“Feat. William & Allison .”
J'
avais entendu parler de ce dossier traitant d'un individu propriétaire d'une galerie marchande, soupçonné d'y avoir mis volontairement feu afin de toucher la prime d'assurance, mais je ne m'y étais pas intéressé car ce dossier n'était pas le mien et puis le tout changea lorsque mon patron me demanda mon avis en faisant appel à mes compétences d'ex flic. Ayant obtenu copie du rapport de police je fis remarquer à mon chef que la culpabilité du type ne faisait pas le moindre doute puisqu'il y avait de fortes probabilités que notre assuré soit derrière tout ça. Il était criblé de dettes après tout. Lorsqu'il me fit remarqué que Watson s'occupait de l'affaire je me mis à craindre le pire … ce Watson étant un malotru de la pire espèce il pourrait manquer de tact et errer dans l'exercice de ses fonctions … ce qui pourrait offrir à notre client la possibilité de nous poursuivre en dommages et intérêts pour atteinte à sa réputation. De toute évidence le big boss pensait comme moi puisqu'il me proposa de reprendre l'affaire.
Bien que hésitant je pris néanmoins l'affaire et je décidai de me diriger vers l'hôpital afin de discuter avec le malheureux qui, malheureusement, s'était blessé grièvement en tentant d'incendier son immeuble.
Puisque ce dossier était désormais le mien j'avais décidé de passer faire un tour vers l'hôpital afin de voir comment se portait notre client et c'est alors que je vis que Watson y était même qu'il faisait étalage de ses méthodes plus que discutables.
Pardonnez-moi monsieur.
Dis-je avant de m'adresser à Watson.
Watson tu peux venir dans le corridor? Nous avons à parler toi et moi.
Bien entendu le ton que je venais d'employer se voulait davantage propice à une directive qu'à une requête et je ne tardai pas à lui brosser le tableau tel qu'il se dessinait. Certes il n'avait pas trop apprécier le fait d'apprendre qu'il venait de se faire mettre hors course mais vu l'importance du dossier c'était bel et bien ce qu'il fallait faire. Certes il arguait qu'il allait en discuter avec le chef mais puisque cette décision était avant tout celle du chef je ne me faisais pas trop de soucis.
Retournant vers la chambre je ne tardai pas à réaliser que ce dernier n'était pas en état de subir un interrogatoire c'est pourquoi je me dirigeai vers le poste de garde et griffonnant mes coordonnées je tendis une carte de visite vers la demoiselle en service afin de lui demander de remettre le tout au médecin en charge du dossier et de lui demander de m'appeler dans les plus brefs délais.
Ayant laissé mes coordonnées au service de garde je décidai de m'arrêter à la cafétéria de l'hôpital histoire de combler ce petit creux que j'avais à l'estomac avant de retourner au bureau.