À force de trop réfléchir on ne peut que se torturer (Sydney)
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Sujet: À force de trop réfléchir on ne peut que se torturer (Sydney) 2nd Avril 2015, 04:14
À force de trop réfléchir on ne peut que se torturer Simon & Sydney
Moi qui avait enfermé mon cœur à double tour depuis la mort, tout aussi tragique que violente, d'Oxana et des filles j'avais tiré un trait plus que définitif sur ce genre de sentiment. J'étais loin de m'attendre à ce qu'un jour je renoue avec l'amour et pourtant c'était bien ce qui m'arrivait depuis quelques mois. L'histoire que je vivais avec Aliza, une ex agente du Mossad ayant déjà tenté de me tuer, avait de quoi surprendre.
Depuis qu'Aliza m'avait appris la nouvelle de sa grossesse je me retrouvais en plein dilemme, je craignais tellement de voir le passé se répéter. J'avais connu la douleur d'enterrer femme et enfants il était hors de question que je vive ça à nouveau … ça ne pourrait que m'achever. Devais-je continuer à faire ce que je faisais comme métier et courir le risque , qu'un jour, quelqu'un tente à nouveau de faire pression sur moi en menaçant ma famille? Peut-être le temps était-il venu de rendre mon arme et mon badge? J'ignorais ce que je devais faire mais cette fois j'allais devoir penser un peu plus aux conséquences de mes actes et moins à mon honneur.
Ayant quitté rapidement l'appartement, et ayant embrassé la femme que j'aime tout en la regardant dormir, je finis par me rendre au centre-ville. Songeur je m'installai à ma table habituelle dans ce café ou j'avais l'habitude d'y prendre mon petit déjeuner. Fidèle à mon habitude c'est devant un espresso et un croissant jambon fromage que je lisais mon journal histoire de me changer les idées … j'en avais grandement de besoin après tout.
electric bird.
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Sujet: Re: À force de trop réfléchir on ne peut que se torturer (Sydney) 2nd Avril 2015, 09:17
“ À force de trop réfléchir on ne peut que se torturer. „
Ce matin pour une fois j'étais bien en avance, je m'étais donc rendue au centre de Manhattan pour aller boire un café dans un café dans lequel je savais que je croiserais sans doute Simon, on était devenu ami pendant l'enquête que j'avais mené avec Danny sur le meurtre de ses filles et sa femme. Moi qui suis très famille, j'avais eu beaucoup de mal à gérer mes émotions au point où peu de personnes savaient que j'en avais fais une affaire personnelle, surtout qu'il s'agissait de la famille d'un collègue.
Je m'étais garé à la première place que j'avais trouvé. Mon ventre me faisais encore un peu mal, depuis mon agression j'avais repris le boulot mais la coupure restait sensible. Quant à ma lèvre, ça cicatrisais tranquillement mais ça restait encore assez moche et un peu gonflé. Je marchais tranquillement quand je souriais, je reconnu Simon et m'approchais de lui. Je savais bien que je le trouverais ici.
Aloha Simon.
Je savais qu'il me demanderait ce que j'avais fais pour ma lèvre, je n'avais aucune intention de lui mentir mais je ne lui dirais rien concernant la blessure que j'avais au ventre à cause d'un coup de couteau. Je pris place sur la chaise devant lui, évitant tout geste brusque pour éviter de réveiller la douleur.
Sujet: Re: À force de trop réfléchir on ne peut que se torturer (Sydney) 6th Avril 2015, 02:34
À force de trop réfléchir on ne peut que se torturer Simon & Sydney
La vie me semblait de nouveau pleine de tourments, jamais je ne me serais attendu à tomber de nouveau amoureux et encore moins à ce que de nouveau je finisse par me retrouver père mais c'était bel et bien la réalité. J'étais perdu, je ne savais plus trop ce que je devais faire, je savais que mon métier pouvait mettre la vie de mes proches en péril et je me refusais de perdre à nouveau ma famille … je n'avais que trop donné en ce sens. Demeurer en poste au DOI et vivre constamment dans la crainte ou rendre mon insigne, savoir ma famille en sécurité, en m'ennuyer royalement tel était mon dilemme. Quel choix difficile, j'étais déchiré entre mon ego et mon devoir.
Installé à ma table, je tentais de ne plus trop songer à ce qui pouvait bien me perturber, et c'est alors que j'entendis une voix plus que familière.
Aloha Sydney. Je remarquai cette plaie sur sa lèvre, c'est d'ailleurs ce qui m'incita à faire un peu d'humour. Il faut dire que c'était là ma marque de commerce, je plaisantais toujours lorsqu'un truc n'allait pas. Ta lèvres? Tu t'es loupée avec ton lipstick? Lui dis-je d'un ton mi sérieux mi blagueur.
electric bird.
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Sujet: Re: À force de trop réfléchir on ne peut que se torturer (Sydney) 6th Avril 2015, 13:26
“ À force de trop réfléchir on ne peut que se torturer. „
Simon semblait perturber par quelque chose, je le voyais à ses yeux. Il ne manquait pas de me faire une petite blague sur ma lèvre, au moins il ne changeait pas par rapport à ça. Je souriais et lui répondis.
T'as de l'humour tu sais! T'es pas au courant c'est une nouvelle façon de se maquiller Simon.
Je me mise à rire légèrement mais grimaça, le rire m'avait réveiller la douleur. Cette fois il avait certainement remarqué que j'avais sous doute un soucis. Il était flic comme moi alors c'était sans doute impossible de lui mentir. Je repris rapidement ne voulant pas vraiment subir un interrogatoire de sa part.
Plus sérieusement, j'ai fais une mauvaise rencontre y a quelques jours. Mais dis-moi toi ça n'a pas l'air d'être la grande forme non plus, je me trompe?
Même si il était dans les affaires interne maintenant, je dois dire que ça n'avais pas changé à mon opinion le concernant. Même si au début je n'acceptais pas trop son choix bien que je comprenais vu par quoi il était passé. Il avait géré comme il avait pu. En même temps perdre son enfant et sa femme, il ne devait rien avoir de pire. Du coup je m'étais montrer présente autant que possible pour lui depuis qu'on se connaissait. Je m'inquiétais pour lui.
Sujet: Re: À force de trop réfléchir on ne peut que se torturer (Sydney) 9th Avril 2015, 19:52
À force de trop réfléchir on ne peut que se torturer Simon & Sydney
Je n'étais pas dupe je me doutais bien qu'un truc n'allait pas forcément bien pour elle mais je me refusais à m'en mêler, il faut dire qu'elle risquait d'avoir de gros soucis avec ses collègues si jamais elle se faisait prendre à frayer avec un mec des affaires internes … après tout je représentais le clan ennemi. Je voyais bien qu'elle souffrait mais je préférai la laisser parler … si la nature avait cru utile de me donner une bouche et deux oreilles c'était avant tout pour que j'écoute deux fois plus que je ne parle. Pas trop mauvaise? Du moins c'est que j'espérais pour elle, je l'appréciais et je n'avais pas envie qu'il lui arrive quoi que ce soit de fâcheux. Disons que j'ai déjà connu de meilleurs jours. Je n'avais pas envie de l'accabler avec mes histoires, de toute évidence elle en avait autant que moi sur les bras et puis j'allais devoir réfléchir longuement avant d'arrêter ma décision … les enjeux étaient trop grands pour que je ne me permette de me décider sur un coup de tête.
electric bird.
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Sujet: Re: À force de trop réfléchir on ne peut que se torturer (Sydney)
À force de trop réfléchir on ne peut que se torturer (Sydney)