Mais laissez la dormir bon sang de bonsoir, enfin non de bonjour, vu que c'est le matin. Sixtine ne voulait pas sortir de son lit, mais une fois de plus, l'infirmière l'as forcer à venir dans la salle à manger pour prendre le petit déjeuner avec tout le monde.
Trainant les pieds, les cheveux qui lui tombe sur le visage et son éternel pull jeans basket, elle va s'asseoir à la table que l'infirmière lui impose et lui pose devant elle, un plateau avec un thé et des tartines. Les tartines, elle n'y touche pas, si ce n'est qu'elle émiette le pain entre ses doigts, il n'y à qu'à son thé qu'elle s’intéresse, elle le boit en petite quantité.

Quand le bavard de service vient à la table, Sixtine commence à vouloir se lever mais le type d'à côté règle le problème en lui plantant la fourchette dans la main et le sang …....... le sang qui coule de sa main, une vision d'horreur pour la jeune fille qui part en arrière avec sa chaise, elle descend de sa chaise et s’assoit en boule au sol en tremblant revivant une scène atroce sous ses yeux.

Elle n'as même pas pu finir son thé la pauvre, c'est bien l'une des seules choses qu'elle boit, du thé ou de l'eau. Tout le reste, elle n'en veut pas, elle ne veut pas de jus de fruit, elle ne veut pas manger, elle ne veut rien faire quoi.

En voyant Friedhelm avoir son geste de violence, aussitôt elle à fait une crise de panique suivit d'une crise d'angoisse. Quand elle se fait reconduire à sa chambre elle ne veut pas y rester, mais elle ne peut pas parler, elle se contente de pleurer en silence jusqu'au départ des infirmières.

Les infirmières parties, elle sort de sa chambre et se glisse comme une souris dans celle du violent. Elle sait qu'elle n'a pas le droit, mais pas grave, profitant qu'il n'y à personne, elle le détache rapidement avant de repartir dans sa chambre, elle prend sa couverture et va se cacher derrière son lit.

Sous sa couverture, Sixtine se sent protégée, personne ne peut la voir, personne ne peut lui faire de mal. C'est comme si il y avait un mur invisible entre elle et tout le reste. Elle y est tellement bien qu'elle finit même par s'endormir un peu. Une rapide petite sieste qui commence par un doux rêve et qui comme toujours continue en cauchemar et le cauchemar ne va pas tarder à se réaliser.
Quand la couverture se soulève, elle n'est plus protégée, elle commence de nouveau à avoir peur et encore plus quand elle voit qu'il s'agit du fou d'à côté.
Elle secoue la tête pour dire non avant de relever les bras devant son visage pour se protéger.

Il n'est pas fou tout le temps ? Il est fou sur commande ou sur rendez vous ? Sixtine en tout cas elle est folle 24h/24 et 7j/7, c'est son métier à plein temps d'ailleurs. La dernière fois qu'on l'as laisser sortir sous surveillance elle est allez se foutre en plein milieu d'une rue pour se faire renverser, depuis elle est étroitement surveiller et n'a plus le droit de sortir. Il y à un moment qu'elle n'est même plus sortie, juste en bas dans le parc de l'hôpital mais attachée sur un fauteuil roulant.

Non ce n'est pas l'un des fous qui à faillit l'as tuer ce maudit jour dont elle garde encore la cicatrice sur l'épaule. Elle finit par baisser les bras et le regarde en haussant les épaules.
Doucement elle entre ouvre la bouche mais aucun son ne sort, elle finit par fermer la bouche et commence à signer.

T'es arrivé comme un fou dans ma chambre !!!

Sixtine aimerait bien pouvoir reparler, mais pour dire quoi ? Qu'elle veut faire le saut de l'ange ? Qu'elle veut qu'on lui fiche la paix ? Qu'elle veut partir d'ici ? A quoi bon, elle parlerait pour les murs. Et puis au moins en parlant avec ses mains, elle sait que pratiquement personne ne comprend alors elle est tranquille.
C'est en tremblant qu'elle prend le crayon et qu'elle commence à écrire sur le papier.

J'ai signer que tu es entré dans ma chambre comme un fou, alors faut pas t'étonner que tu m'as fais peur.

Elle hausse les épaules et reprend le papier.

Tu m'as fais peur et puis c'est tout. Il ne faut pas me faire peur  

Quand il lui demande pourquoi elle est ici, elle se relève et remet la couverture sur le lit. D'abord, elle remonte ses manches et lui montre ses poignets et ses avant bras marquer de cicatrices de ses foutues ts ratées puis elle lui fait signe d'attendre.
Elle va chercher une petite boite dans l'armoire qu'elle ouvre et elle sort un article de journal qui date de 4  ans plié en petit morceau avant de le donner au jeune homme.

Citation :

Tuerie dans un lycée de Wichita.
Ce matin peut avant 10h plusieurs jeunes sont rentrés dans un lycée et on commencer à ouvrir le feu tuant ou blessant plusieurs élèves et professeurs.
Une dizaine de personnes sont tombées sous les balles de ses agresseurs, les survivant blessé ont été conduits dans divers hôpitaux pour être soigné avant d'être rendu à leurs parents.

Elle secoue la tête pour dire non. Après tout il y à d'autres façons de faire partir le hoquet si toute fois elle l'as.

Quand il lui rend le papier journal, elle va le remettre dans la boite et remet la boite à nouveau dans sa cachette puis elle revient s'asseoir sur son lit.
Elle relève la tête et écoute ce qu'il lui dit avant de reprendre le stylo et de noter dessus.

Il y à toujours d'autres façons de se faire comprendre.
Et quand tu vois ton frère se prendre une balle sous tes yeux, que tu reste dans ses bras pendant deux heures alors qu'il est déjà mort, t'as pas envie de parler.

Et puis oui selon les médecins c'est psychologique. Elle est .... bloquée.

Elle le regarde surprise par l'aveu qu'il vient de faire.
Elle renote à nouveau.

Pourquoi tu dis que c'est à cause de toi ? Écrit elle puis elle lui redonne le papier.

Mais en entendant les hurlements, elle panique à nouveau et se bouche les oreilles le temps que les cris s'arrêtent. Mais pourquoi faut il toujours que les gens hurlent ? Ils ne peuvent pas la fermer non ?

L'infirmière entre dans la chambre, ca y est elle va se faire engueuler parce qu'elle l'as détacher.
Elle regarde l'infirmière puis l'autre avec son nom impossible à prononcer sauf quand on est enrhumé ou avec une patate chaude dans la bouche.
Puis elle esquisse un sourire quand il s'accuse lui même de s'être détaché.

Chaque fois que Sixtine entend quelqu'un hurler, elle replonge directement dans ses souvenirs et revoit les scènes atroces qu'elle avait sous les yeux. Elle n'arrive pas à s'en défaire. Oh elle pourrait croire que quelqu'un fait un cauchemar ou quelqu'un à eu peur mais non, de suite elle pense à cela.

Quand les cris sont finit, elle retire les mains de ses oreilles mais ne bouge pas pour autant, elle réagit juste au clin d'oeil en répondant d'un sourire.

Enfin les infirmières sont parties et c'est plus calme dans la chambre. Elle se penche pour ouvrir la petite porte de la tablette à côté du lit et sort deux petites gourdes de jus de fruit, elle lui en tend une et l'autre elle l'ouvre pour en boire une gorgée avant d'écouter ce qu'il raconte.
A son histoire ses yeux se remplissent de larmes touchée par la douleur et le remord qu'il doit ressentir. Elle tend la main et la pose sur son bras, un signe de réconfort en somme qui fait aussi office des trois petits mots qu'on dis dans ce genre de chose : je suis désolée.

Elle boit tranquillement sa gorgée, puis elle lui sourit aussi et pose sa main sur son bras pour le réconforter. Cependant il doit être un descendant de Jeanne D'Arc parce que Sixtine n'a pas prononcer un seul mot, elle à juste fais un signe qui veut dire je suis désolée.

Elle reprend son papier et écrit à nouveau dessus.

C'est à cause de ça que tu es ici ? A cause d'avoir perdu ta sœur ?

Il ne faut pas oublier que ca fais quatre ans qu'elle est ici, donc quatre ans qu'elle ne va plus au lycée, aussi elle à parfois du mal à écrire correctement et à faire de bonne syntaxe.

Il entend des voix oui, parce que Sixtine n'émet pas un seul son. Peut être parfois la nuit quand elle dort son traumastime se débloque et la jeune fille peut parler dans son sommeil. Mais quand elle est réveillée, elle ne pipe pas mots.
Le papier étant déjà remplit, elle le tourne pour écrire à l'arrière.

Je suis désolée, je sais que c'est dur à vivre.

Elle relève la tête quand il lui demande son prénom puis note.

Sixtine, ca se prononce Sixe Tine et non pas Sistine comme certains le disent.

Elle reprend sa feuille puis hausse les épaules avant de réécrire.

Mes parents sont hippies alors j'ai un nom hippie. Note t-elle sur la feuille.

Quand il se présente à son tour, elle écoute le nom qu'il lui donne et ouvre de grand yeux. Il parle de son nom année 60 mais lui, il n'est pas mieux quand on y pense.
Avant d'écrire à son tour.

J'étais pas née en 89 ans.
Puis ton nom à toi, il est encore plus bizarre que le mien. Mais bon ravie de te connaitre.