Une rencontre aussi surprenante qu'inattendue...

Aujourd’hui j’étais de repose et je comptais bien profiter pour me détendre en allant faire un peu de course avant de rentrer chez moi pour me reposer et rester aussi un peu tranquille. J’avais donc enfiler un petit short et un top de sport, une petite veste et j’étais sortie. Je savais qu’en cette saison il ne faisait pas forcément très chaud et que j’aurai peut être un peu froid au début que je me réchaufferai vite en courant. J’avais aussi mis mes écouteurs avec de la bonne musique.
Les quelques rues entre chez moi et mon lieu de course m’avait servie d’échauffement, et comme à chaque fois je m’étais dis que j’avais de la chance de vivre dans le quartier de Brooklyn Heights. Car lorsque je tournais la tête, j’avais une magnifique vue sur Manhattan et la statue de la liberté entre autres. De plus j’arrivais toujours à me trouver un moment où il n’y avait pas trop de monde pour aller courir, du coup c’était vraiment le bonheur.  
Mais à force de courir avec le nez en l’air, je n’avais pas vu que mes lacets de chaussures s’était défait et j’avais réussi à marché dessus. Je perdais l’équilibre et chutais assez violemment sur le sol. Heureusement dans mon malheur j’avais au moins eu la chance de ne pas tombé sur du goudron mais sur de la terre battue ce qui limitait un peu mes chances de m’être ouverte les genoux. Je n’avais pas vraiment compris ce qui m’étais arrivée mais j’étais un peu sonnée et je prenais quelques secondes pour me reprendre avant de me relever.

Une rencontre aussi surprenante qu'inattendue...

J’étais sortie pour courir comme à mon habitude dans mon quartier, j’étais plutôt peu habillée pour la saison, mais il ne faisait pas si froid que cela et puis surtout je savais que je n’allais pas faire long à avoir chaud et que je n’avais donc pas besoin d’une couche de vêtement supplémentaire en tout cas aujourd’hui. Je courrai comme souvent en regardant sur le côté plutôt que droit devant moi, afin de profiter de la vue sur Manhattan. Du coup forcément je n’avais pas vu que l’un de mes lacets c’était défait et je ne tardais pas trop à me retrouver par terre. J’étais un peu sonnée et surtout très surprise car je n’avais vraiment pas trop compris comment je m’étais d’un coup retrouvé par terre. Je restais à terre le temps de reprendre mes esprits et alors que j’allais me relever j’entendis une voix d’homme. Je relevais un peu la tête et remarquais qu’il s’était accroupi à côté de moi me tendant la main. Je le regardais dans les yeux, avant de lui répondre.

Je crois que je vais bien merci beaucoup, je crois que ça m’apprendra à courir avec la tête en l’air.

Lui dis-je avant de mettre ma main dans la sienne, j’étais plutôt étonnée et touchée que quelqu’un se soit arrêté pour venir voir si j’allais bien. Je lui souris tandis qu’il m’avait demandé si je pouvais me lever, je sentais bien que j’avais mal à l’un de mes genoux.

Je pense que oui.

Et c’est soutenu par ce jeune inconnu que je me relevais finalement, remarquant à ce moment-là que je m’étais ouvert le genou dans ma chute. D’où la douleur que je ressentais, mais la plaie n’avait pas l’air profonde. Je sortais un mouchoir en papier de ma poche et le pausais sur mon genou avant de regarder à nouveau l’homme qui m’avait aidée.

Je vous remercie vraiment d’être venu m’aider, c’est vraiment adorable. Je n’ai pas l’habitude, pour le coup je vous dois un café, ou un restau, ou autre chose ce que vous voulez, c'est vous qui décider !

Lui dis-je toujours avec le sourire, toujours touchée par le geste que venait d'avoir cet homme à mon égard.

Une rencontre aussi surprenante qu'inattendue...

J’étais toujours à terre après ma chute, mais j’avais été rejointe par un homme qui s’était accroupi près de moi. Il avait l’air sympa et j’étais vraiment touchée de voire que quelqu’un prenait le temps de s’arrêter un instant pour venir prendre de mes nouvelles alors qu’a priori on ne se connaissait pas lui et moi. J’étais aussi heureuse de constater qu’il y avait encore des gens dans cette ville ou tout va très vite, sans doute trop, qui prenait le temps malgré tout de s’intéresser aux autres. Je regardais l’homme que j’avais en face de moi tout en me relavant en même temps. Son visage ne me disait rien, je partais donc du principe que je ne le connaissais pas.

C’est sûr ! Pourtant je les avais lacée je vous jure ! Je pense qu’elles ont du se défaire en route.

Lui dis-je avec humour, tandis que l’homme avait pris le temps de refaire le nœud de ma basket. J’avais ensuite pris le temps d’essuyer le sang qui était sur mon genou blessé. Je l’invitais à aller boire un café pour le remercier de m’être venue en aide.

C’est vrai que ça devrait l’être, effectivement.

Lui confirmais-je. Puis il me proposa de prendre sa voiture pour aller boire le café.

Je n’ai pas froid pour le moment, je ne m’habille jamais tellement pour aller courir, mais je suis d’accord pour qu’on prenne votre voiture jusqu’au café.

Lui dis-je avec le sourire. Je regardais alors ou il allait pour pouvoir le suivre ne sachant pas du tout où était sa voiture. Je réalisais alors que je ne m'étais pas présentée et que je ne savais pas non plus son prénom. Je m'arrêtais et me retournais vers lui toujours avec le sourire en lui disant.

Au faite, je m'appelle Andy.

Une rencontre aussi surprenante qu'inattendue...

J’avais juré à l’homme qui m’avait aidée à me relever alors que je venais de tomber que la prochaine je ferais plus attention à mes lacets, et il me proposa alors une meilleure solution.

C’est une bonne idée, je pense que ça pourrait être un prochain investissement d’autant que je cours beaucoup.

Je rigolais en l’entendant me dire qu’on n’arrêtait pas le progrès surtout dans des domaines inutiles. J’acquiesçais, car il avait raison, même si tout n’était pas bon à prendre, je pensais néanmoins au vu de mon métier que tout n’était pas non plus bon à jeter.
Puis j’acceptais d’aller boire un café avec lui, tandis que je lui expliquais que je n’avais pas froid et que j’évitais de trop m’habiller pour aller courir.

Vous avez raison, si on reste ici je vais finir par avoir froid, allons y !

Lui dis-je avec le sourire. Quelques secondes plus tard il me montra sa voiture, une belle voiture, mais un peu trop grande à mon goût. Je m’arrêtais en cours de route pour me présenter à lui et il en fit de même.

C’est un joli prénom !

Lui dis-je avec le sourire, trouvant que c’était un prénom très doux. J’avançais à ses côtés jusqu’à la BMW noire qu’il m’avait montrée, une fois arrivée près de la voiture il m’ouvrit la porte ce qui m’impressionnais, je n’avais jamais connu ça. Toujours avec le sourire je rentrais dans la voiture en lui disant.

Quel gentleman, c’est vraiment adorable !

Puis Nicky s’assis derrière le volant et m’expliqua qu’il y avait un établissement tout près d’ici ou il y avait toute sorte de café. Je lui dis simplement.

Sérieusement ? Combien peut-il y avoir de sorte de café ? Du café, ça reste toujours du café, même si on y ajoute une ou deux saveurs.

Lui dis-je en ayant hâte de découvrir cet endroit qui avait l’air plutôt intéressant ! On arrivait rapidement devant le café en question et Nicky me dit de rester assise, j’obéi appréciant le faite qu’il vienne m’ouvrir la porte avant que je ne sorte de la voiture. Quelques pas plus tard j’étais dans ce fameux café dont il m’avait parlé et j’étais effectivement impressionnée de voire la liste de café qu’il avait sur le mur à l’arrière des caisses. Quand Nicky me demanda si ça allait ici je lui dis :

Oui c’est parfait, je ne connaissais pas du tout cet endroit.

Je m’avançais vers une table vide près de la fenêtre et demandais à Nicky

Vous préférez que nous allions près de la fenêtre ou plutôt vers le centre du café.

Une rencontre aussi surprenante qu'inattendue...

J’expliquais au jeune homme qui m’étais venue en aide que j’étais une grande sportive, il me dit alors que ses baskets à lui, ne lui servait que lorsqu’il était chez lui ce qui me fit sourire, nous ne pouvions pas tous être des sportifs.

C’est déjà pas mal au moins elles vous servent un minimum.

Lui dis-je simplement. Puis alors que nous avancions vers la voiture et c’est là que je me présentais et que lui aussi se présenta à moi. Je lui avais dis qu’il avait un joli prénom et il m’expliqua que son vrai prénom était Nicolas mais qu’on l’appelait toujours Nicky.

Je comprends en règle général tout le monde utilise les diminutifs des prénoms. Je ne sais pas trop pourquoi, mais c’est vrai que je trouve que Nicky c’est vraiment très joli et doux.

Une fois arrivée à la voiture, Nicky m’ouvrit la portière. Je lui fis remarqué que c’était gentleman de sa part, sa réponse me fit sourire.

Hé bien, si vous vous présentez je voterai pour vous, une réforme comme celle là dans l’éducation ça donne envie ! Je ne dis pas que j’ai envie d’être traitée comme une princesse, mais juste que ça fait du bien.

Lui dis-je ayant tout d’un coup peur de passé pour une fille superficielle qui se prend pour une princesse à qui tout est du. Ensuite on parlait café et là je fus bouche bée d’entendre tout ce que Nicky savait sur le café et moi qui pensait que du café c’était juste du café sans chercher plus loin. Je le regardais impressionnée et acquiesçait simplement avec un sourire. Je ne voyais pas trop quoi répondre à ça, je me disais simplement que Nicky avait l’air plutôt cultivé et que ça allait être intéressant de discuter avec lui.
On arrivait rapidement devant le café dont Nicky m’avait parlé, on y entrait et je lui demandais ou il voulait s’installer. Il me dit qu’il préférait aller vers la fenêtre car les banquette était plus confortable. Je m’avançais donc vers la table qu’il m’avait montrée. Une fois installée, Nicky me tendis la carte et me dit qu’il me conseillait le cappuccino car il était excellent. Je jetais tout de même un petit coup d’œil à la carte avant que le serveur n’arrive et là je lui commandais un cappuccino et quelques biscuits car j’avais un petit creux. Puis une fois la serveuse repartie je dis à Nicky :

Vous avez raison, courir donne faim.

Je marquais une petite pause avant d’ajouter.

Alors Nicky vous vivez dans le quartier vous aussi ? Et je ne sais pas trop si c’est une bonne idée, c’est peut être un peu vite on se connaît à peine mais je me dis qu’on pourrait peut être se tutoyer ?

Une rencontre aussi surprenante qu'inattendue...

Nicky et moi venions de parler des prénoms et des diminutifs qui était plus souvent utilisé que les « vrai » prénom des personnes. Nicky me dit que c’est peut être par fainéantise.

Oui peut être, mais ça je crois que nous ne le saurons jamais vraiment.

Lui dis-je avec le sourire. Puis Nicky me dis que beaucoup d’hommes s’appelaient Andy, mais qu’il n’y avait aucune chance pour qu’on me prenne pour un homme. Je le regardais avant de lui dire.

En faite c’était le prénom de ma grand-mère, en faite elle s’appelait Andréa mais personne ne l’a jamais appelée comme cela, tout le monde l’appelait Andy. Elle est décédée quelques semaines avant ma naissance et mes parents ont décidé de m’appeler Andy comme elle. Sauf que pour moi ça n’est pas un diminutif, c’est mon vrai prénom et c’est un prénom qu’on appelle « unisexe » comme disait mon papa.

Lui avouais-je, en entendant encore mon papa me le dire quand j’étais petite avant qu’il ne meurt. Nous avons ensuite parler éducation et j’étais d’accord avec lui quand au faite que c’était aux parents d’élever les enfants et pas à la société. Et que je voterai pour lui s’il décidait de se présenter en politique.

C’est vrai vous avez raison, c’est aux parents que revient le travail d’élever les enfants mais j’ai l’impression que de nos jours les parents pensent à tord que c’est plutôt à la société de le faire. Il faut dire qu’ils sont pour la plupart toujours presser et stressé et je pense que du coup ils se déculpabilise en se disant, que l’école leur donnera les bases qu’ils sont trop fatigués et n’ont pas l’envie de se battre pour donner une éducation à leurs propres enfants.

Lui dis-je un peu amer tout de même. Même si j’avais conscience qu’être parent n’était pas quelque chose de facile, j’estimais que les enfants devaient être élevé par eux et pas par d’autres personnes. Par la suite Nicky m’impressionna par ce qu’il savait sur le café et il m’avait appris des choses vraiment intéressantes, alors que nous arrivions devant le café dont il m’avait parlé. Nous avons rapidement pris place à l’une des tables, commandant rapidement notre café avant que je ne lui demande ou il habitait lui proposant par la même occasion qu’on se tutoie. Il accepta, je lui souris simplement. Tandis qu’il m’expliquait qu’il ne vivait pas ici mais à Little Italie et qu’il venait à Brooklyn pour aller chez son tailleur. Il me dit aussi qu’il était de Philadelphie à la base et qu’il était ici pour le travail. Et alors qu’il semblait vouloir me retourner la question un homme arriva et nous interrompit. Il salua Nicky et me salua, je remarquais qu’il me regardait de haut en bas et me senti pour le coup un petit peu mal à l’aide. Nicky s’excusa rapidement auprès de moi me disant qu’il allait revenir, alors que l’homme voulait lui donner quelque chose pour le coup je trouvais ça un peu bizarre et la réaction de Nicky me surpris un peu il semblait plutôt contrarié, mais j’essayais toujours de ne pas raisonner comme un flic en dehors du travail. Du coup je décidais de laisser couler et de ne pas me poser plus de question que cela.

Pas de soucis, je t’attends.

Répondis-je simplement à Nicky. Je le laissais s’éloigner et regardais la carte des cafés afin de repérer des cafés qui pourrait m’intéresser si je revenais une autre fois. Quelques minutes plus tard je vis Nicky revenir et s’excuser une nouvelle fois d’être parti mais que c’était pour le travail. Je le regardais et lui dit.

Ne t’en fais pas, ça arrive, on ne peut pas toujours laisser le travail au bureau parfois il nous suis aussi sur notre temps libre. Oui effectivement je vis à Brooklyn, mais je n’ai pas toujours vécu à New York, à la base je suis de Chicago. Je suis venue ici quand j’étais encore petite, j’ai suivi ma mère et mon beau-père, qui avaient des offres de nouveaux travail dans la région.

Lui dis-je sans entrer dans plus de détail, ne souhaitant pas lui dire tout de suite quel drame avait pousser ma famille à s’installer ici. C’est à ce moment-là que la serveuse arriva vers nous avec notre commande. Elle posa nos cafés et nos biscuits sur la table avec l’addition que je prenais rapidement vers moi. Puis je regardais Nicky et lui dit.

Tu m’as dis que tu es venu à New York pour le travail, tu es dans quel secteur ?

Lui dis-je en le regardant dans les yeux. Je savais qu’a New York il y avait vraiment une très large offre de travail dans des secteurs plus variés les uns que les autres, mais pour le coup je voyais bien Nicky dans la vente, les assurances ou la finance.