Elle avait voulu qu'il explose, elle avait maintenant. Elle était morte de trouille, mais en même temps, elle savait qu'il ne lui ferait rien. Elle était cependant assez intelligente pour reculer lorsqu'il avançait, ne le narguant pas plus que nécessaire, mais écoutant attentivement. Elle fit une grimace en entendant le princesse de Waco, elle n'avait pas entendu se surnom depuis bien longtemps.

Elle haussa les sourcils en entendant qu'il pensait qu'elle avait prit la balle à cause de lui, mais ne dit toujours rien s'adossant au mur et le laissant avancer sur elle. Soutenant son regard maintenant noir, elle ne broncha pas, mais fut intrigué de l'entendre parler de sa faiblesse. Dans sa tête et dans son coeur? Que voulait-il dire par là? Elle ne demanda pas cependant, il n'avait pas terminé et pour une fois qu'il parlait, elle allait le laisser aller jusqu'au bout.

Elle continua de l'observer alors qu'il se redressait. Elle c'était douté que les gens qui l'avaient secouru avaient été envoyé par lui, mais ce fut la suite qui la surpris le plus. L'entendre dire qu'il l'avait aimé lui fit ouvrir grand les yeux, mais l'utilisation du passé, lui fit l'effet d'un coup de poingt dans le ventre. Elle voulu lever la main afin de caresser la joue de John. Oui il était en colère, mais elle sen foutait. Cependant le coup de poing dans le mur lui fit stopper son geste.

Elle le laissa monter, avant de se laisser glisser sur le mur jusqu'à ce qu'elle soit assise par terre. Elle se laissa ensuite aller à pleurer, mais en silence cette fois. Elle resta ainsi un bon moment, réalisant ce qu'elle aurait du comprendre et ce qu'elle avait louper, réalisant qu'elle avait fait du mal partout autour d'elle en plus qu'à elle même. Elle fini par se lever et monta dans sa chambre. Elle se changea puis prit son sac après avoir mis ses vêtements dedans. Elle fini par redescendre voir son mentor. Elle le regarda, cherchant son regard, le sien étant un peu moins perdu maintenant qu'elle comprenait. Elle tenta de sourire, mais abandonna. Elle lui parla alors de cette voix douce et claire qui était un peu plus la sienne que celle remplie de colère qu'elle avait depuis quelques années.

Je ne m'en vais pas pour de bon, j'ai laisser des trucs dans ma chambre. J'ai besoin d'aller voir... ma famille et de réfléchir. J'ai besoin de retrouver un peu de cette Princesse de Waco. Tu as raison 3 petits mots n'es pas suffisant, je devrais le savoir depuis le temps. Mais avant de partir je veux que tu saches 3 choses et écoute les bien. premièrement, j'ai faillis mourir, par ce que je n'étais qu'une jeune élève voulant un peu trop impressionner son mentor et non pas par ce que tu n'étais pas assez rapide. Deuxièmement, je savais que mes sauveurs avaient été envoyé par toi, mais se n'était pas d'eux dont j'avais besoin... N'y que je voulais près de moi. Et finalement, moi aussi je t'ai peut être un peu trop laisser entré dans mon coeur...

Sur ce elle sortie de la maison sauta sur sa moto et partie. Elle roula comme une cinglé jusqu'à son royaume... Le club à Waco. Le voyage lui prit 2 jours, elle arrêta quelques heures pour dormir et manger, mais sans plus, voulant trop arriver à la maison... Chez elle. Lorsqu'elle fut devant la porte les larmes se mirent à couler d'elle même. Elle frappa 4 grands coups avec un petit entre chaque, comme lorsqu'elle était petite et qu'elle ne voulait pas interrompe quelque chose, c'était le code. La porte ne mit pas longtemps à s'ouvrir, sur de gros baraquers qui la firent entrer en la serrant contre eux. La princesse était de retour chez elle. Becky ne resta pas bien longtemps, ne prenant que quelques jours pour être avec les siens et réfléchir. Sans le nommer, elle parla de ce qu'elle ressentait et expliqua très vaguement ce qui était arrivé pour qu'elle soit ainsi. Le jour du départ son père vint la voir pour lui dire au revoir. Byck, je veux te parler au moins 1 fois par semaine et je veux entendre plus que 3 petits ses trois fichus mots, si non j'appelle Hunter et je lui dit de te botter le derrière, est ce que ses claire?

Les yeux de Becky s'agrandirent lorsqu'il parla de John. Elle regarda son père qui ne lui fit qu'un sourire comme réponse. Elle se dit que finalement un père savait vraiment tout Lorsqu'elle sortie de Waco sur sa moto, c'était le cœur serein cette fois.

Elle stationna devant la maison de John cette fois, ne sachant pas si elle était toujours la bienvenue. Comme elle descendait du véhicule, elle entendit des aboiement. Se tournant le voisin de Jack la regardait tentant de retenir son chien. Souriante Becky se dirigea vers le chien. Bonjour... M. Carter ses bien sa? Bonjour Princesse Souriante elle caressa la bête. Vous êtes l'amie de John ses bien cela? Becky hocha la tête, puis se relevant elle souri au monsieur. Puis retourna vers la maison. Bonne journée monsieur Carter. Puis devant la porte elle prit une grande respiration et frappa.

Bougeait-elle? Respirait-elle? Je ne le savais trop pris dans ma colère. J'étais vibrant de rage, j'avais chaud comme jamais je n'avais eu chaud dans ma vie. Elle était silencieuse et sérieusement s'il fallait qu'elle parle je ne sais pas ce que j'aurais fait. Je n'avais pas remarqué qu'elle avait levé la main. Le coup dans le mur me fit mal mais je ne le senti pas tout de suite. Je montai et je fini par envoyer balader de repas sur le mur dans un cri de rage. Je ne sais pas combien de temps je suis rester au comptoir lunch la main sur un sac de glace, mais assez longtemps pour que Becky prenne ses effets sans que je m'en rende compte. J'avais le regard dans le vide la main sur la glace indifférent à ce qui pouvait se passer autour de moi.

Quand la voix de Becky se fit entendre je levai un regard vide vers elle. J'entendais ses mots mais mon regard, mon intérieur était mort. Cependant je relevai la tête quand elle dit que c'était moi quelle voulait à ses côtés et que elle aussi avait trop laisse entrer dans sa tête. Je rêvai là ou j'entendais le son de sa voix d'autrefois? Mon visage était stoïque mais dans mon coeur je me sentis coupable. Peut-être aurais-je dû lui dire avant. J'aurais pus lui dire d'attendre, qu'on discute mais... je ne parle pas. En fait là je n'avais plus de mots moi qui était si peu bavard d'habitude. Cependant elle quitta et suite à son départ  je poussai un long soupir et fermai les yeux tentant de reprendre le contrôle de moi-même, ma tête, mon cœur, mon être entier.

La semaine passa lentement et je retrouvais le calme de la maison. Je repris mes habitudes également. Entrainement, boulot de resto, parler avec mon voisin et son stupide petit chien. J'avais bandé ma main m'ayant fracturé deux jointures. Trois jours après qu'elle soit partie j'eus un téléphone de son père qui sembla soulagé et me remercia de l'avoir ramenée. J'ai dû lui dire qu'elle était allée de son propre chef et que ce n'était pas mon idée. le "Oh... je vois" que j'entendis me fit comprendre qu'elle allait pas encore bien. Mais celui-ci me remercia simplement avec "Parfait Hunter". J'avais eu un contrat a la fin de la semaine et je dois dire que avec une main fracturée ça n'allait pas bien. Là j'étais en congé et je préférai aller cacher l'objet de ma colère en plâtrant le tout.

Dans la cave, je n'entendis pas les coups à la porte. Une fois le trou bien bouché je vis que j'avais les mains pleines de plâtre. Je mis le ventilateur pour que ça sèche plus vite et remontai me décapsuler une bière j'eus même pas le temps de prendre une gorgée que j'entendais des coups à la porte. Je posai la bouteille sur le comptoir-lunch et me dirigeai vers la porte que j'ouvris lentement.

- Lutine?

Bon elle m'avait dit qu'elle reviendrait mais je m'étais un peu fait à l'idée qu'elle ne reviendrait pas. Je restai les yeux sur elle quand je vis le regard trop curieux de mon voisin. Ah... sérieusement il m'énervait celui-là. Je me tassai pour la laisser passer et un dernier regard au voisin et je fermai la porte. Sans un mot, fidèle à mon habitude, je retournai au comptoir quand mon téléphone sonna. Pas celui de la maison mais mon cellulaire de "mission". Je fronçai les sourcils et répondit

- Hunter. Oui elle vient tout juste de passer la porte.... Quoi? Bien... oui.

Je refermai le téléphone et le mit dans ma poche. La main toujours bandée je posai mon regard sur elle.

- Ton père voulait vérifier que tu sois bien arrivée. Alors ton escapade à Waco?

En fait son père m'avait surtout demander d'en prendre soin pour qu'elle redevienne, et je cite, "notre princesse". J'ai du me retenir de rouler des yeux mais bon comme je l'aimais bien je lui avais dit oui. Cependant ce bout là ne m'appartenait pas. Je pris deux comprimés anti-douleur que je fis passer avec une rasade de bière. Là si elle venait me l'enlever ça irait mal.

Pendant la semaine avec ses proches, la tempête c’était calmé en elle, laissant place à quelque chose qu’elle ne reconnaissait pas. Elle ne ressentait plus vraiment de colère, seulement une tristesse de ne pas avoir su la véritée avant. Le fait qu’il lui ai enfin tout dit l’avait calmé, mais apprendre qu’il l’avait aimé la faisait souffrir. C’était surtout le fait qu’il avait utilisé le passé pour le dire qui l'affectait.


Le coeur battant la chamade Becky prit une grande inspiration et frappa à la porte après avoir dit bonjour au voisin. Elle attendit quelques minutes puis frappa à nouveau. Elle allait faire demi tour et retourner à sa moto lorsque la porte s’ouvrit. Un petit sourire timide apparut sur les lèvres de Becky lorsque la porte s’ouvrit et qu’elle vit John. John.


Il mit un certain temps avant de la laisser entrer, la fixant. Le sourire de Becky se fit moqueur en comprenant qu’il était surpris. Il finit par se pousser afin de lui libérer le passage. As-tu toujours une petite place pour une sans-abri?

Elle le suivit jusqu’à la cuisine et l’observa alors qu’il répondait au téléphone. Sale et un pansement au poignet, il n’avait pas vraiment bonne mine, ce qui la désola. En soupirant elle roula des yeux en comprenant que c’était son père au bout du fil, même si il n’était pas difficile de voir que ça ne lui déplaisait pas cette petite attention de sa part. Elle attendit patiemment qu’il est terminée, finissant par relever les sourcils, trouvant la conversation longue. C’était… Disons qu’il était temps que j’y aille. Tu te rends compte que personne n’avait tenue les inventaires depuis que je suis partie? Elle réalisa qu’elle parlait pour absolument rien dire, mais c’était plus facile à dire que, bah tu sais une fois que j’ai eu terminée de pleurer j’ai beaucoup réfléchi à tout ce que tu m’as dit… Et toi ta semaine? Désignant le frigidaire du menton elle regarda John. Je peux?


Alors qu’elle se servait une bière, son portable de mission sonna. Beck … Pardon? … Tu te fou de ma gueule là! … Écoute bien d’accord et dit moi ce qui ne fonctionne pas. T me dis que tu m’as appeler par ce que tu sais que Hunter en personne m’a entraîné, et ses pour me demander de faire SA comme mission? … Ouais ses sa. … Trouve toi une escorte de confiance et elle fera très bien l’affaire. Sur ce, elle raccrocha rageuse. John avait beau lui avoir appris à ne pas prendre certain contrat, ce genre il n’avait pas pu la préparer à ceux là même si elle n’en aurait pas vraiment eux besoin.

Retournant son attention sur le bandage sur la main de John, son petit sourire, presque timide apparut. Tu veux que je jette un oeil? Elle était persuadé qu'il refuserait, mais tenait à lui proposer tout de même. Elle en avait vue de toutes les couleurs avec le club et avait ses petits trucs pour soigner.

Bon oui elle m'avait dit qu'elle reviendrait mais Est-ce que j'y croyais? Plus ou moins. En fait moi je m'étais plutôt mis en tête qu'elle ne reviendrait pas. J'étais surpris oui mais le regard curieux, trop même, du voisin me fit bouger. Je crus déceler une intonation dans son "John" qui était un rappel du passé. Mais sa question me fit pencher légèrement la tête sur le côté à peine un iota de mouvement. Elle se foutais de moi là? C'est bien elle qui a dit qui reviendrait et qui avait laisser des effets dans sa chambre non?

- Tu as dit que tu reviendrais non? dis-je froidement

Quand mon téléphone sonna je fus surpris d'entendre la voix du chef des motard et mon regard se porta automatiquement sur la jeune femme qui soupira en roulant des yeux mais je la connaissais alors je savais que ça lui faisait plaisir au fond que papa appelle. Je ne lui rapporterais pas le restant de la conversation. Comment je faisais ça moi lui "ramener" sa princesse? Il le sait que je suis pas un de ses lopettes qui rampe aux pieds des filles. Mais bon... autant essayer mais si elle ne veut pas je fais quoi? Je lui pointe un flingue entre les yeux en lui disant de se mettre un sourire dans le visage? Je pris une longue rasade ma bière en l'écoutant me dire... bah des banalités en fait. Au fond je m'en balançais totalement de ce que le club faisait ou pas sans elle. Quand elle me demanda comment moi ma semaine était je figeai ma bouteille sur les lèvres. Mais je fini mon geste de prendre une gorgée et la posai lentement sur le comptoir en me passant un langue sur les lèvres.

- J'ai bossé au resto et j'ai eu un contrat à la fin de la semaine. Là je plâtrais.

Avais-je vraiment besoin d'expliquer? J'étais pas fier de ma réaction ni de ce qui étais sorti de ma bouche. Je lui avais dit. Je lui avais dit que je l'avais aimé, en fait je me demande même si je ne l'aime pas encore. Mais bon je lui avais tout dis. Que j'avais osé la laisser entrer dans mon corps, de la laisser m'habiter au point que je failli à ma propre mission personnelle, soit la protéger. J'allais certainement pas lui dire tout ça non plus. Je ne savais même plus où j'en étais non plus. Quand elle me pointa le frigo du menton pour me demander si elle pouvait.

- Tu sais où c'est.

Son téléphone sonna et je l'écoutai parler. Je plissai des yeux en l'entendant et surtout en entendant mon nom et je la regardai. Je lui avais appris à prendre des missions à la hauteur de sa capacité. Ne pas prendre un truc où elle serait certaine de se faire buter et SURTOUT s'assurer que c'était des racailles et non pas une femme jalouse voulant simplement se débarrasser d'un rival. Ceci me fit plaisir à entendre qu'elle se respectait assez, ou du moins assez ce qu'elle faisait pour refuser ceci. Ça me flattait vraiment je fis un sourire en coin trop fier de moi. Au moins il y avait ça de clair dans ma tête. Avais-je quelque chose à ajouter? Quand elle me demanda de regarder ma main je perdis mon sourire mais la tendit quand même ma main.

- Il y a tout ce qu'il faut dans la salle de bain.

Tout le long du retour, elle avait cherché ce qu’elle lui dirait et voilà que c’était de véritables stupidités qu’elle réussissait à demander. La réponse de John sur le fait qu’elle avait dit qu’elle reviendrait la saisie, enfin surtout son ton froid. Soupirant elle secoua la tête espérant faire revenir un peu de pensés sensé. Malheureusement, elle ne put que déblatérer sur l'inventaire du club lorsque John lui demanda comment avait été son escapade chez elle. Cependant, c’était préférable de dire n’importe quoi plutôt que ce qu’elle avait réellement fait la plupart du temps, C’est à dire pleurer.

Lorsqu’elle lui retourna la question sur sa semaine, la réponse de John fut rapide. Elle n’eu cependant pas à l’interroger afin de savoir ce qu’il plâtrait. Elle perdit son sourire et la petite lueur s'éteignit dans son regard à se souvenir. Elle chassa se souvenir en lui demanda si elle pouvait se servir une bière. Au moment même où elle l’ouvrit, son portable sonna. Elle jeta un rapide coup d’oeil à son mentor en mentionnant son nom. Alors qu’elle racrochait rageusement son téléphone et le déposait elle rencontra le sourire de son mentor. Instantanément, la petite lueur reparue dans son regard ainsi que timide sourire sur son visage.

Elle gacha cependant tout en proposant de jeter un oeil sur la main blessé de John.Elle défit doucement le bandage de John et fronça les sourcils à la vue de la fracture. Il devait certainement c’être servie de son poing pour qu’elle soit encore aussi enflé. Elle prit finalement de la glace et la déposa doucement sur la main meurtrie. S’est certainement fracturé, et le coup que tu donné dernièrement n'a rien arrangé. Il faudrait un plâtre en temps normal, mais je vais retourner voir ce que je peux trouver pour immobiliser tes doigts. Elle avait parlé d’une voix douce, trouvant soudainement étrange de le toucher si doucement quand en temps normal elle ne le touchait que pour s'entraîner, donc le frapper. Elle fila donc à d’un pas rapide dans la salle de bain et revint quelques instants plus tard avec le nécessaire.

Ok la transition n'était pas totalement faite mais la petite lueur et le ton de voix qu'elle avait parfois me disait qu'elle redevenait peu à peu celle qu'elle était. J'étais vraiment fier d'elle et de ce qu'elle était devenue. Oui je perdis vite mon sourire. Je ne voulais pas nécessairement qu'elle regarde mais c'était plus fort que moi je lui tendis ma main blessée. Ce qu'elle me dit ne me réjouissait pas bien au contraire mais c'était le prix à payer pour avoir péter un mur.

- Ça veut dire plus de contrat pour un bout alors.

Espérant que je n'ai pas d'appel car ils devront soit en trouvé un autre ou attendre que j'aille mieux. Pendant qu'elle partie à la salle de bain je fis le tour du comptoir et allai m'asseoir sur une des chaises sachant que j'en aurais pour un bout. Quand elle m'avait touchée, j'avais encore une fois senti ce frisson en moi. Quand elle revint je la laissai faire un moment. Il fallait que j'ouvre la bouche elle allait pensé que je suis en rogne encore.

- Lutine je...

Je me pinçai les lèvres. Je n'avais jamais fait vraiment de compliments à la jeune femme et la il me semblait étrange de lui en faire un en ce moment.

- Je suis fier de toi. Tu as refuser un contrat qui n'était pas pour toi. Et ça me fait plaisir que tu es retenu ça.

J'avais les yeux sur ma main et je les remontai lentement à ceux de la jeune femme. Pour une rare fois je ne voulais pas qu'elle me craigne ou es peur de moi. Elle était une des seules à vraiment me tenir tête et à mettre son pied à terre quand il le fallait. Sans un mot de plus je la laissai faire le pansement attentif à ce qu'elle faisait. Parfois je lui jetai un oeil et regardai son profil doux. Non je ne pouvais pas. J'étais trop vieux pour elle et elle trouverais sûrement mieux que moi.

- Oh et euh... merci pour le bandage. J'avoue que... ce n'était pas trop brillant de faire mon contrat avec la main en bouillie.

Je plantai mon regard dans le sien vraiment reconnaissant. Reconnaissant qu'elle soit revenue ici, content de voir cette étincelle dans les yeux.

- Mais je ne pourrais pas cuisiner....

Avec une main en moins c'était plutôt difficile surtout que j'arrivais à peine à la bouger et avec toutes les coulera qu'il y avait en plus...

Becky fit un sourire désolé à John sachant très bien ce que ça pouvait faire, de ne pouvoir faire son travail pendant un certain temps, dû à une blessure. Si tu fais attention et que tu me laisse m'occuper de ta main, ça ne devrait pas mettre longtemps à guérir. Elle en avait vu de toutes les sortes et avait soigné plusieurs fois ce genre de fractures avec les gars de club.

Elle fila à la salle de bain cherché ce que ça lui prendrait pour soigner sa main. Elle revint rapidement et commença à placer ce dont elle avait besoin sur le comptoir entre eux. Elle glissa ensuite sa main sous celle de John et passa doucement mais fermement son pouce sur la fracture afin de s’assurer qu’il n’y ai rien de déplacé. Elle n’osait le regarder morte de trouille d’y voir un regard de colère. Lorsqu’elle l’entendit dire son surnom, par contre, elle leva les yeux, mais les rebaissa rapidement en le voyant pincer les lèvres, étant certaine qu’il allait lui reprocher quelque chose. Elle figea et remonta son regard dans celui de John en entendant le compliment. Elle fouilla son regard cherchant une lueur de moquerie, mais réalisa qu’il était sérieux. Je… J’ai eux un bon prof. Elle sourit un peu gêné puis retourna son attention à la main de son mentor.

Elle contourna ensuite le comptoir pour aller se planter debout à côté de lui et d’être plus à l’aise de faire le bandage. Elle s’obligeait de ne pas le regarder, n’y de penser à ce qu’elle faisait. Son cœur battait la chamade mais elle l’ignorait aussi. Il avait été clair et elle ne voulait pas se faire d’idée ou se laisser envahir par les sentiments à nouveau. C’était du passé, il l’avait dit lui-même donc c’était trop tard. Lorsqu’elle l’entendit le remercier elle releva le regard vers le sien. Souriant à nouveau, elle se sentie pendant une seconde la Becky d’avant, celle qui n’avait jamais eux mal, celle dont les yeux étincelait d’amusement et d’énergie. Elle doutait que l’étincelle ne revienne jamais aussi brillante qu’avant, mais elle espérait un jour ne plus ressentir le trou dans son cœur. Elle laissa aller un petit rire, petit, mais clair et vrai. Un son qu’elle n’avait pas entendu depuis un bon moment. Je me débrouille pas trop mal en cuisine, je devrais être capable de faire des repas pour deux un certain temps. Elle commença ensuite à ramasser les choses sur le comptoir.

Oui bien j'avais déjà été blessé je suis pas invincible non plus. Des membres cassé, des cicatrices en fait... je pense que je pas mal tout eu comme blessure. Je me suis pas mal toujours soigné seul. Enfin pas tout le temps pour les plus grave j'allais à l'hôpital. Mais là c'était autre chose je m'étais emporté perdu le contrôle de moi-même. J'étais un peu perdu dans mes pensées et dans mes sombres souvenirs quand elle me dit que si j'étais tranquille ça devrait guérir rapidement.

- Mouais... sûrement...

Puis bon c'est pas comme si j'étais d'un naturel extraverti aussi. Je restai donc sagement tranquille sur ma chaise la main à plat sur le comptoir. Je senti sa main sous la mienne et je dois dire que ça ne m'a pas laissé indifférent. Bien au contraire mais je restai de marbre avalant difficilement. Ce pendant la petite pression me fit grimacer de douleur. Oui bien dur à cuir tant qu'on veut un truc cassé ça fait mal.

Quand elle fit le tour du comptoir pour venir près de moi je sentais mon coeur s'affoler mais je contrôlais du moins l'extérieur. Je pouvais sentir cette odeur d'air frais et de poussière mélangé à son parfum. L'odeur qu'elle avait quand elle revenait de moto. Je restai sage le temps qu'elle finisse mon bandage quand je lui dit que je ne pourrais pas cuisiner. Son rire clair me fit redresser la tête. Il y a tellement longtemps que je ne l'avais pas entendu!

- Bon bien... c'est réglé alors.

Je me relevai et je dois dire que le bandage était solide et beaucoup plus serré que ce que j'avais pus faire à une main.

- Tu m'excuse mais je vais aller me laver.

J'allais entrer dans la salle de bain mais de devoir passer devant elle en serviette me fis tourner les talons et je montai aller ma chambre prendre quelque vêtements. Je redescendis et allai aller la salle de bain ou je m'en fermai en verouillant la porte. Bon je pourrais pas prendre de douche alors allons pour un bain.

La journée passa lentement. Je cherchai toujours quoi lui dire. Pendant que j'étais momentanément handicapé je la laissais faire le repas qui somme toute était pas dégueulasse. Je fit un tour au resto veiller à se que tout aille bien avant de revenir et venir m'écraser dans un canapé devant la télé. Un truc me chiffonnais pas grand chose un mini truc.

- Il te voulait quoi le mec se matin pour que tu refuse?

Je tournai mon regard inquisiteur vers elle. Oui j'aurais pus lui démaner avant mais je ne savais plus où j'en étais. Pour une fois dans la vie je cherchais quoi dire, quoi faire... ça m'énervais en fait.

- Alors?

Pendant qu'il était allé prendre un bain, Becky était monté porter son sac et préparer sa chambre. Les pensées tourbillonnent dans sa tête. La réaction de John lorsqu’elle avait rie, le fait qu’elle avait rie, l’effort qu’il faisait pour lui parler, la proximité entre eux alors qu’elle soignait sa main… Alors qu’elle redescendait, son portable de mission sonna. Elle jeta un rapide coup d’œil voir si John était près et répondit. - Beck … D’accord … Pourquoi? … Oui, je sais, oubli pas que ses lui aussi qui m’a apprit! … Qui? … Ou? … Quand? … Non mon vieux tu connais mes tarifs! … Oui sa va, envoie la photo j’y serai. Elle raccrocha en soupirant.

Elle allait avoir une journée chargée, mais bon, elle ne pouvait pas refuser un bon contrat non plus. Elle fit le repas puis pendant qu’il était au resto descendit dans le gym. Elle fit un entrainement intense, étant donné qu’elle n’en avait pas fait de la semaine. Elle était raquer et ses gestes étaient moins coordonnés. Elle fini par remonter filer sous la douche, mettre les vêtements adéquats et sauter sur sa moto. Elle avait John en tête tout le long de la route. Elle était bien consciente des efforts qu’il faisait pour lui parler et ce disait que c’était étrange de sa part d’être aussi… Gentil? Le contrat se déroula finalement bien, excepté que le type était beaucoup plus baraqué que prévu et qu’il réussi à l’atteindre avec un couteau au cou. La blessure n’était pas profonde, une simple égratignure.

Elle prit soin cependant de ce détacher les cheveux pour la cacher avant d’entrer dans la maison. Elle était arrivé presque en même temps que John et se laissa tomber sur le canapé en même temps que lui. Elle fronça les sourcils en entendant la question. Que j’emmène quelqu’un dans mon lit afin d’avoir des informations. Elle remarquait l’effort qu’il faisait et se doutait d’à quel point ce devait être énervent pour lui de faire la causette. Elle le regarda petit sourire aux lèvres. Écoute, je ne sais pas pourquoi tu fais sa, quoi que je ne m’en plein pas non plus ses très gentil, mais si sa t’énerve ne te sens pas obliger de me faire la conversation. Si tu veux parler, parle, si non… Je me suis habitué. Ne te torture pas pour moi d'accord? Elle rie à nouveau afin de montrer que ce n’était pas une pique, mais un fait. Elle trouvait adorable le voir faire, mais si il n’était pas à l’aise de le faire, pourquoi se torturer?

Je partit pour le resto vérifier les comptes, les salaires, les commandes... enfin vous voyez les trucs chiants à faire. Encore heureux que je sois gaucher car avec ma main j'aurais vraiment pu rien faire. Je passai un bout de soirée au resto et revint à temps pour les informations. Oui je suis régler comme une horloge. A peine avachi sir le canapé àe demander quoi dire en sa présence je jugeai important de m'informer de l'appel qu'elle avait refusé. Quand je sus la raison de l'appel je tournai un regard noir vers elle. Non ça non! J'avais le regard flamboyant me retenant à grand peine de ne pas lui demander qui avait passer cet appel pour que j'aille lui foutre la plus grosse leçon de sa vie.

- Quoi? Et il sait que c'est moi qui t'ai entraîné. Il est con ce pauvre type! Jamais tu m'entends Becky! Jamais j'apprends que tu as fait ça...

Ma main gauche se crispa sur le canapé beige. Que j'en vois un autre lui offrir un truc pareil! Il allait savoir pourquoi on m'appelait Hunter. Quand elle me dit que je n'étais pas obligé de lui faire la conversation je haussai un sourcil.

- Je pense que je suis assez grand pour savoir ce que j'ai à faire. Et en passant... tu as accepté un co trait trop gros pour toi?

Je me penchai vers elle et tassai une mèche de cheveux découvrant ainsi sa blessure.

- Tu es très mauvaise pour cacher tes blessures. Alors?

Je plantai mon regard noir dans le sien. Ouep l'émeute était de retour. Mais il n'était jamais très loin en fait. Elle pensait réellement que je ne m'en rendrais pas compte?

Lorsque John avait demandé ce quel était exactement le contrat qu'elle avait refuser dans l'après midi, Becky avait répondu d'une phrase simple, mais qui disait tout. Ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait demander d'exécuter ce genre de contrat et elle savait très bien que ce ne serait pas la dernière. Elle ne s'attendait cependant pas à cette explosion de colère. Elle sursauta, levant les mains en signe de paix. Est ce que j'ai simplement semblé vouloir peut être accepter le contrat. Et de toute façon tu ne m'a pas entrainé pour exécuter ce genre de mission à ce que je sache.

Becky lui avait dit moqueuse qu'il n'était pas obligé de lui faire la conversation si vraiment il ne voulait pas, mais elle aurait mieux aimer garder le malaise qu'elle ressentait devant cette gentillesse, plutôt que de le voir de nouveau bourru et en colère. Elle poussa un soupire et voulu se lever pour aller se chercher une bière, mais stoppa son mouvement en entendant sa question. Son coeur accéléra lorsqu'il se pencha vers elle pour découvrir la petite coupure.

Son sourire s'effaçait peut à peut sentant la tempête arrivé. Elle chercha quoi répondre à son mentor, sachant très bien que la réponse, c'est dû à un mélange de, je ne me suis pas entrainé de la semaine, je suis un peut trop préoccupé et il était 2 fois plus gros que supposé, allait surtout faire en sorte qu'il l'étripe. Elle préféra le regarder dans les yeux et tenter de clore rapidement le sujet. J'ai fait une connerie ses tout, j'ai trop protégé ma gauche laissant libre ma droite. C'était malheureusement une partie de la vérité, elle avait trop tendance à protéger sa fichue cicatrice en libérant l'autre côté. Elle avait eu dans l'intention de demander à son mentor de l'entrainer à se sujet, mais elle en avait pas eu l'occasion depuis son arrivée, et maintenant avec sa main blessé... D'ailleurs, je devrais aller désinfecter ça...

Quand elle me répondit les mains dans les airs en me disant qu'elle n'avait même pas songé à accepter je desserai les mâchoires. Ma main ne se détendit pas pour autant. Je maudissais celui qui y avait même pensé. Je ne l'avais pas entraîner pendant tout ce temps pour qu'elle passe pour une fille facile. Ok oui j'avais un soupçon de jalousie maise l'avouer était avouer que je voyais plus en elle.

- Si tu as une autre offre comme ça tu me le dis. Compris? BORDEL!

Je me tripotai la lèvre quand je me décidai à lui demander si elle avait accepter un contrat pour elle. Mais elle me donna l'excuse facile qu'elle avait laisser sa droite ouverte. Je poussai un soupir las. Mais elle se leva pour aller désinfecter sa plaie. Je la suivit du regard avant de me lever à mon tour. J'allais la rejoindre à la salle de bain.

- Tu me dis pas tout toi. C'est trop facile de dire que tu as laisser ta droite ouverte.

Je m'appuyai sur le cadre de porte et croisais les bras... enfin j'essayais. Et là regardai longuement. Non elle me cachait quelque chose. Ça se voyait je le sentais.

- Alors tu me le dis ou il faut que je t'arrange les mots de la bouche?

Elle regarda son mentor ne comprenant pas trop d'où lui venait cette soudaine rage. Elle n'avait que reçu une offre comme elle en recevait fréquemment. Elle le regarda fronçant les sourcils. Puis soupira, si il insistait, pourquoi lui refuser. Si tu y tient, mais j'en reçois assez fréquemment...

Becky cru ensuite se tirer d'un mauvais pas en disant à John qu'une partie de vérité sur le fait qu'elle est été blessée puis avait filé à la salle de bain pour désinfecter la coupure. Elle avait toujours bien su mentir, mais avec John il y avait toujours ou presque un petit quelque chose qui faisait en sorte qu'il découvrait la supercherie, c'était pour cette raison qu'elle avait dit une partie de vérité espérant que sa passe. Elle sursauta légèrement lorsqu'elle l'entendit parler. Elle lui jeta un regard en soupirant et poursuivit de nettoyer sa blessure. Elle n'allait certainement pas lui révéler ce qui avait fait en sorte qu'elle se fasse blesser. Lorsqu'il la menaça de lui arracher les mots de la bouche elle alla se planter directement devant lui, croisa elle aussi les bras et leva la tête regardant John droit dans les yeux. Et qu'est ce que tu fera? Sérieux j'ai fait une connerie ses tout... Maintenant est ce que je peux aller me chercher une bière s'il te plait? Elle avait parlé avec toute l'arrogance qu'elle avait eux jadis lorsqu'elle lui tenait tête lors d'entrainement... Et qu'il finissait toujours par avoir ce qu'il voulait.

Quand elle me dit que ce n'était pas la première fois qu'elle recevait ce genre d'offre je sentis mon souffle me quitter et mon cœur s'arrêter de battre. Je plantai un regard lourd de rage sourde et de colère profonde. Je buterais celui qui oserait encore une fois lui offrir un contrat pareil. Protéger Becky oh que oui c'était maintenant vital, ma mission personnelle en fait. Mais je n'osais ajouter rien de peur d'exploser et prendre son téléphone de force et de fouiller dedans et aller péter la gueule à se gros connard. Je la laissai se lever sans rien dire mes yeux sur elle comme une proie.

Je me levais lentement et doucement et lui dit simplement qu'elle ne me disait pas tout. Oui d'habitude elle mentait bien mais là... je sais pas c'était trop évasif. Le truc que je lui disais toujours, en gros de la merde. Je m'étais adossé au chambranle de la porte les bras croisés du mieux que je pouvais du moins. Au son de ma voix elle sursauta mais je ne la lâchais pas du regard. Elle me regarda simplement mais quand je la menaçait de venir lui arracher les mots de la bouche elle se planta devant moi les bras croisé me défiant du regard. Je lui servit un regard sévère me redressant devant elle. Non elle se moque de moi là? Elle me défiais vraiment là? Elle avait quoi cette fille à toujours me défier, me tenir tête. Sérieusement elle me gonflait!

- Non. Tu ne sortiras pas d'ici avant que je sache. Et... je sais toujours Byck. Cette... connerie c'est pas seulement que tu as laissé un coté ouvert.

Les bras toujours croisés je dardais mon regard sur elle. Je l'étudiai minutieusement mes yeux parcourant chaque micro-parcelle d'elle. Je l'avais entrainé, côtoyer, appris à m'exaspérer. Mais là elle se moquait de moi, me défiais, me narguais.

- Il y a plus que ce que tu dis. Alors tu me dis ou on reste ici toute la soirée? Je me fous pas mal de rester là. Au pire je t'attache pour ne pas que tu bouge... Et tu le sais que je suis capable Byck.

J'étais calme, trop calme en fait. En fait les seules fois où elle m'avait vu comme ça c'est simplement avant de donner la dernier châtiment à quelqu'un, en gros la mort. Étrangement à l'intérieur de moi rien ne bouillait j'étais.... vide.

Se redressant de toute sa petite taille Becky se planta devant son mentor, le provoquant et en lui demandant de la laisser passer. Bon elle savait que ce n’était pas la meilleure des idées, mais elle n’avait pas vraiment prit le temps d’analyser la situation ne cherchant qu’à faire ne sorte de ne pas répondre à sa question. Elle perdit vite confiance en entendant sa voix, reculant même d’un pas en l’entendant l'appeler Byck. Elle garda cependant le silence et ne détourna pas le regard. Il était hors de question qu’elle parle, pinçant même les lèvres afin de ne pas parler.

Elle ne voulait pas lui dire, pas maintenant, elle était épuisée et n’avait pas envie de subir les représailles de son mentor. Elle était parfaitement consciente de la stupidité de son geste. Si elle lui disait qu’elle ne c’était pas entraîné de la semaine, il voudrait savoir pourquoi et très franchement elle aimait mieux garder le silence sur son occupation à Waco. Elle haussa les sourcils en l’entendant dire qu’il l'attacherait. Tu n’oserais pas?

Elle recula finalement d’un autre pas en l’entendant de nouveau l'appeler Byck. Instinctivement, ce s'entend menacer, elle évalua la situation, vérifiant chacune des ouverture pour fuir. Il n’y en avait finalement qu’une seule façon pour elle de sortir et il y avait un sacré colosse devant. Finalement elle soupira et baissa la tête, espérant que ce qu’elle allait dire suffirait. Après deux jours de moto, je suis exténuée et courbaturée et le type était deux fois plus gros que prévus, ajoute à ça que je protège toujours ma gauche plus que ma droite, et bien ça donne cette jolie petite égratignures de rien du tout… Elle le regarda dans les yeux et attendit le verdict espérant qu’il ne se doute pas qu’il manquait une ou deux donné au problème. Maintenant s’il te plait, est ce que je peux passer. Son histoire de l’attacher l’avait angoisser plus le fait d’être prise dans un salle de bain avec son mentor aussi calme, ne lui plaisait vraiment pas.

Je ne sus si c'était mon ton de voix ou le simple fait que je l'appelais Byck d'un ton dur qui la saisit mais je vis un soupçon de peur dans son regard et elle recula d'un pas. Qu'elle arrête de me prendre pour un pauvre con merde! Je lui dit de me parler, de me dire la vérité. Car oui si vous voulez me faire sortir de mes gonds dites moi des mensonges en pleine figure. Là je savais qu'il y avait autre chose et que de ne rien dire serait pire pour elle et elle le savait. D'ailleurs je lui dis que si elle ne disais rien on resterais là et que au pire je l'attacherais pour obtenir ce que je voulais. Quand j'entendis sa question pointé de panique je relevai le menton et une lueur de défi passa dans mon regard.

- Tu veux parier Byck?

Vraiment là? Elle me demandait sérieusement la question? Pour vrai là? Alors qu'elle savait pertinemment que même blessé j'arriverais à la coucher au sol en moins de deux. Bon ok avec difficulté mais à terre quand même. Je vis ses yeux évaluer les possibilités de sortie et instinctivement je me plaçai pour qu'elle n'ai pas le choix de me parler. J'haïssais quand elle jouait à la princesse avec moi. Putin que je détestais qu'elle me prenne pour le pire des ploucs. Finalement ravalant un peu difficilement elle m'avoua que le gars était plus gros que prévu et qu'elle était exténuée et courbaturée. Elle me demanda presque suppliante si elle pouvais y aller. Pendant de longues minutes je la regardais. Cependant je fini par me tasser et la laisser aller. Je la suivit tout aussi doucement. Nah... il y a autre chose et je le savais elle n'osais pas me le dire.

- Donc si je comprends bien. Tu as accepté un contrat alors que tu était fatiguée, courbaturée donc même pas au mieux de ta forme, prendre le risque de te faire trancher la gorge en plus de laisser ton coté droit ouvert.

Du haut de mon mètre quatre-vingt-six je la regardais sévèrement. contournant le comptoir lunch toujours le regard sur elle j'arrivais derrière elle et me penchai à sa hauteur.

- C'est bien ça que tu me dis là?

J'avais à peine chuchoter à son oreille. Lentement je sentis la colère gronder en moi. Je sentais ceci vibrer en moi tel un volcan. Elle me prenait pour le dernier des cons. Du plat de ma main saine je fourrai un claque sur le comptoir.

- Te fous pas de moi merde! Tu me prends pour qui?! Avoue au moins que tu n'a même pas toucher à une haltère à Waco! Sois au moins honnête avec moi! Putin tu pense vraiment que je ne sais rien bordel!

C'était visible à des années lumières qu'elle était pas en forme. Vraiment... elle me prenais pour un con! C,tait pas possible!

À la seconde ou il lui avait libéré le passage, Becky s’était faufilé jusqu’à la cuisine. Respirant un peu plus librement, elle se prit une bière et avait bu une longue gorgé. Alors qu’elle déposait sa bière, John arriva près d’elle. Au ton de voix qu’il avait, elle comprit qu’elle allait avoir des problèmes. Elle ferma un moment les yeux et les rouvrit comme il arrivait de l’autre côté d’elle et lui chuchotait à l’oreille. Heu… En fait heu… Elle sursauta tellement lorsque la main de John atterrit sur le comptoir qu’elle fut étonné de ne pas avoir fait un trou dans le plafond. Elle se recroquevillait à chacune des phrases qu’il prononçait apeurée. Elle ne chercha même pas à fuir, ne bougeant plus, n’osant même pas regarder John. Ma connerie à en fait été d’accepter tout bonnement le contrat… Je ne me fou pas de toi, je ne veux simplement pas en parler… Je n’ai rien fait à Waco… Je suis loin d’être en forme et j’ai besoin de réapprendre à fermé mes deux côtés et ne plus surprotéger le gauche... Elle leva sur lui des yeux apeuré, les souvenirs de sa semaine à Waco lui était pénible, elle ne voulait pas répondre à des questions. Juste se souvenir suffisait à enlever toute lueure dans les yeux de Becky. Elle avait passé la semaine à pleurer, sans presque rien avaler. Elle avait laisser couler les 5 années de torture qu’elle avait vécu et le fait d’avoir d’apprendre que John l’avait aimé. Elle fini par baisser le regard et bue une gorgée de bière attendant ce que son mentor lui réserverait pour avoir été aussi stupide.

Oui j'avais été menaçant, comme je pouvais l'être lors de mes missions. Lorsque je devais garder une personne et que je devais torturer. Je pouvais être sans pitié, froid, un homme sans peur et sans reproches, c'Est ce que j'étais. En fait non c'est ce que j'étais devenu. L'inquiétude se lu dans son regard quand je lui énumérai ce qu'elle me dit en lui nommant bien chaque chose. Je fini par faire le tour du comptoir lui chuchoter à l'oreille en soufflant sur ses cheveux. La claque sur le comptoir la fit sursauter violemment. C'est ça princesse... j'en ai marre que tu me prenne pour un con. Suffit. S'il faut cohabiter ensemble il va falloir que tu fonctionne selon mes règles. J'aurais pu lui crier dessus pour qu'elle me dise ce que je voulais savoir. Quand elle prit la parole toujours dos à moi c'était pour me rabâcher les même trucs qu'elle m'avait dit. Je grognai doucement. Sérieusement elle me gonflait solide!

- Becky merde....

Le " je ne veux pas en parler" me fit virer au rouge. Je la prit par une épaule et la tournai vers moi en la plaquant sur frigo. Je me tint devant elle tremblant de rage, presque à la limite de lui foutre une baffe. 'es yeux était noir comme la nuit, mes lèvres pincées en une fine ligne mince.

- Maintenant tu parle! Et je te jure Byck que si tu ne dis rien ça va aller très mal pour toi.

Je tentais de prendre sur moi mais merde!! Elle m'avait poussé à bout et parti une semaine et là elle revient fait une connerie qui aurait put lui couter la vie et "elle ne veut pas en parler" merde non! J'avais le souffle court et le cœur tambourinant dans ma poitrine.

- Tu voulais une réaction de moi et bien moi j'en veux une de toi mis à part cet air arrogant. Cet air de... de... de princesse! Ne me cache rien Byck... PARLE!!

Mon corps était tremblant, mon regard était à la limite de se que je pouvais endurer. Mes muscles tendus à l'extrême, les veines battant dans mon cou. Je serrai les mâchoires et me redressai lentement en la toisant de toute ma hauteur.

Becky avait répété ce que John savait déjà, ne voulant pas dire le pourquoi. Elle ne voulait pas parler de sa semaine à Waco. Elle ne voulait pas rouvrir la plaie, reparler de ce qui avait déjà été dit avec lui. qu'elle avait mal interprété les actions, qu'il l'avait aimé, qu'elle l'avait aimé, mais que comble de malheur elle l'aimait encore. Lorsqu'il la plaqua dans le frigo, elle souffla sous le choc. Elle se crispa en l'entendant la menacer en l'appelant Becky. Elle ne voulait toujours pas parler, mais son épuisement prenait le dessus. Elle en avait assez et ne voulait que reprendre des forces alors qu'il lui grugeait les dernière qu'il lui restait en la questionnant sur quelque chose dont ils avaient déjà parler et dont elle n'avait plus rien à ajouter, seulement l'encaisser. Que veux-tu savoir Hunter? Qu'une fois rendu la bas je n'ai rien fait d'autre que pleurer? Que je ne mange presque plus et que j'ai à peine dormi depuis notre discussion? Que je n'arrive plus à protéger ma droite par ce qu'on m'a eu à ma gauche? Pas que je l'oublie parfois, non, je n'y arrive plus. Que de t'entendre parler au passé... Elle n'avait pas terminé sa phrase n'en étant pas capable et sachant très bien qu'il comprendrait. Elle avait parler d'un ton calme, les yeux lancent des éclaires mais redevenue fatigué par la vie. Elle n'avait pas voulu en parler et lui en voulait d'avoir réussi. Elle était à nouveau démolie, se remémorant la discussion et la formulation au passé. C'était ce qui l'avait le plus souffrir, et ça l'inquiétait. Le regardant droit dans les yeux, elle respira à fond. Tu as su ce que tu voulais, maintenant lâche moi! Il n'y avait plus de s'il vous plait, juste un ordre dit sans aucune émotion. Par chance, elle n'avait plus de larmes à verser.

J'étais menaçant et sérieusement est-ce que je voulais en arriver là? Pourquoi a chaque fois il fallait qu'on se cherche qu'on tente de piquer l'autre pour qu'il réagisse? Tout simplement parce que nous étions semblable et différent à la fois. Deux âmes solitaire qui tentait de faire valoir nos droits. Je l'avais plaquer sur le frigo la poussant à me parler à me dire ce qu'elle ne souhaitait pas me dire. Faire exactement la même chose qu'elle m'avait obligé à faire.

Je vis son regard s'éteindre. Cette étincelle était partie une nouvelle fois. Mais dans l'état où j'étais je ne le remarquai pas vraiment. Elle fini par déposer les armes et me dire tout. Je tressailli quand elle m'appela Hunter. C'était signe qu'elle en avait marre. Chaque phrase me rentrait dedans. A cause de moi elle avait pleuré, n'avait papas manger. Quand elle parlait de ce que j'avais dit au passé toute ma fureur et ma colère s'envola. Qu'est-ce qu'elle voulait dire? Cependant ceci était un autre combat. Elle me dit que maintenant que je savais de la laisser tranquille. Je me tassai maintenant plus calme mais tout aussi blessé.

- Ça ne fait pas du bien hein? Ne refais jamais plus ce que tu as fait. Tu auras droit au même traitement.

Je passai devant elle simplement et pris les eacaliers. Je montai deux marchés et stoppai.

- Quand j'irais mieux on va avoir du travail à faire. Je vais me coucher... Bonne nuit.

Un dernier regard à la jeune femme et je regagnai ma chambre. Je mis un pantalon de pyjama et m'étendis dans le noir. Je fixai le plafond je ne sais combien de temps et pensai. Est-ce que nous serions capable de vivre sous le.même toit sans vouloir s'entretuer? Je restai là sur le dos fixant mon plafond. Ho que cette nuit serais toute sauf reposante

Une fois qu'il se fut tasser de devant Becky prit sa bière et la but d'un trait. Puis elle descendit au sous sol frapper dans le sac de frappe afin de faire sortir... Quoi? Elle n'avait plus rien réellement à faire sortir. Elle n'avait qu'une seule envie, prendre sa moto et tout simplement disparaitre, mais elle savait bien que ça ne donnerait rien. Elle fini donc par aller se chercher des vêtements et se coula un bain ou elle resta très longtemps. Les paroles de John lui résonnait toujours aux oreilles et elle serait les dents et se retenait à grand peine de ne pas monter direct et aller lui sauter à la gorge, sachant que sa ne mènerait à rien. Elle ne pouvait croire qu'il n'avait fait sa que pour se venger. Elle fini par retourner doucement à sa chambre ou elle se laissa tomber dans son lit, sachant qu'elle n'y dormirait pas. Au bout de quelques heures, elle fini par descendre au salon et couché sur le canapé, elle écouta la télé. Elle du finir par s'endormir à un moment, trop épuisée par les émotions de la journée. Elle se réveilla quelques heures à peine plus tard, monta s'habiller silencieusement et sortie courir après avoir laisser un mot sur la table. John, je suis sortie courir. Je reviens dans 1 heure ou 2 faire le petit déjeuné.

Je dormis très mal et ça c'est si j'ai dormi. Il semble que j'ai passer la niot à fixer le plafond, le mur, la porte. Je pense que je la guettais. Savoir quand elle viendrait se coucher et si elle irait bien. Pourquoi j'avais fait ça? En fait je le savais un peu. Ça m'avait fait mal, elle m'avait poussé à bout et je voulais lui faire voir quel effet ça faisait. Je fini par me lever et descendre m'attendant à la trouver à la cuisine mais tout ce que je vis fut une note sur le comptoir me faisant soupirer. Je levai les yeux vers l'horloge elle ne serais jamais de retour à temps! En roulant des yeux je me fis un bol de céréales que je mangeai avec un café en lisant mon journal. Ouais la cohabitation allait être difficile.

Je m'habillai et allai quitter quand je vis la note. En secouant la tête j'écrivis " Parti travailler. De retour ver 16hres" je pris mes clés et prit ma mustang coupé et allai vers mon resto. Je travaillai à la paperasse un peu la tête ailleurs. Je me demandais comment tout ceci allait se passer. Elle était une de seule qui me tenait tête, qui arrivait à me défier et sérieusement... ça me plaisais. Il fallait avoir du front pour le faire et elle avait ce caractère. Mon téléphone sonna et je le pria un peu embêter. Je n'étais pas en état pour une mission.

- Hunter, excuse-moi de te déranger. Comment ça se passe avec ma fille

- Comme d'habitude. Elle retrouve son caractère.

- Ha je vois... elle t'affronte?

- Comme vous dites.

- Bien. Écoute Je sais que se sera difficile mais... je sais que tu me ramènera ma princesse.

Je fermai les yeux et me frottais le front. Normal qu'elle me confrontai quand même son père l'appelait comme ça. Je lui certifiai que je ferais mon possible pour qu'elle redevienne celle qu'elle était. Je raccrochai en poussant un soupir. J'avais nul... voir si elle reviendrait comme ça avec ce que j'ai fait. Une jeune serveuse entra m'apportait un truc à dîner et c'est à ce moment que je réalisai qu'il était midi. Quand même les employés savent quand vous mangez c'est que vous êtes réglé à la seconde près.

Elle savait que son retour serait difficile et se demandait sérieusement pourquoi elle s'imposait ça. Elle n'avait qu'à prendre son sac et partir, mais la voix de John lui revint à l'esprit. Et pour aller où Lutine? Serrant le dents, elle couru de plus belle.

Lorsqu'elle vit le mot de Joh elle haussa les épaules et fit un peut de ménage dans la cuisine jetant un œil en même temps afin de vérifier ce qu'elle allait leur préparer à manger. Elle se demandait ce qu'elle allait faire, partir? Rester et lui tenir tête lui plaisait beaucoup plus, mais le prix à payer était élevé, et il finirait certainement par la tuer.

Elle finit par descendre au sous sol une fois la cuisine et le salon nettoyé. Elle fit une séance d'entrainement intense, mais fut dérangé par son portable. Coucou papa. Le regard vide elle s'efforçait de parler comme si de rien était, même si elle savait que sa ne donnerait rien. Non, ça va ... Oui le retour à s'est bien passé. ... Non je te dis, ça va, juste une mauvaise journée, comme je le pensait ce ne sera pas facile, mais tu me connais, si je réussi à faire tourner en bourrique un club complet par des beau yeux, je devrais au moins réussir calmer les choses avec lui. ... Peut être, mais ses le seul à me faire écraser donc... Elle changea de ton prenant un ton doux presque... coupable. Papa, merci de t'inquiéter pour moi, mais peux-tu arrêter de m'appeler princesse? ... Oui ne t'inquiète pas je vais remonter je te promet. ... Non je ne reviens pas, il est le seul à me botter les fesse assez fort pour que je remonte la pente et j'ai du travail à reprendre si on ne veut pas me retrouver morte. ... Merci papa. Oui dit leur coucou pour moi. Elle raccrocha et balança son téléphone dans la pièce, non ça n'allait pas et elle n'était pas certaine que sa irait mieux. Elle recommença à frapper dans le sac.

Le téléphone m'avait embêté et dérangé. Avait--elle appeler son père? Si oui... je n'arriverai jamais à abattre u club de motard. Non elle ne les avaient pas appeler. Je quittai plus tôt car sérieusement le cas de la jeune femme me tournait trop dans la tête. Bon bien au moins en arrivant mon voisin était pas la. Mais c'était mal le connaître car j'entendis un " Salut John!" Je lui répondis simplement d'un signe vague de la main avant d'entrer.

Je savais qu'elle était revenue mais à voir la propreté de la cuisine je doutais qu'elle ai mangé. Je poussai un long soupir et fouillai le frigo et lui préparai un sandwich tout simplement pour qu'elle tienne jusqu'au souper. J'entendais les coup dans le sac de sable et fit un sourire en coin. Elle devait encore laisser son côté droit ouvert. Je mis le tout dans une assiette et descendit et ce que je pouvais voir me donna raison.

Tu n'as sûrement pas mangé toi.

Je lui tendit l'assiette en plantant mon regard dans le sien. Encore une fois je vis sa cicatrice qui me c rêvait le coeur. Un vestige du passé qui me rappelait ma faiblesse, ma lenteur. Même si j'avais voulu cacher ce que je ressentais elle savait maintenant, je lui avait balancé à la figure.

- Tu dois protéger chaque côté de toi Lutine.

Je me retenais pour ne pas y toucher, tenter de cacher cet horrible cicatrice. Je ne pouvais me battre avec elle avec la main en compote. Fais chier être handicapé! Mais bon... je l'avais fait alors il fallait que j'attende que ça guérisse. Mais il me restait un main alors je pouvais toujours me débrouiller.

- Aller mange avant que tu tombe. Tu dois reprendre des forces.

Becky avait passé la journée en courant, nettoyant la cuisine et en s’entrainant. Elle n’avait arrêté que pour parler à son père avant de retourner à l’entrainement le cœur en miette. Elle était en sueur et ses cheveux attachés laissaient maintenant fuir quelques mèches. Elle arrêta lorsqu’elle entendit la voix de  John, soufflant pour chasser une mèche tombé dans son visage, mais ne soutint pas son regard baissant le sien aussitôt et en prenant l’assiette qu’il lui tendait. Non, je n’avais pas faim.

Elle avait l’impression d’avoir une pierre dans l’estomac.  Une pierre qui grossi en l’entendant lui dire de protéger ses deux côté.  Elle était tellement resté avec l’impression d’avoir eu une faiblesse avec son côté gauche qu’elle en avait développé une de l’autre côté.  Elle hocha la tête et s’assis directement sur le sol afin de manger. Elle n’avait pas faim, mais se força, n’ayant pas l’énergie de protester. Elle était épuisée physiquement, mais aussi psychologiquement. Elle mangea de force la moitié du sandwich avant qu’elle ne commence à se sentir mal. Si elle se forçait plus elle allait ce rendre malade. Elle ne dit pas un mot, le visage vide, les yeux perdu, fatigué. Elle n’avait plus l’énergie de se battre contre lui, de faire valoir ses points et de le nargué uniquement pour s’amusée. Elle fini par mettre son assiette de côté et du menton lui montra le trou qu’il avait plâtré. Je peux le peinturer? Son ton était vide, mort.

Son deuxième portable sonna, lentement elle alla répondre. Beck, … Attend quelqu’un veut te parler. Elle tendit le portable à John, sans le regarder dans les yeux plus d’une seconde. Voulais-tu toujours parler à ceux qui m’offrent des contrats hors norme? Toujours le même ton vide, elle ne pouvait même pas décrire l’émotion qu’elle ressentait. Le seul choc qu’elle ressentait était lorsqu’elle le regardait dans les yeux, et ce choc était trop fort pour ce qu’elle se sentait capable de supporter.