Miller n'avait pas téléphoné à Riley le week-end il avait préférer réfléchir. Il n'avait pas non plus téléphoner à Daisy parce qu'il ne savait jamais quoi dire, mais surtout comment se comporter avec sa fille. Le plus souvent, quand il parlait avec elle, il avait peu de réponses ou de simple « oui » Miller se demandait si Daisy comprenait réellement ce qu'il lui racontait. Il aimait profondément sa fille, mais cela avait toujours été compliqué avec elle. Evelyn et lui avaient essayé de l'élever comme un enfant normal, mais malheureusement Daisy était loin d'être normal. À l'âge de trois ans, la petite avait été diagnostiquée ayant le syndrome d'Asperger, cela avait été un coup dur pour leur couple et Miller avait sombré un moment dans l'alcool.

Après avoir rompu avec Evelyn le week-end de fin février, Miller devait récupérer Daisy pour quelque jours du lundi au mercredi si tout ce passait bien et devait aussi la présenter à Riley. Miller se doutait que cela sera compliquer et il craignait la réaction de Riley. Il lui avait expliquer que Daisy n'était pas une petite fille normal mais entre parler et voir les choses en réel cela est deux mondes différents. C'est par train que Daisy arrivait, mais elle n'avait pas voyagé seule, elle avait été accompagnée par une femme qui fessait parti de l'association des enfants handicapés. Quand elle arrivait avec Daisy, elle tendit la petite valise rose à Miller lui expliquant que le voyage s'était bien passer. S'accroupissant, Miller regardait Daisy essayant de capter son regard. Hey, Daisy. Tu fais un câlin à papa ? La petite regardait autour d'elle avant de s'avancer et de passer ses bras autour du cou de Miller. Se relevant, il gardait sa fille dans ses bras puis la valise en main, ils quittèrent la gare pour rejoindre la voiture. Après avoir attaché Daisy sur le siège enfant à l'arrière, Miller réfléchissait comment présenter sa fille à Riley et la seule façon était de la présenter tout aussi naturelle. 

Se garant en bas de l'immeuble, Miller prit sa fille dans les bras ainsi que son doudou une sorte de grosse chenille qui arrivait en fin de vie puis il regardait où était la sonnette de l'interphone de Riley. Laissant Daisy appuyer sur le bouton, Miller attendit le signale de l'ouverture puis se rendait à l'étage de l'appartement. Arriver devant la porte, il posait sa fille au sol et se plaçait à sa hauteur. Daisy... Daisy... Dit-il avant de claquer ses doigts essayant de la déconnecter de son monde un instant. Tu vas être gentil chez Riley d'accord ? La petite fit un signe de tête qui semblait êtres un oui, mais avec Daisy, Miller s'attendait a tout. Lui posant un baiser sur le front, il se redressait et sonnait à la porte de Riley. Quand elle ouvrit la porte, il lui adressait un sourire. Salut ! Heum... et bien voila Daisy. Miller posait les mains sur les épaules de sa fille qui restait contre lui en serrant contre elle son doudou. Daisy, tu dis bonjour ? S'avançant vers Riley timidement la petite enlaçait Riley. Cela était sa façon a elle de dire bonjour. S'avançant a son tour, Miller fermait la porte derrière lui.
   

Je n’avais pas eu de nouvelles d’Alec depuis que nous nous étions retrouvés chez mes parents avant qu’on ne passe le reste de la journée ensemble, après être passé par la plage ou Alec avait dû se rendre pour raison professionnelles. J’avais préféré ne pas lui envoyer de message sachant qu’il devait retrouver sa femme afin de parler de la suite de leur relation, bien qu’il n’y eût pas vraiment de suspens au vu du fait que sa femme l’avait trompé. Mon week-end avait été bien occupé par une affaire qui m’avait mené à poursuivre un suspect dans les égouts de la ville avec mon coéquipier et depuis j’avais l’impression que je n’avais pas encore réussi à me débarrasser totalement de cette odeur malgré des douches répété et le fait que je j’avais jeté déjà au travail les vêtements que je portais ce jour-là. C’est vers quatre heures du matin que non boss nous avait demander de rentrer et de nous reposer estimant au vu de notre état de fatigue et du fait qu’on piétinait sur cette affaire, il nous fallait une pause de 24 heure afin de sortir un peu de l’affaire, de rentrer dormir et de revenir plus alerte afin trouver ce qui nous échappait. C’est pour ça que j’étais à la maison aujourd’hui et que je levais après avoir dormi quelques heures. J’étais toujours sans nouvelle d’Alec, j’étais descendu au Starbucks du quartier afin de m’acheter un café et un croissant avant de remonter chez moi afin de déguster mon croissant et boire un peu de mon café. Et malgré le fait que j’étais censée ne plus penser à l’affaire sur laquelle j’étais mon esprit m’y ramenait toujours, je m’en rendais compte lorsque je réalise que j’ai terminé mon croissant et que je serai incapable de dire si je l’ai apprécié ou non. Et en même temps si je ne pensais pas à l’affaire c’est à Alec que je pensais. C’est là que tout à coup, je suis sortie à nouveau de mes pensées car j’entends qu’on sonne à ma porte. Je m’avance vers la porte l’ouvre et voit Alec de l’autre côté. Je suis heureuse de le voir bien que surprise surtout qu’il n’est pas venu seul. Je le regarde lui souris en lui disant.

Hey salut Alec.

Puis je me baisse pour saluer Daisy, mais sans trop savoir quel était la meilleure manière. Il faut dire que c’était la première fois que je la voyais et au vu de la particularité de Daisy, je ne voulais pas la brusquer. Je la laisse donc venir vers moi sans chercher à l’enlacer de mon côté lui disant simplement.

Salut Daisy. Je suis heureuse de te rencontrer.

Je me redresse ensuite afin de laisser Alec entrer et refermer la porte derrière lui avant de regarder Alec et de lui dire.

Je suis contente de te voir. Installez-vous ou vous voulez tous les deux.

Lui dis-je en lui montrant la table de la cuisine ou le canapé du salon.

Je peux vous offrir quelque chose à boire à Daisy et toi ?

J’avais envie de lui demander comment il allait et comment ça avait été avec sa femme, mais je préférais le laisser arriver et s’installer et si lui demander comment il va me semblait être acceptable, lui parler de comment ça c’était passé avec sa femme me le paraissait beaucoup moins surtout devant Daisy.

   

Dans le travail, Miller était peu êtres un tyran, mais avec sa fille, il était un homme totalement différent, un peu papa poule sans pour autant aller dans l’extrême. En regardant Daisy saluer Riley, il eut un sourire avant d'entrée pour saluer à son tour Riley. Tenant sa fille par la main ensemble, ils entraient dans le salon de Riley où ils étaient invités à prendre place. S'asseyant dans le canapé, Daisy grimait sur celui-ci et Miller enlevait les chaussures de Daisy ne voulant pas qu'elle place ses chaussures sur le canapé. Alors qu'il allait répondre à Riley s'ils désiraient boire la petite posait sa tête sur la jambe de Miller plaçant son pouce en bouche et serrait son doudou avant de fermer les yeux, le voyage avait été long pour Daisy. Se levant doucement, Miller glissait un coussin sous la tête de Daisy et plaçant sa veste sur elle avant de suivre Riley à la cuisine laissant Daisy dormir. Si tu as du café, j'en prendrai bien une tasse, je n'ai pas encore eu ma dose de caféine ce matin. Miller jetait un rapide coup d’œil autour de lui, cela était la première fois qu'il venait chez Riley. Tu vis seule ? 
   

J’étais à la maison depuis seulement quelques heures, mais j’avais eu tout de même le temps de dormir un peu avant de commencer ma journée. Il m’était difficile de penser vraiment à autre chose qu’à l’enquête et à Alec. J’espérai que ça avait été avec sa femme. Tout à coup, j’entends qu’on sonne à la porte lorsque je vais ouvrir je vois que c’est Alec avec sa fille. Je commence par saluer Daisy en gardant tout de même un peu de distance, sachant bien que pour les autistes le contact physique peut être difficile et ne souhaitant pas être trop insistante. Je propose ensuite à Alec et Daisy de s’installer et très rapidement Daisy se couche sur le canapé et s’endort. Alec vient alors vers moi et me demande un café.

Pas de soucis, j’ai du café. Plutôt un expresso ou un long ?

Lui dis-je avant de préparer le café qu’il me demandait et de le lui poser sur la table, d’où nous pouvions avoir un œil sur Daisy qui semblait dormir paisiblement. Je souris lorsqu’il me demande si je vis seule.

Oui, je vis seule. Et j’ai de la chance d’avoir pu avoir cet appartement.

Je m’assieds ensuite en face de lui avec mon café que je n’avais pas terminé et lui dit en regardant Daisy.

Elle a l’air paisible pour dire qu’elle n’est jamais venue ici. Ou alors elle est juste trop fatiguée du voyage pour se poser plus de question que ça.

Je marque ensuite une pause avant d’ajouter.

Et sinon, est-ce que j’ose te demander comment tu vas ?

   

Dans la cuisine avec Riley, Miller gardait un œil sur sa fille qui dormait et demandait un long café à la question de Riley avant de prendre place à la table de la cuisine. Annonçant qu'elle vivait seule, Miller avait la réponse à la question qu'il n'avait pas osé lui demander : si elle était seule ou en couple. Quoi qu'elle pouvait être en couple et vivre seule dans cet appartement, mais cela se fait rarement. Il fit un signe positif à Riley avant de la remercier pour le café. Alors qu'elle s'annonçait chanceuse d'avoir trouvé ce logement Miller, prit sa tasse et en bus une gorgée du café avant de le reposer. C'est un bon coin, pas comme Peckham qui pour moi est un vrai trou à rat ! Miller avait été de nombreuse fois dans ce quartier qui était une zone délabrée et dangereuse. Regardant Daisy, il eut un sourire. Le voyage a été long pour elle, je préfère qu'elle se repose qu'être difficile. Après, je verrais comment ça se passe, normalement, je la garde jusqu'à mercredi. Reprenant son café, il en but une gorgée quand Riley lui demandait comment il allait. Posant sa tasse, il regardait la tasse quelques secondes avant de regarder Riley. Ça va... plutôt bien. Répondit-il en fessant une pause avant de poursuivre. Je ne vais pas dire que cela s'est très bien passé, nous avons eu quelque prise de bec, mais... au final, on a pris la décision d'en finir. En disant cela, il posait sa main sur la table qui ne portait plus son alliance. Pour ce qui est de Daisy, on ne sait pas encore, on verra cela avec l'avocat.  
   

Alec était chez moi depuis quelques minutes et sa fille, probablement exténuée du voyage n’avait pas demander son reste avant de s’endormir sur le canapé. Depuis la cuisine ouverte nous pouvions être à table tout en gardant un œil sur la petite qui semblait déjà dormir à point fermé.

Je comprends, Peckham n’est pas un quartier facile. Dans cet immeuble, la chance que j’ai c’est que les loyers sont abordables, mais lorsque j’étais en recherche, j’ai bien failli aussi aller vivre à Peckham.

Lui dis-je en buvant un peu de mon café avant de penser…

Maintenant que j’y pense l’un des locataires du premier va déménager d’ici peu et je sais de sources sûre qu’il n’a pas encore de repreneur. L’appartement à deux chambres et un loyer modéré si ça peut t’intéresser.

Je clos ensuite ce sujet en parlant de Daisy qui paraissait vraiment paisible et en confiance pour dire que c’était la première fois qu’elle venait chez moi.

J’imagine, combien de temps de voyage il y a entre ici et Sandbrook ? Ah oui, alors tu l’as quelques jours avec toi, ça va être sympa de pouvoir passer un peu de temps juste entre père et fille. Même si tu m’as dit que ce n’était pas facile d’entrer vraiment en contact avec elle.

Dis-je en regardant la petite, mon regard se pose à nouveau sur Alec lorsqu’il prend la parole pour me dire qu’il va plutôt bien et qu’il m’explique que même s’il a eu des prises de bec avec sa femme, ils ont pu prendre une décision qui est d’en finir. Je le regarde avec beaucoup de tendresse lorsqu’il me dit cela sachant que ça ne doit vraiment pas être évident je pose ma main sur la sienne en signe de soutiens.

Ça n’a vraiment pas dû être évident mais au moins comme ça tu sais où tu en es et tu pourras aller de l’avant.

Il me dit ensuite qu’il reste à régler la garde de leur fille.

Est-ce que tu as une idée du type de garde que tu aimerais toi ?

Même si la garde serait réglée par intermédiaire d’avocat, j’imaginais que Alec avait une idée de ce qu’il aimerait.
   

Riley avait eu la chance d'habiter ici à Peckham, elle se serait sans doute retrouver dans un appartement avec des murs aussi fit que du carton et aurait croiser à tous les coins de rue des dealer, droguer et personne au sombre passé. Riley confiait à Miller qu'un appartement au loyer abordable allait se libérer. Cela semblait tentant ais Miller appréciait de vivre dans son bungalow pour le moment même si cela était loin d'être un quatre étoile. Cela semble intéressant, mais je suis bien où je suis. Répondit-il en lui adressant un sourire. À sa question combien de temps durait le voyage, Miller réfléchissait. Environ une heure. Oui, c'est vrai que tous les deux on va pouvoir passer du temps ensemble même si cela n'est pas toujours facile. Riley posait sa main sur la sienne, la regardant faire, il levait son regard sur elle. À vrai dire, j'ai trouvé plutôt un soulagement. Miller était enfin content que cela se termine et qu'il puisse tourner la page. À la demande de Riley quel genre de garde il voudrait, il fit un signe négatif. Je ne me suis pas posé la question. Je bosse cinq jours par semaine parfois six, et même sept selon des affaires. Je ne sais pas vraiment comment je pourrais m'occuper de Daisy. Rien que pour ces trois jours, j'ai pris congé. Miller bus une gorgée de son café quand il entendit la voix de sa fille pa... pa... pa... Se levant, il allait voir sa fille qui s'était réveillée. Assise, elle lui annonçait pipi. La prenant dans les bras, il demandait à Riley où était ses toilette puis y plaçait sa fille. Une fois fait, elle ne voulait plus faire la sieste. Prenant Daisy et son petit sac à la cuisine avec lui, Daisy allait se placer devant le frigo de Riley et jouer avec ses magnets colorés aimantés sur son frigo. Quand ce « jeu » ne fut plus divertissant, Miller prit sa fille sur ses jambes et lui tendit sa brique de jus de fruit en la maintenant par le bas que Daisy n'en renverse pas partout.  
   

Je discutais avec Alec et au cours de la conversation lorsque nous parlons logement, je lui explique qu’un appartement va bientôt se libérer dans mon immeuble et que le loyer y est modéré comme dans tous l’immeuble. Mais Alec me dis qu’il est bien où il est, ce que je peux comprendre. Je lui souris simplement. Nous discutons ensuite du fait que Daisy va rester quelques jours avec lui et je lui dis que ce sera bien d’avoir du temps juste pour eux deux.

Je suis sûre que tu es un super papa.

Je lui souris, Alec me dit ensuite qu’il est soulagé d’avoir réglé les choses avec son ex-femme. Il leur restait encore à régler les détails concernant la garde de leur fille, je lui demander ce que lui aimerait par rapport à ça. Il me dit quelque chose que je sais puisque j’exerce le même métier que lui, à savoir qu’il peut bosser de cinq à sept jours par semaine selon les enquêtes et qu’il ne sait pas trop comment il pourrait s’occuper de Daisy avec un tel rythme de vie et de travail. Et qu’il a pris trois jours de congé pour pouvoir s’occuper d’elle pour cette fois.

C’est sûr qu’on n’a pas le travail le plus facile pour concilier vie privée et vie professionnel. Mais je suis sûre qu’Evelyn et toi saurez prendre la meilleure décision pour Daisy. Et que cela pourra vous convenir à tous les deux.

J’ai à peine le temps de finir ma phrase que Daisy se réveil et appel Alec. La petite semble avoir besoin d’aller aux toilettes, je leur indique la direction des toilettes et continue à boire tranquillement mon café. Avant qu’ils ne reviennent à la cuisine. Tandis que Daisy joue un moment je regarde Alec et lui dit…

J’aurai une question à te poser, mais j’espère que tu ne seras pas fâché que je te la pose…

Je marque une pause avant d’ajouter.

J’ai rencontré par pur hasard en allant rendre visite à une amie un certain Josh Devlin et comment te dire ça autrement que simplement t’avouer que j’ai été très surprise d’apprendre qu’il est ton jumeau…

Je marque une nouvelle pause avant de reprendre.

Je ne suis pas en train de te dire que j’aimerai des détails sur ce qui a pu vous amenez à avoir la relation que vous avez, parce que ce n’est pas le cas et que ça ne me regarde pas. Mais simplement que j’ai été surprise que tu n’aies jamais mentionner le fait que tu avais un frère.
 
   

A l'annonce de Riley que Miller était un super papa, cela le fit sourire. Quelquefois il avait des doutes sur ses capacités paternel avec Daisy mais heureusement jamais il n'avait lever la main sur sa fille il elle lui montait la moutarde au nez le plus souvent il l’enfermait dans sa chambre pour se calmer.

Riley comprenait Miller que cela n'était pas facile avec leur travail contrairement à son ex ! Mais où ils étaient, le travail de la police était monotone contrairement à ce qui se passait à Londres !

Prenant Daisy sur ses jambes, il la laissait siroter tranquillement son jus de fruit. A la question de Riley de lui poser une question il lui fit un signe positif et fut surpris quand elle lui parlait de ne pas être fâché. En entendant Josh Devlin, Miller comprend directement. Posant Daisy sur la chaise à ses côtés, il regardait Riley.

Je suppose que Josh t'as expliqué la raison pourquoi il est Devlin et moi je suis un Miller. Josh et moi avons rompu tout contact après mon adoption. Je ne me suis jamais vraiment accepter dans cette famille. Et si on parle que les jumeaux sont inséparable, lui et moi cela a été tout le contraire. On ne s'est jamais vraiment entendu, lui il était le petit génie et moi le boulet.  
   

Je comprenais qu’il était difficile pour Alec de pouvoir s’arrêter professionnellement pour s’occuper de sa fille, dans notre métier il n’était pas toujours évident de concilier vie privée et vie professionnelle. A l’époque mes parents avaient instauré un système ou leur horaire de travail prévu était sur le frigo afin de pouvoir s’organiser et avoir une solution de secours en cas de prolongement de leur horaire respectif ou lorsqu’ils se chevauchaient. Ma mère était parfois passée nous récupérer à la caserne et mon père au poste de police lors des moments de grosse galère. Mais eux était deux, alors que Alec est seul pour s’occuper de sa fille. Suite à cette discussion j’explique à Alec que j’ai rencontré par hasard Josh Devlin et que j’ai découvert par la même occasion que Alec avait un jumeau.

Il m’a expliqué la base, à savoir que tu avais des soucis de santé qui nécessitait de l’attention et du temps à tes parents. Mais qu’ils avaient trop de travail pour pouvoir être présent pour toi, d’où le fait que tu as été confiée à de la famille, les Miller qui eux avait plus de temps pour être présent et pour s’occuper de toi en cas de soucis.

Je marque une pause avant d’ajouter.

Il m’a ensuite dit que tu t’étais attaché au Miller et qu’après des problèmes juridiques tu as été adopté par les Miller. Que depuis tu as perdu le contact avec lui. Et c’est tout ce qu’il m’a dit, même si c’est déjà pas mal, vu que ça m’a déjà permis de mieux comprendre pourquoi tu n’en parles jamais. Et pourquoi tu ne m’en n’as jamais parlé.

Dis-je sincère. Car oui, je ne pouvais qu’imaginer comme il pouvait être douloureux e Alec de repenser à cette époque et au fait que ses parents l’avaient quelque par abandonné. Sans parler du fait qu’Alec me disait ne jamais s’être entendu avec son frère et qu’il semblait même y avoir une différence de traitement entre son frère qui était le génie de la famille et lui qui se sentait comme un boulet pour eux.

Et pour rebondir sur ce que tu dis sur les jumeaux, j’ai parfaitement conscience que tous les jumeaux ne sont pas fusionnel. Du côté de mon père il y trois pairs de jumeau, l’une est fusionnel, les deux autres passent leur temps à se bouffer le nez et pour l’une des pairs c’est tout juste s’ils arrivent à être dans même pièce sans s’entre tuer ! Pour ses deux pairs la en dehors de la ressemblance physique, elles n’ont absolument rien en commun sur aucun plan ! Sauf si tu pars du principe que le fait de se bouffer nez c’est déjà un point commun !

Dis-je avec humour même si les fêtes de famille avaient pu vite tourner au vinaigre avec ces deux pairs de jumeau là.
   

Riley avait en somme mené sa petite enquête et sur cela Alec ne lui en voulait pas après tout ce n'était pas un secret d'état et tôt ou tard elle apprendra la vérité. D'ailleurs il était surprit que la mère de Riley n'en n'ait même pas informé sa fille comme quoi cette femme peu rester muette comme une tombe quand on lui demande cela était bon à savoir. Josh quant à lui avait eu la langue bien pendu parlant de l'adoption et de la famille. Mais dans un sens cela était bien pour Alec il n'avait pas besoin de rentrer dans de longues discussions du pourquoi et du comment mais il était prêt à répondre aux questions de Riley même si elle en savait déjà pas mal. En tant que gosse, je pense ... il eut un sourire en repensant à cela. Que j'étais jaloux de Josh. Il était plus intelligent que moi et plus débrouillard. Il pouvait faire des choses que moi je ne pouvais me permettre à cause de ma maladie comme courir dans les vignes ou grimper aux arbres. Jetant un œil sur Daisy, il lui essuyait la bouche puis la petite venait reprendre place sur ses jambes. Riley rebondissait sur le fait que les jumeaux n'étaient pas fusionnels et en donnait l’exemple sur sa famille ce qui le fit sourire. Et bien cela fait de l’ambiance lors des repas familial. Conclut-il amusé avant de prendre sa tasse à café.  
   

Je discutais avec Alec du fait que j’avais rencontré par hasard son jumeau, ce qui m’avait fait très bizarre dans le sens j’avais été plus que surprise, car je ne m’y attendais pas. J’expliquais ensuite à Alec ce que Josh m’avait appris sur leur histoire de famille et le fait qu’après avoir parlé à Josh je comprenais mieux qu’il n’ait pas eu envie de m’en parler. Alec m’expliquait ensuite qu’il pensait qu’il avait pu être jaloux de son frère lorsqu’ils étaient enfants. Son frère semblait avoir été l’enfant parfait, celui qui était intelligent, débrouillard, celui qui avait pu avoir une enfance normale, sans soucis de santé.

Je ne peux qu’imaginer ce que tu devais ressentir et combien de fois tu as pu avoir l’impression d’une grande injustice ou de te demander pourquoi toi et pas lui.

Je soupire, avant de lui expliquer que dans ma famille il y a des jumeaux et que tous sont loin d’être fusionnel. Je ris lorsqu’il me dit que ça devait faire de l’ambiance au repas de famille.

Oui, c’est sûr. Enfin si on veut, l’avantage c’est qu’il finisse rapidement, mais c’est triste que ça tourne toujours mal.

   

Le fait que Riley ait rencontré Josh ne le dérangeait pas mais Alec était curieux de ce que tous deux avaient pu se raconter. Mais connaissant Josh enfin, sur ce qu'il avait pu voir lors de leur dernière rencontre, il n'était pas du genre très bavard. Mais de toute façon Alec n'avait rien à cacher à Riley. En parlant de sa jeunesse et de la frustration que il avait ressenti lorsqu'il voyait son frère jouer Alec se disait que tout de même sa vie n'était pas si mal. C'est vrai que je l'ai pensé mais au final je m'en suis pas mal sorti. Riley était en partie triste que la famille ne s'entendait pas et il est vrai que lors des repas de famille on préfère la bonne ambiance que se jeter les quatre vérités en face. On choisit ses amis pas sa pas sa famille. Conclut-il en terminant son café. Alec jetait un œil sur Daisy que il trouvait particulièrement calme puis regardait Riley. Cela te dit que l'on sort tous les trois ? Cela lui donnerait l'occasion de discuter un peu plus avec Riley, de se remémorer de vieux souvenirs et pourquoi pas manger ensemble.   
   

J’avais mieux compris après avoir parlé avec Alec de son jumeau pourquoi il ne m’avait jamais palé de lui. Tout avait été loin d’être rose et facile pour Alec lorsqu’il était enfant, mais au final j’avais l’impression que les Miller avaient réussi à lui offrir ce que sa famille biologique ne pouvait pas lui offrir, qu’elle qu’en soit la raison. Et j’étais d’accord avec Alec lorsqu’il me dit qu’au final il ne s’en est pas si mal sorti.

C’est vrai, tu t’en es bien sorti, et finalement c’est tout ce qui compte.

Je lui souris, tout en lui expliquant ensuite que dans ma famille il y avait aussi des pairs de jumeaux toujours dans le conflit, ce qui avait tendance à largement écourter les repas de famille. Je ris à sa réflexion.

C’est tellement vrai ! Ma mère me dit toujours qu’on subit sa famille mais que les amis c’est quelque part la famille qu’on choisit pour équilibrer les déséquilibres de sa famille biologique.

Je termine ensuite gentiment mon café tandis que Alec me propose qu’on sorte un moment tous les trois. Je le regarde et lui dit.

C’est une excellente idée. Allons-y ! Il y a un parc non loin d’ici, je ne sais pas si Daisy aime ça mais il y a endroits avec des balançoires et tobogan.

   

Les relations entre adultes cela est déjà compliqué. Mais quand il y a un enfant cela l'est encore plus et doublement si l'enfant n'est pas un enfant comme les autres. Riley avait accepter l'invitation de Miller de sortir tout les trois et ensemble ils avaient quitter l'appartement de la jeune femme. Mais avant de se rendre au parc, Miller avait invité Riley dans un pub/restaurant pour manger ensemble. Miller devait garder un œil sur Daisy mais heureusement pour eux le repas s'était bien déroulé sans trop de problème même si comme souvent Daisy s'était fâchée durant le repas. Le repas terminé, Miller rejoignit sa voiture puis changea le haut de sa fille, comme d'habitude dans son petit sac se trouvait un peu de tout en cas d'accident divers. Laissant la voiture sur le parking, ils se rendaient à pied tous les trois au parc. Sur place, Miller regardait les différents jeux puis il déposait Daisy sur une balançoire, cela semblait la convenir. Miller s'éloignait gardant un œil sur sa fille puis il prit place sur un banc au côté de Riley. Pour cette première journée, cela ne s'est pas mal passé. Miller regardait Riley et lui fit un sourire.    
   

Alec m’avait rejoint chez moi avec sa fille, j’étais heureuse de le voir et aussi contente de faire la connaissance de Daisy. Lorsqu’il me propose de sortir de l’appartement j’accepte et prépare mon sac à main avant d’enfiler des baskets. Nous sortons et commençons par aller manger dans un pub/restaurent de la rue ou j’avais mes habitudes, il faut dire qu’il était pratique et vraiment tout prêt de mon appartement. Nous partageons un repas et je commence à réaliser le fait que Daisy est différente, tout en voyant qu’Alec sait gérer les comportements différents d’un autre enfant que Daisy peut avoir. Le repas se passe bien malgré tout et une fois terminé nous quittons l’établissement, passons à la voiture d’Alec qui change le haut de sa fille avant qu’on aille au parc ou se trouvait l’air de jeu. Je laisse Alec aller avec sa fille regarder ce qu’il y avait à disposition et c’est la balançoire qui semble être l’endroit ou Daisy à l’envie d’être. Je les regarde en souriant, touchée par la scène avant de regarder Alec revenir vers moi toujours avec le sourire et me dire que la journée ne s’est pas mal passée.

C’est vrai, ça a été une belle journée. Et même si je le savais déjà, j’ai pu me rendre compte en vrai que tu es un super papa ! Ces quelques jours ensemble, vont vous faire du bien.
  
   

Avec son caractère et son boulot Miller avait eu difficile à croire que il allait pouvoir devenir père. Il était heureux quand Daisy est venu au monde mais avait quelque peu déchanté quand il avait appris sa maladie. Depuis bébé cela avait été difficile tout les deux, surtout la communication mais aussi parce que Miller est loin d'être une personne patiente. Le fait que Riley le trouve « super papa » le fit quand même sourire même s' il ne se trouvait pas aussi exceptionnel.

Pendant trois jours Miller s'était occupé de Daisy et quand elle était repartie, il s'était senti « soulagé » non il ne détestait pas sa fille mais il fallait tout le temps la surveiller et donc Miller ne pouvait pas poursuivre ses activités.

Ce matin, Miller avait donné un cours au cadet puisqu'il était aussi à Londres agent de formation. Mais durant toutes l’heure il n'avait pus voir que des jeunes bailler la bouche grandement ouverte et écouter d'un œil ce qu'il racontait. La relève de la police semblait être prometteuse ! Puis il s'était penché longuement sur le dossier du gamin retrouver sur la plage qui prenait la poussière sur le coin de son bureau. Dans la soirée, il rejoignit un pub où il avait donné rendez-vous à Riley. Au moins cette fois ils ne seront que tous les deux pour discuter et passer une partie de la soirée ensemble. Une fois arrivé, Miller regardait dans la salle mais pas de Riley à l’horizon. S'asseyant à une table il attendit la venu de celle-ci et sortit son téléphone pour regarder ses messages peut-être avait-elle essayé de le contacter.      
   

J’avais passé une très belle journée en compagne d’Alec et de sa fille. Le soir j’étais rentré chez moi avec la tête plus légère. Je me sentais prête à reprendre l’affaire que nous avions laissé en suspens 24 heures plus tôt. J’avais ensuite laissé Alec tranquille, me disant simplement que j’espérais qu’il pouvait profiter un peu d’être juste seul avec sa fille, même si je savais que pour lui ça n’était pas forcément évident au vu des spécificité de sa fille. De mon côté nous avions pu avancer sur la résolution de notre enquête, ses 24 heures de répit nous avait permis de voir la pièce du puzzle qui nous manquait jusque-là et nous étions désormais sur une nouvelle piste. Avec mon coéquipier nous avions été interroger plusieurs personnes avant de finalement nous quitter pour la soirée après avoir fait nos rapports de la journée. Et c’est pile à l’heure que j’arrive dans le pub ou Alec m’avait donné rendez-vous. Je balaie la salle du regard et le vois au loin. Je m’approche de lui avec un large sourire et lui dit.

Hé salut Alec ! Je suis contente de te retrouver. Comment vas-tu ?

Dis-je avant de lui faire la bise et m’installer sur l’une des chaises autour de la table ou Alec était déjà installé.
  
   

Dans le pub, de grandes discussions remplissaient la pièce ainsi que des rires et un arrière bruit de son provenant de la télévision qui diffusait le match de football féminin. Miller ne prêtait guère attention à tout cela puisqu'il avait le nez sur son téléphone mais quand il entendit la voix de Riley, il se leva de son siège pour la saluer. Après l'avoir embrassé sur la joue, il plaçait son téléphone en poche et prit place assis sur sa chaise à côté de Riley. Fessant un signe à la serveuse, il regardait Riley pour lui répondre. Ça va... J'étais en train de réfléchir si j’allais continuer à être formateur pour les cadets. La serveuse les ayant rejoint, Miller laissait Riley se choisir une boisson puis il se commandait une bière. La jeune femme parti, Miller avait vu de la surprise sur le visage de Riley. J'ai réfléchi à cela parce que j'ai l'impression de parler pour brasser du vent. Le plus souvent j'ai des gars devant moi la bouche grandement ouverte qui attendent d'avaler une mouche ou alors dormir dans un coin. Et je préfère consacrer mon temps sur des enquêtes que parler aux murs ! La serveuse sert les verres et Miller la remercie.        
   

Je venais de retrouver Alec au bar, il me dit qu’il va bien mais qu’il était en réflexion quant à savoir s’il allait rester formateur pour les cadets ou pas. Je le regarde et lui dit.

A bon ? Est-ce qu’il s’est passé quelque chose de spécial lors de ton dernier cours à l’académie que tu réfléchis à cela ?

La serveuse arrive alors vers nous et je lui commande une bière tout comme Alec. Une fois la serveuse repartie je me concentre à nouveau sur Alec qui m’explique alors pourquoi il envisage d’arrêter de former les cadets. Et de ce que j’entends, la relève semble faire peur… Tout juste bon à coller des amandes de stationnement et encore pour autant que ce ne soit pas trop fatiguant.

Je vois, tu es tombé sur une de ses fameuses années où il n’y a rien à tirer des cadets, comme dirait ma mère. Elle m’a toujours dit que c’était cyclique et que c’était les pires années pour elle en tant que formatrice.

Je marque ensuite une pause.

Après honnêtement si tu n’as plus de plaisir à leur enseigner et que tu sens que tu serais plus utile ailleurs, autant ne pas te forcer et laisser la place à quelqu’un qui ne sait pas encore ce que c’est que de former des cadets et qui a encore l’illusion de penser qu’il ou elle va révolutionner le truc !

Dis-je rigolant en repensant à l’un des collègues de ma mère qui lui avait dit que si elle n’arrivait à rien avec les cadets c’est qu’elle était trop vieux jeu et ne savait pas s’y prendre, lui aussi avait vite déchanter en revenant ramper au pied de ma mère en disant que les cadets étaient des monstres sans foie, ni loin, et sans aucun respect pour la formation. La serveuse nous apporte nos bières, nous la remercions avant de la laisser repartir.

Miller avait toujours rêver d'enseigner, de partager ses expériences et son savoir mais si cela était pour parler aux murs autant que il parle avec un chien ! Et pourtant à Londres ils manquaient cruellement de « bon » policiers surtout avec les différents événements qui s'étaient déroulés. En écoutant avec quelque peu de difficulté Riley a cause du brouhaha, Miller avançait son siège et lui souriait. Il est vrai que cette année n'était pas la meilleure. Je pense effectivement que je vais passer la main à une personne qui aura plus de courage que moi. Prenant leur bière, il en bus une gorgée mais Miller fit une grimace, celle-ci était tiède.

Entre les discussions où il était difficile de se comprendre et la bière qui était comparable à de la pisse de chat, il décidait avec Riley de quitter le pub. Marchant sur le trottoir, Miller réfléchissait où se rendre avec Riley puis il décidait d'inviter la demoiselle chez lui puisque cela faisait plusieurs fois que elle lui avait demandé de visiter son bungalow.



Quand ils furent arrivés, Miller prit la main de Riley pour éviter que elle ne tombe dans la Tamise puisque son logement s'y trouvait au bord. Ouvrant la porte, il ramassait le courrier puis laissait Riley entrer en lui allumant la lumière du salon. Le logement est de plain pied et se composait de six pièces. Chauffé à l'aide d'un poêle à pellet, il possède son propre amarrage ainsi que vue sur la Tamise. L'intérieur se compose d'une grande chambre et d’une chambre plus petite. Un salon/salle à manger ainsi qu’une cuisine. Une salle de bain avec toilette et une pièce qui sert de débarras. A l’extérieur se trouve la petite terrasse donnant directement accès sur la Tamise par où il étaient arriver. Ce n'est pas grand mais assez bien pour un célibataire. Regardant rapidement le courrier il vit une lettre de son cardiologue mais bon il regardera cela plus tard. Déposant le courrier sur la petite table il allait vers sa cuisine. Tu veux boire une bière fraiche ? Ou autre chose ?

Alec me confie que la cuvée de cadet de cette année n’est pas la meilleure et rien qu’à l’entendre parler j’ai l’impression que ça doit être de sacré phénomène. Ils n’ont apparemment déjà même pas le respect d’écouter ce que Alec peut leur transmettre de son expérience. Étant filles de flic, j’avais déjà entendu ma mère qui avait elle aussi été formatrice à un moment me raconter le même genre d’histoire. Je propose à Alec d’éventuellement passer la main à quelqu’un qui n’a pas encore vécu autant de désillusion et qui pourrait encore croire suffisamment en lui et dans le fait qu’il pourra tout révolutionner.

Le pub était assez bruyant, on sentait que la vague de chaleur avait des répercussions jusque dans les bars. Tous y venaient pour trouver un peu de fraicheur mais pour ce qui était de la bière, la fraicheur n’y était pas ! Elle était tout ce que je détestais, chaude. Sans compter qu’on s’entendait à peine parler, limite s’envoyer des messages sur nos téléphones aurait été un meilleur moyen de communication. Nous décidons de quitter le bar assez rapidement et nous marchons dans les rues ou la chaleur était encore importante, pour nous rendre au bungalow d’Alec que j’avais toujours eu envie de visiter. Lorsque Alec me prend la main pour m’aider à traverser, je lui souris et lui dit.

Un homme galant c’est une qualité rare de nos jours et j’apprécie. Merci Alec.

Je le suis ensuite jusqu’à l’entrée, une fois à l’intérieur, je suis étonnée par la grandeur de son logement. Je le voyais plus petit mais en fait c’est assez grand et spacieux et puis honnêtement ça à son charme.

Tu rigoles, moi je trouve que c’est plutôt grand et spacieux. J’imaginais ton logement plus petit quand tu m’as dit que c’était un bungalow. En plus avec vue et terrasse sur la Tamise. Dis-je en m’avançant vers la baie vitrée qui donnait sur la terrasse.

Je me retourne ensuite lorsqu’il me demande ce que je veux boire.

Une bière fraiche si tu as, ce serait parfait !

Lui dis-je, Alec me rejoint ensuite près de la baie vitrée avec nos bières. Je le regarde, lui souris et lui dit.

Merci.

Je bois une gorgée de ma bière avant d’ajouter.

Et sinon, comment vas-tu depuis la dernière fois ?

Miller n'était pas l'homme le plus galant de la terre mais il aurait été dommage que Riley termine sa soirée dans la Tamise surtout que ce n'est pas le lieu le plus agréable pour s'y baigner. Il laissait Riley visité son logement, Miller n'avait rien à lui caché a part sa chambre qui était en bordel mais il n'était pas le genre d'homme à faire son lit le matin avant de partir à son travail. Pour Riley le lieu était spacieux, cela dépendait dans quel angle on regardait la chose mais effectivement il aurait pu organiser une soirée sans que les gens ne soient les uns sur les autres. Après avoir pris les bières dans le réfrigérateur, il rejoignit Riley après l'avoir décapsulé. Il bus aussi une gorgée de sa bière puis ouvrit la porte vitrée pour sortir dehors sur ce qui ressemblait à une terrasse. Plaçant deux sièges face à la Tamise, Miller prit place afin de profiter le reste de cette journée agréable puis répondit à la question de Riley. Je bosse toujours sur le cas de Danny Latimer et il semblerait que il y ait quelque similitude avec une ancienne affaire passée à Sandbrook. Miller regardait sa bouteille de bière entre ses doigts d'un air pensif avant de se faire sortir de ses pensées par la sonnerie de son téléphone. Regardant l'écran, il était inscrit Appel masqué mais Miller décida de prendre l'appel. Bonjour Capitaine. En entendant cette voix, un long frisson parcourt le dos de Miller. Il connaissait cette voix, celle d'un homme qu'il avait tenté à mainte reprise de jeter en prison. Fessant un signe à Riley de ne faire aucun bruit, il enclenche le haut-parleur de son téléphone. Lee Ashworth. Je peux savoir comment vous avez eu mon numéro ? J'ai de nombreux contacts Capitaine, beaucoup plus que vous ne le pensez. Je pense que vous avez découvert le petit Latimer et les autres. J'ai reconnu votre style Ashworth. Puis Miller restait silencieux quelque second, est-ce que Ashworth le faisait marcher ? Il connaissait ce type et préférait se méfier. Les autres ? Vous êtes moins futé que je ne le pensais. Dit-il en riant au téléphone, et de l'entendre rire montait la moutarde au nez de Miller. Alors écoute moi bien sale enfoiré, le jour où je mettrais la main sur toi je te jure que je m'occuperais de ton cas personnellement. Quand vous voulez Capitaine ! Mais cette fois garder bien vos dossier avec vous prendre des intermédiaires cela n'est pas fiable. Lançait-il avant de raccrocher. Regardant son téléphone, Miller soupirait. Sale enfoiré. Se levant de son siège il composait le numéro de son bureau en espérant que il y ait encore quelqu'un vu l'heure tardive. Et après quelque minute enfin une personne décrochait. Ici Miller, je veux que vous éplucher les trois dernières semaines si vous avez eu des cas d'enfant disparu. Je ne veux pas les cas résolus, seulement les gosses qui ont disparu sur Londres et sur un rayon de 20km vous m'envoyez cela par mail. Raccrochant, il reprit place sur son siège se retenant de balancer son téléphone dans la tamise. Pour une fois que il aurait pus passé une bonne soirée avec Riley cela était tombé à l'eau !
   

Je sors sur la terrasse avec Alec, après qu’il m’a rejoint avec les bières. Nous nous installons sur deux sièges en face de la Tamise et discutons un peu de ce qui s’est passé pour lui depuis la dernière fois qu’on s’est vu. Il me dit qu’il travaille toujours sur l’affaire du petit Danny Latimer. Alec me dit qu’il y a quelques similitudes avec une ancienne affaire de Sandbrook. Je le regarde et lui dit.

Ah bon ? C’est une affaire sur laquelle tu as travaillé à Sandbrook ?

Dis-je simplement, c’est là que le téléphone d’Alec se mets à sonner, je m’adosse contre mon siège en le laissant répondre. Je regarde la Tamise avant que mon œil ne soit attiré par la réaction d’Alec en attendant la voix de la personne au bout du fil. Je le regarde et ne bouge plus en comprenant qu’il me dit de pas faire de bruit. J’écoute alors attentivement la conversation entre Alec et la personne au bout du fil, un certain Lee Ashworth si j’en crois ce que Alec. Le fait d’entendre l’homme prononcer le nom de Danny Latimer me pic au vif, et entendre « et les autres » me fait tout de suite penser que Danny n’est pas la seule victime de cette personne. Je comprends alors le lien don Alec me parlait quelques secondes plus tôt. Il avait déjà eu affaire à cet homme à Sandbrook, mais n’avait probablement pas réussi à le coincer. Entendre l’homme rire au nez d’Alec en lui disant qu’il n’est pas futé m’agace mais je ne dis rien et ne fait rien. J’entends ensuite qu’il dit à Alec que cette fois il doit bien garder ses dossiers avec lui et qu’avoir des intermédiaires n’est pas fiable. Serait-ce la raison pour laquelle Alec n’a pas pu le coincer ? Pleins de choses se bousculait dans ma tête à ce moment-là, j’avais beaucoup de questions. Mais pour l’instant je laisse Alec appeler son bureau et demander que les disparitions d’enfants non résolues soient épluchées et que les résultats lui soient envoyer par mail. Lorsqu’il revient s’asseoir, je le regarde et lui dit.

Alec, je sais que tu préfères travailler seul, mais si tu veux, je peux demander à mon parton de me détacher quelques temps à ton enquête pour voir si je peux t’aider à avancer un peu. Je saurai ne pas te déranger et je ferai ce que tu me demanderas de faire.

Après tout nous avions déjà travailler ensemble par le passé, certes à l'époque j'étais bien moins expérimentée qu'ajourd'hui, mais c'était plutôt un avantage qu'aujourd'hui j'ai plus d'expérience. ça pourrait être utile. Je marque ensuite une pause avant d’ajouter.

Je ne sais pas ce qui s’est passé à Sandbrook avec se Lee Ashworth et je ne compte pas te forcer à m’en parler sauf si tu en a envie. Mais si jamais, je suis là Alec. Tu n’es pas seul.

Dis-je en posant ma main sur la sienne avant de la serrer, simplement pour lui montrer que je suis là pour lui.

Allongé contre le dossier de son siège, Miller fait un sourire à Riley. Ils étaient plutôt bien installés devant la Tamise avec leur bière. ce qui manquait était peut être la plage et un bon cocktail mais on ne peut pas tout avoir dans la vie. Il allait répondre à Riley quand son téléphone sonnait, et après sa petite discussion avec Lee Ashworth intérieurement Miller stressait. Il savait se que ce type était capable de faire et ne voulait pas d'autre cadavre d'enfant sur les bras. Riley lui propose son aide et Miller allait refusé. Mais il devait se rendre à l'évidence, il ne pouvait pas bosser seul sur cette affaire. Ils avaient déjà travaillé ensemble et cela s'était bien passé alors pourquoi ne pas renouveler cette expérience.

Quand elle posait sa main sur la sienne, Miller serrait la main de Riley dans la sienne et lui fit un signe positif. Après quelque seconde de réflexion, il lui fit signe d'attendre et se leva de son siège. Laissant sa bière à Riley, il rentrait chez lui, allant dans son salon puis il revenait avec une boite en carton. La déposant au sol près d'eux, il l'ouvrit et tendit différents rapports et photos à Riley puis sorti ses lunette de sa poche pour les mettre sur son nez.



En 2016 Pippa Gillespie et Lisa Newbury deux gamines de 10 et 12 ans ont disparu de la maison. Les deux petites étaient cousines et le voisin n'était autre que Lee Ashworth. Lee n'avait pas d'alibi pour la nuit de l'enlèvement mais il a convaincu sa femme de dire qu'il était avec elle. Le corps de Pippa a été retrouvé dans le lac de Sandbrook mais pas celui de Lisa. Quand j'ai questionner Claire, la femme de Lee elle m'as finalement avouée que lors de cette soirée elle était en fait chez une amie.



Miller fit une pause laissant Riley regarder les différents documents et prit sa bière pour en boire une gorgée. Les similitudes que j'ai retrouvées sur Pippa et Danny c'est que les chaussures étaient replacer à l'envers mais aussi la technique d'étranglement. Il n'utilise pas ses mains mais utilise un tissu ou un foulard. Lee a été en prison durant l'enquête mais comme le dossier à été perdu, il a été relâché. Soupirant, il passa une main dans ses cheveux puis s'accoudant sur ses genoux il regarda Riley. Tu es bien sure que tu veux me suivre sur ce plan ?