Elle hoche la tête pour dire oui.

Oui mes parents sont nés à ce moment là, ils ont grandis dans ce mouvement donc … ça leur est rester.

Il devait avoir soif car elle n'en est même pas à la moitié de son jus de fruits. Mais elle ouvre à nouveau la petite porte, façon de dire si tu veux encore sers toi.

Elle reprend le papier.
Oui ben il est bizarre, pourquoi pas Fred ? C'est plus joli que Frid.

Elle sourit.
Non 96.
Oui elle n'as que 21 ans cette petite demoiselle, enfin elle les à eu en janvier. D'ailleurs elle aurait du être " libérée " à ses 21 ans mais elle est restée malgré tout.

Je sais que mon prénom est joli, il me plait à moi.

Comme il ne veut plus de jus de fruit, elle referme la porte alors qui claque plus fort qu'elle n'aurait voulu, elle sursaute.
Elle sourit.

Alors pour moi c'est Fred parce que ton nom je serais pas l'écrire ou le signer.

Elle secoue la tête.

J'ai que 21 ans, c'est pas gentil de vieillir une fille, ça se fais pas d'ailleurs.
Et toi t'as quel âge ?

Alors enchantée Fred. Ecrit elle avec un sourire.

Elle cligne des yeux surprise et recommence à écrire.

Tu es vieux toi. C'est la première fois qu'on me dit que je fais plus que mon âge. D'ordinaire on me dis que j'ai 18 ans ou 19 ans, mais on ne me vieillis jamais plus.

Elle regarde dehors puis recommence à écrire.

J'ai le droit de sortir, mais pas toute seule, parce que je suis suicidaire et instable quelque chose.

En tout cas pour écrire, elle ne sait faire que ça, mais la feuille étant remplit, elle ouvre un tiroir et sort un cahier ca sera plus pratique.

T'es déjà plus vieux que moi. Avec un petit smiley pour mieux faire passer la remarque.

Elle relève les yeux et le regarde. C'est une très bonne question qu'il vient de lui poser. Et le pire de tout c'est qu'elle même ne sait pas si elle sera tranquille ou si elle risque de faire une crise.
Elle ouvre le cahier et commence à écrire.

Je ne sais pas. Je ne prévois pas mes réactions à la minute.
Tout dépend de ce qui peut se passer dehors.

C'est pas grave, pour un vieux t'as l'air sympa même si je te connais pas encore.

Elle hésite un instant, mais elle finit par accepter et par prendre la main tendue.
Elle n'est pas rassurée tout de même de sortir sans qu'une infirmière ne vienne avec elle, mais on sais jamais, peut être que ça se passera bien.

Elle se lève du lit et s'apprête à prendre de quoi écrire, mais il l'as devance alors elle le laisse faire. Est ce que les infirmières vont les laisser sortir ? Telle est la question aussi.

Sa main elle l'as serre fort dans celle du jeune homme, déjà parce qu'elle à peur, mais aussi parce que étrangement elle se sent en sécurité avec lui. Il lui rappelle un peu son grand frère. Mais elle à quand même peur qu'ils se fassent choper, elle sait qu'elle n'as pas le droit de sortir sans qu'on lui dise. Elle sait même qu'elle n'a pas le droit de sortir toute seule. Enfin elle n'est pas vraiment toute seule.
Une fois à l'extérieur, elle fait juste deux pas mais reste près de la porte pour l'instant. Les bras frileusement croisés sur sa poitrine, elle regarde dehors et finit par esquisser un léger sourire, car ça fais du bien il faut le reconnaître.

Il est vrai qu'il ne fait pas tellement chaud dehors et elle n'est pas chaudement vêtue la demoiselle. Même si elle ne porte pas de blouse de l'hôpital comme certains des autres patients internés.

A l'extérieur quand il lui met son blouson sur les épaules, elle lui sourit et le ferme pour avoir plus chaud puis elle se tourne vers lui et lui montre les fleurs et le banc. Façon de lui faire comprendre qu'elle voudrait bien allez faire un tour par la bas. Oui elle aime bien les fleurs, elle à toujours celle que le magicien lui à donner pendant l'activité magie où on l'avait forcer à participer.

Comme quoi il n'y à pas besoin de parler pour se faire comprendre. Sixtine n'as eu qu'à faire comprendre à Friedhelm qu'elle voulait allez près des fleurs qu'il l'as compris et il l'y conduit même. Elle ne s'asseoit pas tout de suite sur le banc, même si elle n'a pas le droit, elle va cueillir une fleur puis cette fois elle vient prendre place sur le banc, sa fleur entre les mains.

A sa question, elle secoue la tête pour dire non avant de commencer à écrire.

Tu peux fumer, ça ne me dérange pas.

Assise en tailleur sur le banc, elle joue avec sa fleur, ça peut paraître enfantin, mais ça la détend un peu, surtout l'odeur de la fleur fraîche qui sent encore très bon.
Elle le laisse faire quand il prend son paquet et son briquet, elle se doute qu'il ne va pas en profiter pour la peloter sinon il ne l'aurait pas emmener dehors devant tout le monde.
Elle finit par tourner la tête et le regarder quand elle sent un regard sur elle, elle fronce les yeux et pose la fleur sur le banc pour reprendre de quoi écrire.

Pourquoi tu me regarde comme ça ?

Jolie fille ? Il doit vraiment être en manque alors pour trouver une fille internée jolie. Oh certes si elle était maquillée et coiffée ça serais une autre histoire, mais là avec ses yeux cernés, son visage fatigué et ses cheveux terne, faut vraiment qu'il aille faire un tour au service d'ophtalmo pour allez se faire prescrire une paire de lunette.
Elle ne répond pas tout de suite, elle est un peu surprise quand même, elle finit par prendre le stylo pour écrire.

Merci c'est gentil. Ca fais plaisir à entendre.

La vérité vraie ? Elle secoue la tête et reprend de quoi noter.

Parce que parfois tu dis de la vérité fausse ? Elle lui tend le carnet qu'il puisse lire avant de le reprendre.

Quand il lui demande ce qu'elle veut faire, elle réfléchit un instant puis elle reprend sa fleur et elle se lève pour faire comprendre qu'elle à envie d'aller se promener, en même temps avec ses doigts elle mime une personne qui marche.

Je n'ai jamais dis de mensonges, j'avais pas le droit d'en dire toute façon.

C'était un peu une petite fille modèle quand elle était encore normale.

Ils repartent se promener et contre toute attente il lui reprend la main. Elle est surprise mais elle le laisse faire et la marche reprend.
Pourtant quand ils arrivent dans ce tunnel de feuille elle s'arrête. Non elle n'as pas peur, enfin si un peu mais c'est surtout qu'elle n'a jamais vu cet endroit alors elle lève la tête en l'air et regarde les feuilles et les branches et …. ça l'as fais sourire.
Elle essaie même de tendre la main, comme si elle voulait toucher les feuilles, mais avec son mètre 57 elle va pas bien loin.

Une vilaine nature humaine, enfin en attendant, elle ne dit plus rien, euh elle n'écrit plus rien, vu que de toute façon elle ne dit rien.
C'est impressionnant surtout pour Sixtine qui est impressionnable disons le. La main tendue, évidemment, elle n'attrape rien à part l'air et là encore il lui passe entre les doigts.
Elle se fait surprendre par Friedhelm qui l'as soulève pour qu'elle puisse toucher les branches. Et grâce à lui, elle y arrive.
Cette fois ce n'est plus un petit sourire, mais un grand sourire qui éclaire le visage de la petite blondinette qui rayonne presque. Elle arrive même à détacher deux feuilles de l'arbre.