna quelques boutons de ma chemise, mon regard se noyant dans le sien, j'étais perdu dans mes pensées.

Merci c'est gentil.

Lui dis-je alors que je retirai ma plaque du DOI de la poche de ma chemise afin de la poser contre le comptoir avant de retirer complètement ma chemise, sans trop me douter qu'elle allait voir l'ensemble de mes blessures par balles qui pouvait orner mon torse. Je finis par enfiler la chemise , la boutonnant comme il se doit, bien qu'elle me semblait plus ajustée que celles que je porte habituellement. Rapidement je repris ma plaque afin de la glisser dans la poche arrière de mon jeans..

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Rachel & Simon

Sa main glissant tout contre mon torse ne fût pas sans me faire frissonner, j'étais seul depuis si longtemps que j'en étais venu à oublier à quel point ce genre d'attention pouvait faire du bien. Laissant mon regard se fondre dans ses yeux – plus que magnifique – je laissai ma main se poser sur la sienne pour ensuite la lâcher alors que je m'affairais à boutonner ma chemise. Je ne saurais dire pour quelles raisons nous en sommes venus à nous rencontrer mais je ne peux que remercier la providence de l'avoir mis sur ma route car Rachel est vraiment une jeune femme tout ce qu'il y a de bien.

Je lui souris lorsqu'elle me demanda à quoi consiste le rôle du DOI, il faut dire que nous sommes peu connu du grand public mais pourtant notre importance est cruciale pour le bien de New York.

Il est vrai que nous ne sommes pas aussi populaire que le FBI ou la CIA, en fait notre mandat consiste d'enquêter sur la corruption au sein de l'administration de notre belle ville … de ce fait notre mandat nous permet d'enquêter sur n'importe qui bossant au sein du service de police, du service d'incendie tout comme nous pouvons enquêter sur n'importe quelle entreprise ayant un contrat avec le service des travaux publics … à la limite nous pouvons même obtenir un mandat afin de perquisitionner le bureau du maire. Bref on est le chien de garde des citoyens de New York afin de s'assurer que personne ne se fait entuber.

Je lui fis un petit clin d'oeil.

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Rachel & Simon

En fait cet organisme a été créé à l'époque d'Al Capone, il faut dire que bien des gens étaient corrompus mais bien que nous sommes en 2014, il y en encore sinon je ne ferais pas ce boulot plus qu'ingrat.

Je lui souris d'autant plus que sa remarque me semblait plus qu'amusante et d'une certaine façon elle n'était pas dans l'erreur.

Et bien aux yeux de certains nous sommes perçus un peu comme étant des êtres issu d'une autre planète.

Je ne pus que me laisser aller à rigoler avec elle, j'aimais bien l'entendre rire aux éclats cela la rendait d'autant plus magnifique.

Non sois sans craintes, il n'y a pas de question sottes il n'y a que des sots qui ne posent pas de questions.

Je la regardai cuisiner, elle se débrouillait comme une chef et puis je goûtai alors qu'elle approcha une cuillère  de ma bouche afin de me faire goûter je fus agréablement surpris car c'était divinement bon. Niveau épices j'étais d'avis qu'il ne fallait rien ajouter.

C'est vraiment délicieux, pour ma part je dirais qu'il ne manque qu'un peu de poivre et de sel mais ce genre de truc vaut mieux y aller au goût puisque le tout varie d'une personne à une autre.

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Rachel & Simon

Il est vrai que la fonction de représentant de l'ordre avait évolué au fil des ans , maintenant on était loin de l'époque ou il suffisait d'être baraqué pour devenir flic … l'époque du gros moustachu, tout aussi débile que violent, était révolu et heureusement. Je souris à Rachel lorsqu'elle me donna les assiettes creuses et les ustensiles et je m'affairai à dresser la table, du mieux que je pouvais le faire, et puis je l'entendis me proposer un verre de vin … après tout je n'étais pas en service alors pourquoi pas.

J'en serais ravi.

Lui dis-je alors que je ne pus qu'admirer son regard qui se voulait tout aussi charmant et irrésistible qu'empreint de simplicité et d'une certaine façon je crois que c'est ce qui me plaisait le plus en elle … la fille naturelle qui ne se prend pas pour une autre, les gens authentiques étaient si rares de nos jours.

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Rachel & Simon

Je t'attends

Lui dis-je alors qu'elle se dirigea vers sa cave afin d'en revenir avec une bouteille, je remarquai sa démarche pour le moins saccadée alors qu'elle revint avec la bouteille. J'entrepris de l'ouvrir et lorsque je fis sauter le bouchon je tentai de simuler une blessure , un peu comme si le bouchon m'avait atteint droit dans l'oeil, c'était le genre de plaisanterie que j'aimais faire après tout il n'y avait rien de bien méchant dans ce geste. Je posai la bouteille sur la table, ainsi que l'ouvre bouteille et le bouchon, et je nous remplis deux verres avant de lui tendre le sien.

Ça va? Tu n'as pas trop mal?

Lui demandais-je inquiet? Je l'aimais bien donc il était normal que j'éprouve une certaine inquiétude à la vue de sa démarche et puis elle avait été si gentille à mon endroit que je ne pouvais que lui témoigner d'un peu de gratitude … elle le méritait après tout.

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Rachel & Simon

Bien que je n'étais pas trop convaincu par ce qu'elle me disait j'avais décidé de ne pas trop en faire, si elle me disait que c'était deux fois rien je me devais de lui accorder le bénéfice du doute, il ne m'appartenait pas de sous entendre qu'elle souffrait alors qu'elle s'évertuait à prétendre le contraire … pourtant je savais pertinemment qu'elle ressentait une grande douleur après tout son langage non-verbal se voulait plutôt révélateur à cet effet. Regardant en sa direction alors qu'elle me montra sa chaussure endommagée , avant d'enfiler ses babouches, je la vis revenir vers moi s'installant à la table alors qu'elle me fit un clin d'oeil qui ne me laissait pas indifférent.

En effet on se fait tous des petits bobos. Et bien si on buvait au hasard qui fait par moment bien les choses et qui a permit que nous nous rencontrions.

Lui dis-je en lui souriant alors que je levais mon verre à son intention afin de trinquer avec elle en l'honneur de notre rencontre.