Après leur apothéose je tirai la.la.jeune femme à moi pendant qu'elle se logeait dans mon cou. Mon esprit était loin dans le firmament. Je la laissais reprendre son souffle d'une main je caressais son dos du bout des doigts quand elle releva la tête vers moi. Je n'ai jamais été aussi bien qu'en ce moment. Doucement je pris ses lèvres tendrement. Je roulai sur le côté et rabattit la couverture sur nous. Sans un mot les yeux dans les siens je la dévorais du regard.

- J'ai fait le plus horrible cauchemar.

Vulnérable c'est ainsi que je me sentais. Je pris sa main doucement et jouais avec ses doigts. Le rappel de ce cauchemar me fit froncer les sourcils en baissant le regard.

- Je t'entendais mais... on me retenais.

Je remontai un regard presque désolé. En fait elle n'y pouvait rien c'était mes démons. J'avais des nuits calmes d'autre plus agité... comme cette nuit. Loin de moi l'idée de l'apeurer. Mais ses elle devait rester ici encore longtemps elle devait savoir

Elle avait relevé les yeux vers lui, et su immédiatement qu'elle ne ressortirait pas de ce lit avant la fin de la nuit. Un doux baiser suffit pour lui faire comprendre que lui aussi était bien et ne voulait rien gâcher pour le moment. Le matin aurait tôt fait de les rappeler à la réalité. Contre lui sous les couvertures, elle se perdait dans son regard, ne voulant plus revenir sur terre. Lorsqu'il lui dit avoir fait un horrible cauchemar Becky fronça les sourcils curieuse. J'ai cru comprendre, oui. Elle lui fit un petit sourire l'encourageant à parler s'il le voulait. Elle fut surprise d'entendre la raison de ses cris et de l'appelle qu'il lui avait fait en dormant. Son cœur se serra en comprenant à quel point il s'inquiétait pour elle. Son regard se rempli de tendresse et d'amour. Je suis là, John et je vois pas pourquoi je partirais. Elle avait parlé d'une voix douce, amoureuse. Elle l'embrassa tendrement afin de chasser se cauchemar. Elle aurait aimé que ce moment ne s'arrête jamais, qu'ils puissent rester ainsi pour toujours.

Je ne voulais pas me rappeler ce cauchemar qui semblait si réel. Je lui avait simplement dit une simple phrase pour lui résumé le plus gros de mon rêve. Cependant elle planta son regard si doux, si tendre dans le mien en me disant qu'elle était là, qu'elle ne partirait pas. Je la serrai contre moi la regardant longuement jusqu'à ce que mes paupières se ferment. Je dormais paisiblement pour une rare fois. Son odeur emplissant mes narines, son corps tout haut contre moi.

Réglé comme une horloge je me reveillai à sept heure le soleil pointant le bout de son nez. J'ouvris les yeux lentement en battant des cils quand je sentis du poids sur mon bras. Je me tournai vers Becky là panique me gagnant. Merde! Qu'est-ce que j'avais fait! Lentement je dégageai mon bras cherchai mes boxers et les enfilai et pris un t-shirt et descendis doucement. Je préparai du café et des rôties. Je pris mon journal dehors et allai m'installer au comptoir lunch en mangeant tranquillement. Non... je ne pouvais pas lui ouvrir mon coeur encore. C'était trop dangereux pour elle. Je n'étais pas un homme pour elle. Je terminai de manger et bu café sur café comme pour faire disparaître mon trouble. Quand elle descendit je ne sais combien de temps plus tard, je levai un oeil par-dessus mon journal et lui dit simplement

- Le café est prêt si tu en veux.

Becky avait combattu le sommeille qu'elle avait tellement cherché depuis un certain temps. Elle l'avait combattue afin de profiter du moment, afin que rien ne s'arrête. Elle avait fini par s'endormir dans un sommeille profond en le regardant.

Quand elle ouvrit les yeux, John était déja lever. Elle enfilla sa chemise de nuit et descendit d'un petit pas dansant, sourire aux lèvres et ses yeux brillant d'un éclat qui s'était éteint depuis longtemps. Bonjour. Le ton de voix de John la fit revenir sur terre. Elle lui jeta un coup d'oeil en froncant les sourcils, se versa une tasse de café et s'installa face a lui de l'autre côté du comptoir. Est ce que sa va bien?

J'avais ramener mon regard sur le journal quand je vis son air radieux et enjoué. Non sérieusement je n'aurais pas dû de faire ça. Je continuai de lire simplement quand elle alla se servir une tasse. Du coin de l'oeil je pouvais voir la ligne parfaite de ses jambes et je savais très bien ce qui se cachais en-dessous. Ne rien faire voir, rester de glace. Lui faire comprendre que je ne suis pas pour elle.

Quand elle me demandait si ça allait je pris une gorgée de café les yeux sur mon bout de papier qu'il y a un moment que je ne lisais plus vraiment.

- Hum hum. Toi?

Le regard de glace de John, fit froncer encore plus froncer les sourcils de Becky. Elle se demandait ou était passé le regard doux et tendre, les mots doux et les caresses. Bon elle ne s'était pas attendu a ce qu'il soit comme dans la nuit, mais pas aussi froid.Oui, enfin je crois... Elle n' était plus vraiment certaine d'aller bien sous se regard de glace. Elle se demanda si elle avait fait quelque chose de mal, elle chercha quelques seconde a comprendre ce qui ce passait, ce qu'elle avait loupé. Puis une idée effrayante lui vint a l'esprit, allait il vraiment faire comme si de rien était et ne la prendre que lorsqu'il en aurait envie pour ensuite la repousser. Qu'est ce qui se passe, John? Elle le regarda se mordillant la lèvre.

Je tournai la page de mon journal simplement sirotant mon café. Je me doutais que la jeune femme ne mettrais pas trop de temps à comprendre. Enfin je l'espérais.ais je ne voulais pas qu'elle voit en moi comme un amoureux éperdu d'amour... enfin si mais bon. Je n'étais pas un gros nounours quoi. Quand je lui demandais si elle aussi elle allait bien elle répondit un "oui je crois" presque hésitant. Bon alors ça allait on pouvait clore le dossier simplement.

Mais c'était mal connaître la jeune femme qui abandonnerait si vite la partie. Qu'est-ce qui se passe... elle se foutais de moi là? Après ce que je lui ai dit... Je relevai un regard surpris vers elle.

- Rien. Il se passe rien. Je vais devoir aller au resto. Si tu veux passer...

Je me levai avalai ma dernière gorgée et la.la.mit dans le lave-vaisselle.

Becky ouvrit la bouche pour parler, mais la referma. Peut être, bonne journée. Elle préféra ne rien dire et le laisser aller ce disant que peut être qu'il redeviendrait l'autre John ce soir. Après tout, il n'avait jamais montré cette facette avant... Elle passa donc la journée a s'entrainer et à réfléchir. Elle savait bien qu'il n'était pas du genre amoureux transi, mais tout de même après la nuit qu'ils avaient passé, elle s'étaie attendu a autre chose que cette froideur.

Je fis donc un signe de tête et alla me changer après avoir pris une douche rapide. En partant je lui souhaitais une bonne journée et partit pour le resto. Je restai toute la journée à faire la paperasse et ensuite aider au bar. Je restai quand même tard. Bon jusqu'à l'heure du souper pour au moins être là pour le repas. Je quittai après avoir donné mes directives et repris le chemin de chez-moi. Perdu dans mes pensées jee demandais si Becky avait compris que je ne devais pas être attaché à elle.

Heureusement pour moi mon voisin n'était pas dehors avec son stupide chien pour m'accueillir. J'entrai donc dans la maison m'attendant au moins de voir le repas entrain de ce faire mais non. Je fronçai les sourcils en fouillant la cuisine elle la salle à manger. Inquiet je décidai d'aller au salon ou je la trouvais.

- Je pensais que tu ferais le repas. J'ai rien apporté.

Oui j'étais inquiet mais surtout irrité que, encore une fois, elle ne respecte pas l'heure du repas.

Lorsque John fut sortie, Becky alla se changer et descendit s'entraîner. Elle avait des milliers de questions en tête sur se qui c’était passé, comment lui voyait les choses, mais surtout elle se demandait si elle n’avait pas mal compris quelque chose. Elle était là depuis environ une heure lorsque son téléphone de mission sonna. Beck … Oui … Qui … Ou … quand … Pas de problème, envoie moi une photo je m’en occupe. Elle avait besoin de penser à autre chose et de plus elle était prête à retourner sur le terrain. Elle fila donc sous la douche, puis monta dans sa chambre et musique à fond elle se prépara. Elle sauta sur sa moto et fila au lieu indiqué. Finalement, ce fut un peu plus long que prévu car la cible n’était pas seul lorsqu’elle arriva et il était hors de question qu’elle ne passe à l’attaque avec un enfant proche. Quelqu'un vint chercher l’enfant en fin d’après midi, suite à quoi elle passa à l’action. Ce fut rapide et bien fait.


Lorsqu’elle entra dans la maison, il était rendu 16h45. Elle se laissa tomber sur le canapé, sans même c'être changé et s'endormit presque immédiatement. Ce fut la voix de John qui la réveilla une quinzaine de minutes plus tard. Elle ouvrit les yeux et fronça les sourcils. Le regard noir elle toisa John. Tu es chez toi, moi j’ai du sommeille à rattraper. Elle se leva et se dirigea vers les marches menant à l’étage. Seulement une fois la moitié de l’escalier d'escalader elle s’arrêta et fit demi tour. Non sérieux, c'est quoi là, tu me fait passer une nuit fantastique pour après être encore plus distant qu’avant, ses quoi le problème?

Je m'attendais vraiment à ce qu'elle prépare un truc. Je demandais pas de la haute gastronomie non plus un petit truc à manger. Je faisais à manger quand je n'étais pas en mission donc je demandais la même chose en retour. Ok j'aurais pu m'informer de ce qui avait amener à.. enfin pas de repas. Mais d'un autre côté elle aurait pu m'appeler pour me dire d'apporter quelque chose. Enfin je lui dit que j'avais rien apporté pour le repas et ce que je remarquai fut qu'elle était en habit de mission. Je fronçai les sourcils mais son regard noir se planta dans le mien.

- Parfait. Bonne nuit je mangerais seul. Je suis habitué de toute façon.

Je me dirigeai vers la cuisine me demandant ce que je me ferais bien mise à part une putin de sandwich quand elle fit demi-tour et me lança une phrase assez assassine qui me stoppa sur le seuil de la cuisine. Mon problème? Elle me demandait vraiment ça là? Je pris un inspiration en me tournant lentement vers elle. Son regard était noir et planter dans le mien. Je serrai les mâchoires en expirant doucement. Qu'Est-ce qu'elle n'avait pas compris? Je lui avais dit... ben crier en fait mais dit quand même. J'apporte la mort, elle serait en danger totalement avec lui.

- Je n'aurais pas dû Becky...

Je l'avais dit simplement pas durement, pas doucement juste... mon ton normal.

Elle n'avait pas pus résister, elle devait savoir pourquoi il agissait ainsi, elle voulait savoir si elle c’était fait avoir. Elle posa donc franchement la question. Cependant la réponse lui creva le coeur. Se figeant elle le regarda espérant avoir mal compris. Pardon? Non tu rigole là? Elle le regarda fouillant son regard en espérant y trouver quelque chose qui lui permettrait d’espérer. Elle descendit de deux marches en le dévisageant. Elle ne pouvait pas croire qu’il soit sérieux, Le coeur serré elle se remémorait sa nuit dans ses bras et ne pouvait croire qu’il lui faisait le coup du je n’aurais pas dû. Tu sais quoi, moi non plu je n’aurais pas dû, c’était une très mauvaise idée. Maintenant je sais quoi faire. Il lui avait dit lorsqu’il l’avait ramené la première fois que si elle trouvait que c’était une mauvaise idée elle savait quoi faire, et bien le moment était venue.

Elle m'avait posé la question le plus directement et le plus franchement du monde...je rêvais là où elle me confrontait? Mais bon elle savait que si elle me confrontait elle aurait la pure et stricte vérité. Si ses oncles et son papa l'avaient dorloté, choyé et élever en en petite princesse à qui on ne disait jamais non; avec moi ça ne passait pas du tout. Elle me confrontait je me montrait plus dur, elle me narguait j'accentuais la riposte. Cependant maintenant là, on était pas en entrainement, en combat mais simplement deux adultes. Une femme qui demandais à un homme pourquoi il avait agi ainsi. Et moi je lui donnai la réponse la plus honnête d'ailleurs. Sérieusement elle pensais vraiment que je voulais bâtir de quoi? Elle savait pourquoi j'étais parti, pourquoi je me tenais loin d'elle. Quand elle descendit les deux marches, déconcertée fouillant mon regard cherchant une quelconque réponse contraire. Je restai là simplement la regardant.

- Non je rigole pas. Tu m'as posé la question... je te réponds.

Sérieusement il fallait vraiment que je la tienne loin de moi, je la voulait en vie. Pas morte, pas à l'article de la mort. Si elle était loin de moi elle vivrait connaîtrait un homme capable de la rendre VRAIMENT heureuse. Pas un être noir, terne... mort à l'intérieur. Quand elle me balança que en effet elle n'aurais pas dû, qu'elle partait en gros je haussai un sourcil en mettant les mains dans poches.

- Tu veux que je t'aide à remplir tes sacs ou tu es capable comme une grande? dis-je d'un ton détaché

Planté là en plein milieu de l’escalier, Becky fixait John. Elle n’arrivait pas à croire qu’il était sérieux, qu’il ne plaisantait pas après ce qu’il lui avait dit dans la nuit. Le coeur battant la chamade elle bouillait de rage. Cependant lorsqu’il lui offrit de l’aider à faire ses bagages sa colère tomba, son esprit complèt chutta. Elle était tellement bouche bée qu’elle fut incapable de parler. Serrant les dents de rage elle fila dans sa chambre et ayant peu de chose, elle fit son bagage en quelques minutes à peine. Elle ne bouillait plus de rage, elle était la rage, un véritable volcan prêt à exploser. Elle redescendit l'escalier et juste avant de sortir s’arrêta à portée de voix de John. Elle ne pleurait pas, ne montrait aucune émotion, elle était dans une rage tellement intense que rien n’y personne ne pourrait la calmer.
Tu avais raison John, tu es vraiment mort à l’intérieur. Sans même le regarder, elle sortit de la maison.