Juin 1944 alors qu'elle vient de fêter ses 20 ans, la jeune femme à eu le plus beau des cadeaux d'anniversaires si si je vous jure, peu de temps avant son anniversaire, la guerre a débarquer en France. Gaëlle Cooper est une jeune femme française qui ne s'occupe pas de la guerre. Pour elle tout ca ne l'a concerne pas.
Jolie blonde elle vit dans une ferme en Normandie avec ses parents, ses frères et soeurs, étant l'ainée de sa famille, elle aide sa mère a la maison et son père dans la ferme. La journée, elle doit s'occuper des plus jeunes, en effet depuis que les soldats américains ont débarquer, son père leur a interdit de sortir et dieu sait que passer toute une journée avec 6 gosses entre 2 et 12 ans n'est pas une mince affaire, il faut toujours trouver de quoi les occuper.
Le soir quand ils sont couchés, Gaëlle peut sortir dans la grange pour allez s'occuper des animaux, traire les vaches et ramasser les oeufs.
Chose qu'elle va faire d'ailleurs. Après l'explosion, elle est sortie de la cave dans laquelle ils doivent se cacher dès qu'il y a un bruit suspect et prend un panier. Allumant sa lampe à pétrole, la jeune femme pousse la porte de la grange et entre sans se douter qu'elle n'est pas toute seule.

Après être entrée, elle referme derrière elle et comme a son habitude pour ne pas être effrayée, elle barricade a moitié la porte quand elle entend un bruit, elle tourne la tête et se retrouve a peut de chose près face a un homme avec un couteau en main, elle pose la lanterne au sol et se planque contre la porte s'apprêtant a dire quelque chose, le supplier de ne pas la tuer quand il lui attrape la main, elle comprend pas trop jusqu'à ce qu'elle entende les bruits de pas, elle prend la lampe qu'elle éteint et reste a coté du jeune homme son cœur battant comme un fou dans sa poitrine.

Une fois les hommes partis, elle tourne la tête vers le soldat et le remercie d'un hochement de la tête, elle a comprit qu'il ne va rien lui faire.
Le voyant partir, elle rallume doucement la lampe et voit qu'il n'est pas seul, les poules attendront, elle vient près des deux hommes et regarde celui qui est blessé et l'autre soldat.

Vous comprenez le français ?

Sauf qu'en temps de guerre, tout le monde se méfie de tout le monde et les parents de Gaëlle lui ont bien dis de se méfier de tout les soldats qu'elle risquait de rencontrer, peut importe leur nationalité, on ne sait jamais sur qui on peu tomber.
S'agenouillant devant le blessé, elle tend un peu la lampe et regarde les blessures, elle grimace légèrement.

Un petit peu ca sera suffisant.
Vous et votre ami, vous pouvez pas rester ici, c'est trop dangereux, il faut le soigner. Elle réfléchit un petit instant, elle sait qu'elle risque de se faire démonter par son père mais tant pis.
Vous allez venir avec moi a la maison, ma mère va s'occuper de lui d'accord ?

Elle lui sourit.
You & your friend coming with me in my house.

Au moment où il dit no no, elle entend son père qui l'appel depuis la maison.
Laissant les deux amis discuter entre eux, elle va ramasser les oeufs dans l'espace poulailler jusqu'à ce qu'ils finissent de parler et décide de la suivre.
Reprenant sa lampe, ils sortent tout les trois de la grange mais cette fois ils passent par l'arrière et Gaëlle fait entrer les deux soldats dans la maison avant de fermer a clé, elle les emmène dans une chambre du fond, laissant Jamie déposer son ami sur le lit et leur laisse la lampe, elle sort et revient quelques minutes plus tard avec sa mère et de quoi soigner le blesser.
Tandis que sa mère va s'occuper de celui qui est allonger, la blonde vient vers l'autre et le regarde.

Vous aussi vous êtes blessé ? Hum. Elle touche ses bras ( les siens a elle ) en disant. Aie aie ?

Tandis que le père les surveille du pas de la porte en secouant la tête.

Ramener des soldats dans la maison mais enfin ma fille où as tu la tête ?

Sur mes épaules papa, quand je suis entrer dans la grange il aurait pu me tuer mais non, il m'as aider a me cacher quand une patrouille est passée, ils n'ont rien fais de mal, ils sont juste blesser et cherche un endroit où se cacher.
C'est pas toi qui m'as toujours dis qu'il fallait venir en aide a son prochain ? C'est ce que je fais.

Que répondre a ce ? Le père s'en va, laissant sa femme et sa fille.

Un sourire qu'elle lui rend.

Ne vous inquiétez pas pour votre ami, don't worry.
Ma mère est très gentille, elle va s'occuper de lui.

Elle regarde quand même et voyant sa blessure, elle prend un petit linge et un peu d'eau. Ne bougez pas.
Elle approche le linge et lui nettoie le front et le sang qui a sécher.
Ceci fais, elle se recule et voyant que l'autre s'est endormi, elle regarde sa mère qui lui fait un signe, Gaëlle comprend tout de suite et regarde l'autre soldat.

Vous voulez manger quelque chose ? Ca vous fera du bien.
De la soupe, du râgout ? Un café avec des tartines et du fromage ?

Arrête de grimacer, elle joue a l'infirmière mais pas coquine hein.
Finissant de nettoyer sa plaie, elle lui pose un petit bandage.

Se doutant qu'il à faim, elle lui propose de manger quelque chose et sourit a son enthousiasme de manger de la soupe. Lui fessant signe de la suivre, elle revient dans la cuisine avec et voit que son père le surveille du coin de l’œil.

Vous pouvez vous assoir juste la bas.
Elle lui montre la place la plus éloignée de son père. J'arrive dans quelques minutes avec la soupe.
Puis tiens elle le laisse avec son père pendant quelques minutes le temps d'aller chercher une autre assiette, une autre cuillère, du pain et du saucisson. Elle retourne dans la cuisine après avoir tout poser sur la table et revient cette fois avec la marmite de pot au feu.

La mère de Gaëlle revient et regarde le jeune soldat, elle lui explique que son ami va bien et qu'il dort paisiblement pendant que Gaëlle sert les assiettes puis elle s'assoit et tout le monde peut commencer a manger. Le père de Gaëlle regarde toujours le soldat c'est vrai qu'il a du mal avec un amerloque a sa table

Je suis David, ma femme Clara et ma fille Gaëlle et vous ?  

Gaëlle elle ne comprend pas, son père se dit chrétien toujours prêt a venir en aide aux personnes qui en ont besoin et maintenant qu'il a l'occasion de montrer qu'il est un bon chrétien il repousse ce jeune homme et son ami qui ont manifestement bien besoin d'aide.
Après les présentations officielles, le père de Gaëlle finit son assiette et se lève, il regarde sa fille.

Ils peuvent rester pour cette nuit, mais demain matin tu les fais partir avant la première traite, je ne veux pas prendre le risque qu'ils nous mettent en danger Gaëlle.

Puis il attend sa femme qui a finit aussi et les parents partent pour allez dans le salon, Gaëlle reste seule avec Jamison, elle lui sourit.

Ravie de vous connaitre, nice to meet you.

Il ne faut pas écouter mon père, il est un peu froid aux premiers abords, mais il ne pense pas ce qu'il dit. Il ne vous mettra pas a la porte demain.
Il vous laissera rester jusqu'à ce que votre ami aille mieux.

Vous voulez encore du pot au feu ?

Après lui avoir demander si il voulait encore du pot au feu, celui si refuse, Gaëlle débarrasse la marmite qu'elle remet sur le poêle pour que ca reste chaud, comme ca quand l'autre se réveillera, il pourra manger a son tour
Elle revient avec du fromage on sait jamais si il en veut quand elle voit qu'il a une carte en main et qu'il veut lui demander quelque chose, s'approchant et se penchant, elle regarde la carte et pointe du doigt l'endroit où ils se trouvent

Nous sommes ici Sainte-Mère-l'Eglise.
Elle allait dire autre chose quand des coups fort sont porter a la porte elle sursaute et regarde Jamie qui s'en va en cours dans la chambre, avant que son père n'aille ouvrir, avec sa mère, elles poussent l'armoire contre la porte pour la cacher et quand son père ouvre, la jeune fille s'assoit près du poêle et prend son ouvrage de couture.
Les boches entrant et posant une question, elle secoue la tête de façon a dire non. Son père lui hésite entre dénoncer les deux soldats, il ne veut pas que les allemands s'en prenne a sa femme et a ses enfants mais en voyant le regard de sa fille il décide de ne rien dire.

Non mes chers messieurs, nous ne cachons pas de soldats ici.
Il n'y a que ma femme et ma fille, moi même et mes autres enfants qui dorment à l'étage.

Gaëlle tourne la tête, pose la chemise de son frère qu'elle reprise et regarde les boches.

Nein meine lieben Herren verstecken wir keine Soldaten hier.
Es gibt nur meine Frau und meine Tochter, mich sogar und meine anderen Kinder, die im Stockwerk schlafen.

Les dix minutes qui viennent de passer furent les plus longues pour la jeune femme qui a eu la trouille de sa vie. Elle s'imaginait les allemands trouvant les deux américains et les tuant puis attrapant Gaëlle et sa famille, les tuant a son tour, elle est plein d'imagination cette jeune femme.

Après le départ des allemands, elle attend quelques minutes puis étant sur que c'est tranquille, elle vient repousser l'armoire et frappe doucement a la porte avant de l'ouvrir et d'entrer.

C'est bon ils sont partis, ils ne devraient pas revenir.

Voyant son ami réveiller, elle lui sourit et leur fait signe qu'elle revient, cherchant un plateau, elle y met une assiette de pot au feu, du pain, du fromage et deux bols de café bien chaud, elle revient dans la chambre et pose le tout sur la commode.

Ca lui fera du bien de manger un peu, vous avez tout les deux besoin de reprendre des forces.

Ayant donner le plateau a l'autre soldat, elle sort de la chambre suivit de Jamie qui regarde son père en lui disant qu'ils partiront demain, le père de Gaëlle hoche la tête sans dire ni oui, ni non, c'est la mère de Gaëlle qui prend la parole.

Vous ne pouvez pas encore partir, votre ami est blessé, il a besoin de quelques jours encore pour se reposer et vous aussi vous devez vous reposez. Vous allez encore rester avec nous et dès que votre ami sera sur pied vous pourrez vous en allez. 

Gaëlle sourit a sa mère puis regarde Jamie, elle cligne des yeux pour dire oui.

Je vous en coudrais cette nuit, il faut juste que je prenne vos mesures, vous venez avec moi ?
Elle lui fait signe de la suivre dans sa chambre où ceci fais, elle prend un mètre et demande a Jamie de se tenir droit, elle prend ses mesures et note tout sur un papier avant de lui montrer plusieurs tissus. Je vais essayer de vous faire un costume mais si jamais je ne peu pas vous aurez une chemise et un pantalon, vous préférez lequel ?

Ne soyez pas en colère après mon père, il n'est pas méchant et il nous aime beaucoup, il a peur pour nous c'est tout. Si nous étions pas en guerre, il ne serait pas comme ca avec vous.
Mon père est malade, il a eu un accident et depuis, ca ne tourne plus rond dans sa tête, mais il reste quelqu'un de très gentil.

Elle secoue la tête de façon a dire non.

Les vêtements de mon père ne vous irons pas vous savez, il est plus grand et plus gros que vous.
Je vous verrais pas porter une de mes robes et encore moins une de ma mère et aucun vêtements de mes frères ne vous irons, donc il vaut mieux que je vous en fasse.
Dites vous que c'est un cadeau, vous les rapporter avec vous aux États Unis.

Une fois qu'elle a bien pris toute les mesures et qu'il ai choisit le tissu, elle commence a tailler un patron des futurs habits qu'elle fera cette nuit pour son nouvel ami soldat, autant dire qu'elle ne dormira pas des masses mais entre aider quelqu'un qui en a besoin ou dormir, la jeune femme a vite fait son choix. Posant le reste du patron, elle sourit a Jamie et s'assoit sur sa chaise, l'invitant a en faire autant si il veut. D'accord ce n'est pas très correct pour une fille de se trouver seule avec un garçon dans sa chambre, surtout en cette époque mais bon, les parents sont a coté, elle ne risque rien.

A la question de Jamie, elle secoue la tête pour dire non.

J'en ai entendu parler a l'école et je les ai vu dans mes rêves, mais je n'ai jamais eu la chance d'y aller.
Peut être qu'un jour j'y irais, mais ce n'est pas sur.
D'où viens tu ?