Encore une soirée où je devais me rendre et où je n’en avais guère envie. J’enfile l’une de mes plus belles robes dans mon énorme dressing, accompagnée de mes sbires qui m’aident à m’habiller convenablement. J’enfile mes talons et je les laisse s’occuper de mon maquillage ainsi que de ma coiffure. Une fois prête, je quitte ma villa, suivie de mes Circée’s qui elles, partent vaquer à leur occupation. Une limousine m’emmène jusqu’au dîner de gala organisé par le maire de New York où m’attendent mes parents. Je dépose un baiser sur l’une de leurs joues avant qu’on ne me présente à de grandes figures du milieu des affaires. J’affiche mon plus grand sourire et me montre incroyablement aimable, chose qui ne me ressemble pas. Mais ce que je ne peux dissimuler par contre, c’est mon incroyable égo.

On me met face à une famille qui m’a l’air assez particulière, et rien qu’en observant les traits du jeune homme, je remarque assez vite qu’il a bien l’air d’être ra-vi d’être ici. Ironie, bien entendu. Je sers la main aux deux hommes et j’incline légèrement ma tête en direction de la femme. « Je suis ravie de vous connaitre, j’ai longtemps entendu parler de vous. » Les Whitemore sont assez connus, mais pas plus que nous. Je m’excuse ensuite, décidant de me libérer de cette pression, ayant grande soif. Je me dirige jusqu’au buffet, prenant une coupe de champagne, poussant un profond soupire. Ce que je préfère, ce sont les fêtes du même genre que j’ai organisé lorsque j’étais à l’université. Ici, il y a beaucoup de monde dans la quarantaine, et ils sont plutôt ennuyants. Bien que je sois riche et que j’aime cultiver mon image, il y a certains galas qui mériteraient de ne plus se reproduire.  Je sens une présence derrière moi, mais je ne m’en préoccupe pas … sauf si bien sûr, je me sens trop menacée.

Bien sûr, que c’est ennuyant et que le sujet principal c’est les affaires et la politique. Oh, je m’y intéresse et de près, histoire de mieux régner. Je m’intéresse à tout, et c’est ce pourquoi je suis aussi brillante partout et que je suis une femme d’affaire redoutable, ainsi qu’une criminelle qu’il ne vaut mieux pas froisser. Je suis, pour le moment, une petite criminelle. J’ai été une délinquante, et aujourd’hui, je tue. Je tue pour le plaisir, et surtout j’élimine tous ceux qui oseraient se mettre en travers mon chemin. J’aimerais toucher à de choses plus sérieuses, c’est pourquoi je me suis rapproché d’un « sympathique » Nicky. Je bois quelques gorgées du verre de champagne, poussant un profond soupire avant de sentir une présence près de moi, puis une voix qui m’interpelle. Qui diable ose me déranger ? Je lève mon regard perçant et méprisant envers le jeune homme en question, mais il s’adoucit à la vu d’un bel homme ténèbreux, aux yeux azur et profond. J’affiche un sourire en coin, amusée par son ironie. Je me saisis d’un petit four assez light, faisant très attention à ma ligne … même parfois sautant des repas ou me faisant vomir, pour garder la forme. « Très amusante, je me demande bien qui a eue une aussi belle idée de nous inviter à parler d’affaires. » Je m’intéresse cependant un peu plus à lui, et il a bien de la chance, car ce n’est pas de ma nature, sauf lorsqu’il s’agit d’hommes avec un physique digne des dieux grecs. « Il manque juste un peu plus d’alcool, quelques beaux mecs, et pourquoi pas un peu de produit illicite. Circée Walton, on nous a présentés avant. Et je t’évite les grandes lignes, sache juste que je suis la fille de ce milliardaire et que je suis une incroyable peste. »

Lorsqu’il dépose un baiser sur ma main, je me sens flattée et bien sûr, mon égo aime ça. Tous les hommes qui me baisent la main sont généralement bien vu, et ce sont les plus galants parait-il, qu’ils soient bons ou mauvais. Cet homme est charmant, il a beaucoup de classe et sait comment s’y prendre, je présume. Après dans ce milieu, c’est courant et mieux vaut flatter une femme mais, même les jeunes gosses de riches de nos jours parfois oublient les bonnes manières, alors voir un homme, de mon âge sûrement faire ça, et bien ça ne peut que me redonner espoir. Enfin, vite fait. « C’est parce qu’il vaudrait mieux que le mot peste pour me qualifier sorte de ma bouche plutôt que de la bouche de quelqu’un d’autre. » Dis-je accompagnée d’un sourire, presque garce. Oh bien sûr, je ne sous entendais rien … enfin du moins, c’est ce que j’espérais qu’il croit. « J’ai entendu parler vaguement de vous et votre famille, vous êtes noble, et c’est déjà beaucoup. » Je finis ma coupe de champagne –trop rapidement- puis je la dépose sur la table avant de me saisir de quelques tomates cerises. Je jette de bref coup d’œil vers l’assemblée avant de reporter mon attention sur le charmant jeune homme. « Que diriez-vous de prendre la poudre d’escampette et d’aller s’amuser, réellement ? J’ai de bonnes adresses, et au moins je suis sûre que là-bas il y aura tout ce que j’ai souhaité auparavant …Sauf si vous êtes bien trop sage, Monsieur Whitemore, pour ça ? » Dis-je presque avec un ton de défis. Je lui fais un clin d’œil, enfournant la dernière tomate cerise que j’avais en main dans ma bouche puis je décide de partir, le plus discret possible, en évitant de me faire remarquer. Qui m’aime me suive, comme dirait l’autre. Je lève la main afin qu’une limousine ne s’avance, on m’ouvre la porte puis j’entre dans cette dernière, attendant bien entendu, quelques secondes pour laisser au charmant jeune homme le temps de venir, si l’envie lui prend.

J’attends le jeune homme, même pas quelques secondes qu’il me rejoint. Le voiturier ferma la porte avant de se mettre face à son volant. Je lui indique alors où se rendre avant de m’installer de nouveau confortablement. Je me saisis de deux verres puis d’une bouteille de champagne. Je lui tends l’un des verres avant d’ouvrir la bouteille et de le remplir, remplissant le mien aussi. « Oh ça, je peux vous assurez oui ! Et si jamais je finis par terre vous m’aiderez à me relever et vous me ramènerez chez moi. » Je lui fais un clin d’œil avant de lever mon verre. « Trinquons à cette fuite et à cette soirée qui s’annonçait être pathétique mais qui a pris un joli tournant. » Je cogne mon verre délicatement contre le sien, le regardant dans les yeux avant de boire quelques grandes gorgées. Quelques minutes plus tard, on arrive à destination. Je sors de la limousine, attendant que mon compagnon de soirée sorte à son tour puis je glisse mon bras par-dessus le tien, gracieusement. On rentre dans une discothèque branchée, où l’argent, l’alcool et la drogue coulent à flots. Je me détache de mon ami, me déplaçant gracieusement et avec arrogance à la fois. Je demande un verre de whisky et m’installe sur l’un des tabourets. Certaines personnes me saluent, d’autres me dévisage par jalousie, ou bien parce que j’ai certains problèmes avec eux. « Que désirez-vous boire, mon bel ami ? »

Je commande un verre de Cosmo pour le charmant jeune homme puis le serveur nous servit. Je lui tends son verre, un sourire en coin avant de me saisir du mien. Même si ce n’est rien, entendre sa voix et son souffle contre mon oreille m’arrache un long frisson qui me parcourt la colonne vertébrale et qui me procure un sentiment de bien être. Je glisse mon regard vers lui avant de hocher la tête. Ce sera mieux, et au moins j’éviterais tout contact avec les autres personnes. Je quitte le siège sur lequel je suis assise puis j’attrape sa main afin de me diriger vers le carré VIP, prenant place sur l’un des canapés, lâchant sa main puis je croise les jambes, portant mon verre à mes lèvres. Je suis le jeune homme du regard, le dévorant des yeux. Si je le pouvais, rien qu’avec mes yeux, ses vêtements seraient déjà partis depuis longtemps. « Es-tu un bon danseur ? » Dis-je à son oreille, soufflant légèrement contre cette dernière exprès. « En tout cas, après ce verre, je vais aller enflammer la piste. » Et j’espère avoir tous les regards braqués sur moi. La popularité, c’est ce qui me plait le plus, que l’on me regarde, ou que l’on m’admire.

Je me dirige vers la piste de danse, après avoir fini mon verre presque cul sec puis je me mets à me déhancher. Je sais très bien danser, surtout si c’est histoire de se déhancher. Je me frotte à quelques hommes mais rien de plus, puis Oliver vient me retrouver et se déhanche aussi, venant poser ses mains sur mes hanches. Je sens l’excitation monter d’un cran, et je suis plutôt amusée par la situation. Je colle mon dos presque à son torse, continuant de me déhancher au rythme de la musique. Même si je suis dos à lui, je peux sentir son parfum d’ici, et il est fort agréable et enivrant. J’affiche un sourire en coin, plutôt amusée. Je colle mon corps contre le sien, et je peux presque tout sentir. J’ai bien dit presque, puisque nos vêtements nous empêche de mieux nous connaître. Je me détache ensuite et me met face à lui, me mordant la lèvre inférieure, tout en continuant de danser, glissant mes doigts à sa chemise que je déboutonne de deux ou trois boutons, défaisant au passage sa cravate que j’enlève et que je mets autour de mon cou, pour m’amuser. Je lui lance un regard de braise, faisant un mouvement de tête aguicheur avant de me faufiler de plus en plus entre les personnes jusqu’à disparaitre de son champ de vision. Séduire, allumer, ça m’amuse et surtout j’ai envie de tester les limites de certains hommes. Je me dirige vers les toilettes puis je fouille dans la poche intérieure de ma veste et je me saisis d’un petit sachet où se trouve une jolie poudre blanche. Je sors l’une de mes nombreuses cartes de fidélités de magasins et je cherche des yeux un endroit où me faire plusieurs rail avant de trouver un rebord suffisant. J’étale la poudre et je fais les lignes correctements avant de rouler un billet de 50$ et de me mettre à sniffer avec ce dernier. Je relève la tête, essuyant ma narine, poussant un soupire de bien être. « Dear god. »

Bien sûr que je suis chaude, c’est seulement les vapeurs qui s’émanent de son corps qui me rendent comme ça. La gente masculine à ce quelque chose qui a le dont de me faire perdre pieds et qui fait que je me rue sur eux dès que je le peux. Mais, j’aime aussi plaire et séduire, savoir que l’on me désire, que l’on me veut. Et j’ai tout de même l’impression que ce jeune homme me veut. Il me rejoint dans les toilettes, un sourire en coin se dessina. Je le saisis par sa chemise et le fait entrer avant de refermer la porte derrière lui. « Je suis du genre égoïste, mais je veux bien faire une exception pour toi. » Je retire ma veste. Je baisse la cuvette des toilettes puis, je retire également ma robe avant de me saisir du sachet de cocaïne et de faire des rails de coke sur mon thorax. Je lui tends ensuite le billet que j’ai utilisé pour aider la poudre magique à parvenir jusqu’à mes narines, affichant un petit sourire en coin. « C’est plus amusant, comme ça. Et si tu veux t’en faire d’autres, n’importe où sur mon corps, fais-le. » Je glisse mon pied contre son tibias, le lui caressant, remontant délicatement jusqu’à sa cuisse, mais je ne bouge pas trop et je ne vais pas plus haut.

Je suis une femme qui n’a pas froid aux yeux, qui n’a aucun complexe et qui a du je m’en foutisme d’un autre monde. Je frissonne lorsque je le sens sniffer la cocaïne se trouvant sur mon thorax puis, il pose ses mains sur mes cuisses et j’affiche un petit sourire en coin, glissant l’une de mes mains à son épaule, remontant jusqu’à sa joue. « Maintenant quoi ? Que veux-tu ? Je ne comprends pas. » Joueuse, en plus d’être une allumeuse. Je frissonne en sentant son souffle s’écraser contre mon visage, ce dernier proche du sien puis il dévie, venant embrasser mon cou. J’incline ma tête sur le côté, fermant mes yeux afin de profiter de ce moment. Je me mords délicatement la lèvre et je griffe sans trop m’en rendre compte, à travers sa chemise, le haut de son dos. Je le repousse avant de le plaquer contre la paroie des toilettes, déboutonnant un peu plus sa chemise avant de découvrir ses jolis pectoraux. « Wow, ça me plait. » Je glisse mes mains le long de son torse, découvrant ses traits masculins qui me sont encore inconnu puis mes mains se dirigent jusqu’à son pantalon, défaisant sa ceinture et ouvrant sa braguette, pressant ma main contre une petite bosse naissante. Bien fourni, en plus de ça. Mais je me détache, une lueur perverse dans mon regard. Je me refais un autre rail de cocaïne avant de m’essuyer à nouveau la narine, me sentant … bien. « J’ai juste une chose à te dire : Je déteste que l’on soit doux avec moi. » Je me tourne vers lui avant de sourire en coin, le faisant s’asseoir sur les toilettes, venant à califourchon au dessus de lui, laissant l’une de mes griffes presser contre son torse, de tout son long. « J’aime la violence. »

Je sens rapidement ma poitrine soudainement moins compressé par la pression de mon soutien-gorge qui me quitte rapidement. Je pousse un petit gémissement de satisfaction, sentant ses lèvres sur mes tétons ce qui m’excitait d’avantage. Mais très vite les choses se déroulent plutôt rapidement. Il se redressa, et moi avec puis d’une seconde à l’autre, je me retrouve totalement nue. Quelque chose me dit que, je vais obtenir ce dont j’ai envie depuis plusieurs minutes maintenant. Je me retrouve face à la paroi et je le sentais, derrière moi. Etre soumise et dominée par un homme très viril, oui c’est excitant. J’aime être dominée seulement lorsqu’il s’agit de relations sexuelles, autrement, non. Je sens sa main entre mes jambes, et je pose mes mains contre la paroi, entrouvrant mes lèvres, et fermant mes yeux, appréciant ce doux sévice qu’il m’inflige. Et puis, je n’eus pas le temps de dire ouf qu’il vient sèchement en moi, ce qui m’arracha un gémissement plutôt bruyant, de plaisir. Je fais des mouvements de bassins à l’opposé des siens afin de le choc soit plus brusque et plus violent. La température est montée d’un cran, je perds totalement la tête. Je me fais un peu plus étroite cependant, histoire qu’il prenne plus de plaisir lui aussi. Je glisse l’une de mes mains entre mes cuisses, venant caresser mon petit point sensible, pour avoir plus de plaisir. En plus d’être incroyablement sexy, cet homme est plutôt doué. J’attrape l’une de ses mains, la faisant remonter en direction de ma bouche, glissant l’un de ses doigts entre mes lèvres puis, je passe ma langue tout autour de son index et je me mets à faire des vas et viens sur son doigt, creusant mes joues.

Il finit par se retirer de moi, je retire son doigt de ma bouche et je lui fais face. Rien que ce regard m’arrache un long frisson, et de le voir ainsi, ne désirant que moi me donne encore plus envie de lui. Je glisse mes bras autour de son cou, levant l’une de mes jambes la glissant autour de sa taille, avant de faire pareille avec l’autre, le sentant revenir en moi. Je plante mes ongles sur le haut de son dos, répondant à son baiser, glissant sensuellement ma langue contre la sienne, dans une danse enflammée. Je l’embrasse avec un peu plus de passion, me sentant déjà proche de l’orgasme. J’éloigne légèrement mes lèvres des siennes, venant mordiller sa lèvre inférieure avant de venir lui susurrer des mots assez coquins et sexuels à son oreille, glissant ma langue contre cette dernière. Puis, l’orgasme. Je pousse un léger cri de jouissance, ma tête partant vers l’arrière, grimaçant du plaisir maximum que je ressens à cet instant puis je regagne le sol, le retirant avant de me mettre à genoux et de glisser son soldat dans ma bouche, faisant de petits vas et viens sur ce dernier, creusant mes deux joues, accélérant comme je le peux mes vas et viens sur son entrejambe, poussant quelques petits gémissements.

Je frissonne en sentant sa main sur ma tête, je l’entends mais je ne le retire pas pour autant de ma bouche, continuant mes vas et viens sur son entrejambe, me contentant de l’emmener un peu plus au fond de ma bouche chaque fois, tapant au fond de ma gorge quelques fois. Je resserre un peu plus mon étreinte buccale autour de son entrejambe afin qu’il arrive plus vite. Je sens ensuite ce goût quelque peu amer et ce liquide chaud se déposer dans ma bouche, un peu n’importe comment. Je me contente d’avaler avant de cesser tout mouvement, puis je me redresse et j’essuie ma bouche avant de me rhabiller et de sortir, allant me rincer la bouche, recrachant l’eau dans le lavabo puis je me redresse, observant ma tête. Je suis encore bien coiffée, mais mes yeux, n’en parlons pas. Je m’allume ensuite une cigarette, attendant que le beau gosse ne sorte à son tour. « Toi, je te mettrais dans les bons, c’est certain. » Dis-je en lâchant un petit rire de peste. Rien de bien méchant, simplement la vérité, autant lui dire qu’il est bon. Je tire sur ma cigarette, lentement avant de recracher la fumée. « Et maintenant ? » Il a eu ce qu’il voulait, donc il va s’en aller ? Ou compte-t-il encore rester avec moi et passer le reste de la soirée en ma compagnie ?

Je faisais tout de même attention, ne voulant pas tomber enceinte du jour au lendemain. Bien sûr que je prends la pilule mais je me méfie toujours. Les préservatifs, j’en mets oui mais dans ces conditions là, il m’arrive de ne pas y penser. J’observe le jeune homme sortir de la cabine dans laquelle on se trouvait à s’envoyer en l’air comme des mal propre puis je tire une profonde latte avant de recracher la fumée. Je suis une femme directe et qui ne passe pas par quatre chemins, qui ne joue pas la timide et qui veut savoir, même si la réponse ne plaît pas forcément. J’affiche un léger sourire à sa réponse avant d’écraser la cigarette dans le lavabo et de jeter le mégot dans la poubelle. « Réponse surprenante, je pensais que tu étais un gars comme les autres. » Je glisse mon bras par-dessus le sien, tournant la tête vers lui. « Je suis dans un état second, mieux vaut prendre la porte de derrière. On peut aller chez moi si tu veux, au moins je ne risque pas de me faire photographier ou que l’on me demande une photo et un autographe. Et puis, vu la gueule que l’on a, mieux vaut qu’on soit les seuls à se voir, ils vont nous arrêter pour délit de faciès sinon. » Dis-je en riant avant de sortir des toilettes en sa compagnie, cherchant la porte de sortie pour les sorties plutôt discrète avant de la trouver et de quitter la discothèque branchée. « Faisons attention, maintenant ! Evitons les photographes s’il y en a. »

On sort donc par la porte de derrière, étant en très bonne compagnie. Je suis ravie tout de même qu’il ait accepté que l’on continue cette soirée, malgré qu’il ait obtenu ce qu’il voulait de moi. Les hommes vous savez, ils sont tous comme ça. Une fois qu’ils n’ont plus la carotte, ils s’enfuient. Mais sachez qu’ils ne sont pas seuls, moi aussi, je suis comme ça, avec certains. Heureusement qu’il n’y avait personne dans cette rue, j’imagine absolument pas la tête que j’ai, et ça ne doit pas être fameux. « Chez moi. Mes Circée’s n’y sont probablement pas et puis, c’est plus proche … peut-être ! » Et comme ça je pourrais me changer et me mettre dans un meilleur état. On arrive près de la limousine, j’entre tant bien que mal et je prends place à l’arrière après avoir demandé à ce qu’on nous ramène chez moi. Quelques minutes plus tard, on arrive enfin devant ma villa. Je sors et j’attends qu’Oliver fasse de même avant d’aller ouvrir la porte d’entrée et de pousser la lourde porte. Je dépose les clefs sur un meuble et me tourne vers lui. « Fais comme chez toi, Whitemore ! Moi je vais prendre une douche, histoire d’être un peu plus fraîche. Sers-toi à boire ou à manger, si tu as envie. » Je lui fais un clin d’œil avant de monter les longs escaliers, menant à l’étage. J’entre dans ma chambre, qui comprend une pièce à côté, ma salle de bain personnelle. J’y entre, refermant la porte derrière moi puis, je me déshabille et je me glisse dans la douche, prenant soin de refermer les parois. J’allume l’eau, réglant la température à 40°, préférant les douches chaudes. Je me glisse sous le jet, fermant mes yeux.