Andrew & Nora

Il y a quelques semaines mon oncle avait reçu un courrier venant de sa famille qui l’invitait à fêter les 40 ans de mariage de l’un de ses cousins éloignés qu’il n’avait pas vu depuis des années, voir même avant ma naissance. En tout cas moi je ne les avais jamais rencontrés, mais aller à cette fête semblait être important pour mon oncle qui y voyait l’occasion de renouer avec une famille qu’il ne connaissait que très peu. Et lorsqu’il m’a demandé de l’accompagner je n’ai pas su lui dire non bien que cela me stressait beaucoup. Je ne connaissais aucune des personnes que j’allais être amenée à côtoyer lors de cette fête, je ne savais non plus comment m’habiller pour l’occasion. Du coup j’avais fait en sorte de mettre quelque chose d’assez sobre sans être sombre après tout c’était tout de même une fête pour un anniversaire de mariage et non pas un enterrement.
Bref, voilà comment je me suis retrouvée dans une salle de réception d’un restaurent du Mayfair, entourée de gens que je ne connaissais pas et qui me donnaient l’impression de me dévisager, alors que j’aurai pu être tranquillement sur mon canapé a profité d’une journée ou je ne tournais pas. En tout cas je tentais de faire bonne figure en me montrant souriante au côté de mon oncle et de son compagnon, ma sœur elle n’était pas venu car elle était en vacances l’étranger et pour le coup j’avouais que je l’enviais. Je ne me sentais vraiment pas à ma place ici et je fini par me diriger vers le bar pour boire un verre avant de revenir vers mon oncle et son compagnon. C’est là que d’un coup je sens une pression sur mon pied droit qui venait d’être écrasé par un jeune homme qui s’excusait tout de suite. Je lui souris avant de lui dire.

Ce n’est pas grave, ne vous en faite pas.

Je me sentais plutôt mal à l’aise et n’osait pas trop lui parler plus, surtout que je remarquais que c’était le premier ministre. J'étais assez impressionnée, ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de se faire écrasé le pieds par notre premier ministre. Ou même de réaliser que je suis un peu de famille avec lui, je lui tend alors la main avant de dire.

Monsieur le premier ministre, je suis enchantée de vous rencontrer.

Andrew & Nora

J’étais à une fête de famille à laquelle je ne connaissais personne en dehors de mon oncle et de son compagnon. J’étais là pour soutenir mon oncle pour qui cette fête était importante car ça faisait des années qu’il souffrait du fait d’avoir été mis à l’écart de sa famille et qu’il voyait cette invitation comme le signe de retrouvailles qu’il attendait depuis longtemps. J’étais là déjà depuis un petit moment lorsque tout d’un coup je sens qu’on écrase le pied, je remarque rapidement que c’est notre premier ministre qui vient de m’écraser le pieds. Gênée et ne sachant pas vraiment quel était le protocole en vigueur à cet instant précis je me contente de le saluer en précisant son rang. Je souris lorsqu’il me dit de l’appeler Andrew.

D’accord Andrew.

Lui dis-je ne serrant sa main avant qu’il ne me demande indirectement mon nom.

Je m’appelle Nora, Nora Allen, je suis la nièce de Mitchell Allen. Nous sommes des cousins éloignés de Randolph et Jennie. Enfin il semblerait d’après mon oncle.

Dis-je toujours autant mal à l’aise d’être à cette fête ou je ne me sentais pas vraiment à place.

Andrew & Nora

J’avais une première discussion avec un autre invité de la fête et j’étais heureuse d’avoir l’occasion de pouvoir faire la connaissance de quelqu’un même si j’avoue que je ne m’attendais pas à ce que cette personne soit le premier Ministre en personne. Il semblait être plus au courant que moi du fait qu’on était cousin.

Je suis heureuse de pouvoir faire votre connaissance.

Lui dis-je avec un sourire, me détendant un peu, même si le cadre très formel ou peut être très protocolaire de la fête me mettait toujours mal à l’aise, n’étant pas habituée et ayant peur de faire faux. Lorsque Andrew me demande si c’est sa présence qui m’intimide.

J’avoue que c’est un peu intimidant de rencontrer le premier Ministre mais pour être honnête c’est plus le cadre de la fête qui m’intimide… Je n’ai jamais connu auparavant des fêtes de famille comme celle-ci.

J’avais peur que cela soit mal interpréter par Andrew et j’essaie de le dire autrement.

Oh ne vous méprenez pas, ce n’est pas que la fête n’est pas belle c’est juste que les fêtes de famille que j’ai connues jusque-là était plutôt à la cool, il n’y avait pas autant de codes que dans celle-ci…

Dis-je espérant ne pas créer de malaise entre Andrew et moi et qu'il ait compris ce que je voulais dire par là.

Andrew & Nora

Je venais tout juste d’avouer à Andrew que j’étais intimidée d’être en sa présence car il occupait un poste important pour le pays, mais le cadre de la fête m’intimidait tout autant que le fait de rencontrer Andrew. Je souris lorsqu’il me dit qu’ils étaient plutôt des gens plutôt normaux.

J’avoue que le concept de normalité n’est pas facile à définir. Je pense que chacun en a sa définition, mais je crois que je vois ce que je veux dire.

Je trouvais assez drôle de l’entendre me dire qu’il était normal. Il me fait ensuite comprendre qu’il a compris ce que je voulais lui dire par rapport au fait que les fêtes de famille que j’avais connu n’était pas comme cela. Je ris lorsqu’il me dit qu’il a plutôt bon caractère car il n’a jamais envoyé aucun de la bande par la fenêtre.

Effectivement c’est une preuve de bon caractère !

Finalement j’étais heureuse d’avoir pu me libérer afin de participer à cette fête.

Je vais sans doute me répéter mais je suis heureuse de pouvoir vous connaître vous et toute cette partie de la famille que je ne connaissais pas.

Lui dis-je souriante.

Andrew & Nora

Je faisais la connaissance d’un de mes cousins éloignés et bien que j’avais pu me montrer réticente à l’idée de venir à cette fête j’étais heureuse d’y être. Après avoir parlé du concept de normalité notre sujet dévie sur le fait que Andrew à bon caractère et qu’à l’heure actuelle il en a grandement besoin.

Je ne peux qu’imaginer. Vous avez raison parlons d’autre chose.

Je lui répète que je suis heureuse de pouvoir le rencontrer avant qu’il ne me propose d’aller nous asseoir à l’une des tables encore libres.

C’est une très bonne idée allons-y.

Lui dis-je en le suivant tout en avançant jusqu’à l’une des tables libres à ses côtés. Je m’installe sur l’une des chaises avant de lui dire.

Et si nous faisions un peu connaissance en parlant un peu de nos enfin de notre famille si je puis dire. Du coup si j’ai bien compris tu… Oh pardon, je suis un peu trop familière, je voulais dire vous êtes le fils de Randolph et Jennie qui nous ont organiser cette journée ?