Elle tendait de se détendre du mieux qu'elle le pouvait, mais la douleur était trop forte. Elle avait l'impression que chacune de ses blessures étaient à vifs. Lorsque John lui prit la main elle l'attrapa et la serra, tentant de clamer sa respiration. L'image d'elle se débattant dans un bain lui vint à l'esprit quand il lui parla d'un bain. Si tu me plonge dans un bain, enlève ta chemise cette fois. Un demi sourire apparut sur ses lèvres, vite chassé par une autre vague de douleur qui lui fit serré à nouveau la main de John. Une fois la vague calmé, elle pensa à un autre problème. Au fait comment on va s'organiser pour que je puisse me laver? C'était stupide, mais le fait qu'il voit son corps, dans cet état là, la mettait mal à l'aise. Elle savait qu'il l'avait vue, lorsqu'il l'avait nettoyé, mais à ce moment elle n'était pas consciente. Une vague pire que les autres la frappa, la faisant retenir un gémissement. Elle serrait les dents et la main de John, attendant que ça se calme. Ils avaient attendu beaucoup trop longtemps. Elle avait l'impression que son corps entier brûlait. Elle eu une pensé pour la drogue qu'ils lui donnait pour être certain qu'elle se tienne tranquille, et ce disait qu'elle ne dirait pas non à une autre dose. Viens ici que je regarde ta coupure au sourcil et ton bandage aux côtes, que je pense à autre chose. La douleur commençait doucement à ce calmer et le fait de devoir toucher doucement les blessures de John l'occuperait le temps que les cachets fassent pleinement effet. Elle savait très bien qu'elle n'aurait rien à faire de plus que ce qui était fait, mais au moins sa lui ferait faire quelque chose.

Quand elle me parla d'enlever ma chemise je fis un mini sourire. Le souvenir quand elle c'est débattu ne m'amusait pas tant que ça. Je n'avais peut-être pas pensé que ça la brûlerait parce que moi j'aurais sauter dans la douche mais bon.

- Ben... on verra l'option qu'on aura à ce moment.

Quand une vague de douleur lui passa elle serra ma main et je restai là silencieux mais surtout impuissant. Je ne pouvais rien faire d'autre d'ailleurs. J'attendis qu'elle passe simplement. Quand elle me demanda comment on allaient s'organiser pour qu'elle puisse se laver je baissai le regard un instant. Il me eblait que c'était évident.

- Tu as pas des millions de choix. Soit je t'aide, soit tu le fait seul ou je tenveloppe la jambe dans un sac poubelle.

Je ne voyais aucun mal personnellement à l'aider. Je lui avais bien dit que je l'aimais non? Enfin... pas dans ses mots mais c'était pareil. Une nouvelle fois elle serra ma main mais cette fois plus fortement me retenant de grimacer. Comment un sI petit corps pouvais m'écrabouiller la main aussi fort? Quand elle relâcha lentement je poussai un petit soupir de soulagement.

J'aurais pus répliquer et lui dire que ça allait mais je ne le fis pas. Je deboutonnai ma chemise simplement et la balançai sur le dossier du divan. J'allai m'asseoir près d'elle pour qu'elle m'examine ou du moins s'occupe à autre chose que d'avoir mal. Avant qu'elle commence je pris ses mains et plantai mon regard dans le sien.

- Peut importe ce que tu peux penser Prin... Lutine, tu es belle et tu le seras encore.

Je ne dis rien de plus. Je restai immobile le temps qu'elle observe chaque blessures

D'une façon ou d'une autre, il faudrait que John l'aide, soit à embarquer dans le bain ou qu'il vienne tout bonnement dans la douche avec elle, afin de la soutenir. Elle secoua la tête en se disant qu'elle y penserait le moment venue. Une autre vague de douleur passa, puis elle demanda à John de la laisser voir ses blessures à lui, histoire de se changer les idées. Ce qu'il lui dit alors la surpris. Elle se demanda comment un homme aussi grognon pouvait être aussi doux par moment. Ses paroles la touchèrent même si se ne serait pas aussi facile lui faire accepter les cicatrices qu'elle aurait désormais. Elle tiquait cependant sur le fait qu'il allait l'appeler princesse et que lutine dans se genre de moment faisait étrange. Elle baissa les yeux un moment puis décidé elle le remonta dans le sien. Merci John... s'il te plait, n'arrête pas de m'appeler princesse, je ne veux pas leur laisser sa. Je ne veux pas qu'il m'enlève ce que sa représente quand, toi, tu m'appelles comme sa. Bon c'était peut être un peut cucul mais c'était sa tout de même. Doucement, elle vérifia sa côte et son bandage, puis sa coupure. Elle n'eu cependant rien à faire, comme elle s'en doutait. Les cachets faisaient enfin effet, ce qui lui permettait enfin de s'habiller. Une question restait cependant, allait-elle prendre un bain ou une douche... Ce disant que d'une façon ou un autre, elle aurait besoin de John, elle lui offrit le choix, se disant qu'elle aurait peut être du le faire avant de refaire le bandage. As-tu besoin et envi d'une douche ou alors je vais prendre un bain?

Je m'étais repris pas parce que je le voulais mais surtout pour lui éviter de penser à... ça. Cependant elle me dit de continuer de l'appeler ainsi, que ceci ne m'enlève pas le droit de lui dire. Je lui fit un petit sourire et serrai ses mains doucement.

- Comme tu voudras.

Je me laissai faire ensuite mais bon il n'y avait pas grand chose à faire sinon attendre que ça guérisse. Et plus rapidement qu'elle. Elle refit donc mon bandage et je pris ma chemise quand elle m'offrit le choix entre une douche avec elle ou un bain seule. Je me tournai vers elle et lui fit signe d'attendre une minute. Je revins avec un sac poubelle et du ruban gommé. Sans un mot je pris doucement son pied enveloppant dans le sac et le refermai.

- Alors, tu es prête?

Oubliant ma douleur, mais surtout engourdie par les cachets que j'avais pris, je pris la demoiselle et l'apportai à la salle de bain. Au lieu de la poser sur le sol je l'assied sur le grand comptoir de marbre. Je parti la douche et revint vers elle. Je repoussai une mèche derrière son épaule. Même si ses bleus allaient du bleu au mauve en passant par le jaune elle était magnifique. Je l'aidai à se dévêtir avant et moi ensuite. Je la vis cacher sa vieille cicatrice et doucement je lui pris la main et l'enlevai de là.

- Tu n'as pas à avoir honte. Allez bien que je t'aide.

Je l'aidai à descendre du comptoir et la fit passer dans la douche et entrai ensuite en refermant bien la porte. Ne tenant plus je l'embrassai avec passion et fougue.

Elle ne voulait pas que les hommes qui l'avaient kidnappé ai encore une quelconque emprise sur elle et elle savait que le meilleur moyen de passer au travers était que John n'arrête pas de l'appeler comme eu l'avait fait. Lorsque lui l'appelait ainsi la sensation procuré était différente que lorsque c'était sa famille, la signification du nom en étant tout aussi différente. Le sourire qu'il lui fit lui montra qu'il n'était pas mécontent de cette demande. Après avoir regarder ses blessures, elle lui donna le choix en ce qui concernait le bain ou la douche. Sans un mot, il enveloppa son plâtre dans un sac et lui demanda si elle était prête. Elle hocha la tête, mais se demandait réellement si elle ne serait jamais réellement prête à voir mais surtout à montrer ce que ses quelques heures avaient fait sur son corps.

John prit Becky dans ses bras et la porta jusqu'à la salle de bain ou il la déposa sur le comptoir. Elle sourit timidement en réponse au regard que John posa sur elle en poussant la mèche derrière son épaule. À peine le t-shirt enlevé, sa main alla se poser sur sa vieille cicatrice qui avait été rouverte. Elle aurait aimé avoir assez de mains pour toutes les cachés, mais celle-là était la pire à ses yeux. Les yeux au sol elle attendait que John soit prêt, lorsqu'il arriva près d'elle et enleva sa main. Elle remonta les yeux vers les siens et ne détourna plus le regard, voulant garder en mémoire ce qu'elle voyait dans ses prunelles. Elle entra dans la douche avec lui et serra les dents, attendant la douleur de l'eau sur sa peau. Elle ne la senti pas arrivé cependant, toute son attention ayant été attiré sur un baiser rempli de passion. Ses bras autour du cou de John, endroit ou allait fréquemment s'enrouler ses bras ses derniers temps, elle lui rendit avec la même passion, mais peut être un peut moins de sauvagerie son baiser. N'ayant pas la force et l'énergie de la sauvagerie, elle se faisait plus douce et tendre, mais gardant tout de même un peu de passion pour celui qu'elle aimait.

Quand je vis qu'elle se faisait plus douce je ralenti l'ardeur pour m'ajuster à elle. Je touchaI à peine à sa peau ne voulant pas lui faire de mal non plus. Les plaies devaient être encore sensibles. Mais ses lèvres étaient toujours aussi douces alors je serais stupide de ne pas en profiter. Je la laissai de lonoués minutes pendus après mon cou avant de me reculer doucement les yeux dans les siens.

-Je ne veux plus que tu cache ta cicatrice.

Je me tournai légèrement de côté et lui montrai une cicatrice légèrement boursouflée côté opposé à elle. Je relevai le regard vers elle.

- Une lame m'a coupé le même soir que la tienne. Cette nuit-là il n'y a pas que toi qui a senti la vie se briser.

Les bras enroulé autour du cou de John, Becky ce fit plus douce lorsqu'elle lui rendit son baiser, n'ayant pas l'énergie nécessaire pour être fougueuse. Les cachets faisaient effet, mais l'engourdissait aussi, effet qu'elle ne détestait pas non plus. Lorsque John fini par se reculer et planta son regard dans le sien. Lorsqu'il parla de sa cicatrice, Becky détourna le regard. Son regard tomba alors sur la cicatrice que John lui montrait. Fronçant les sourcils, elle passa son pouce sur la cicatrice, exactement comme lui l'avait fait sur la sienne, lors d'une nuit, de leur nuit. La cicatrice était la jumelle de la sienne, mais du côté inverse. C'était la symbolique de la cicatrice qui dérangeait le plus Becky et non pas la cicatrice en elle même. Elle fini par relever le regard et l'encra à celui de John, se disant qu'un jour peut être elle pourrait passer par dessus ce que cette cicatrice représentait et oublier. Elle aurait pus facilement, si cette marque ne représentait pas pour elle les deux fois ou elle avait perdu l'homme qu'elle aimait. Cette fois elle avait bien cru qu'elle y resterait, elle l'avait même souhaiter, sous la douleur de la torture. Elle posa sa tête sur le torse de John, fermant les yeux. Je ne te promet rien, mais je vais essayer de ne plus le faire.

Ja ais pris le temps de goûter ses lèvres, d'effleurer sa peau avant je lui expliquer que moi aussi la nuit ou elle a été blessé je l'avais été m'en rendant compte que des heures plus tard. Je ne croyais pas en dieu ou en quelconque divinité mais de voir que tout deux avions été blessés sur le côté opposé, me rappelait sans cesse que nous nous reverrions. C'était... notre destinée en quelque sorte. Elle posa sa tête contre moi en me disant qu'elle tenterait de ne plus le faire. De mon côté je me promis d'y veiller personnellement. Je refermai mes bras autour d'elle doucement et surtout pour éviter de lui faire mal.

- Tu es toujours aussi belle Princesse. Et si je t'ai dis à te laver?

Becky profita des quelques instants dans les bras de John. Elle avait de la difficulté à croire qu'il ne partirait ou ne la chasserait plus et avait décidé de profiter de chacun des instants avec lui. Elle se raidit à peine cette fois en l'entendant l'appeler Princesse. Relevant la tête elle lui fit un petit sourire. Elle commençait à faiblir épuisé par l'effort que lui demandait le fait de simplement rester debout. Oui, s'il te plait. Ses jambes commençait à tremblé sous l'effort, mais elle aurait voulu rester là sans bouger indéfiniment. L'énergie allait finir par lui manquer cependant et elle s'écroulerait tôt ou tard, donc valait mieux bouger pour qu'elle puisse retourner sur le canapé. En soupirant elle se détacha du corps de John. Je n'aimes pas me sentir aussi faible... Elle lui fit un sourire désolé. Elle n'avait pas pour habitude de se laisser aller comme sa. De se sentir aussi démunie, d'être autant à la merci de quelqu'un. Le fait de ne pas pouvoir faire ce qu'elle voulait l'embêtait. Au moins cette fois elle était avec lui et pas avec des inconnues.

Je l'aidai donc à se laver et loin de moi de vouloir plus. De toute façon elle était beaucoup trop mal en point pour même y penser. Quand elle me dit qu'elle aimait pas se sentir aussi faible je levai un regard vers elle.

- Tu recommencera vite à me tenir tête. C'est une question de temps.

Une fois la douche terminée je la séchai doucement quand je remarquai que j'avais laisser les sacs au salon. Une serviette nouer autour de mes hanches j'allai les chercher et l'aidai à s'habiller confortablement. Je l'installai ensuite à s'installer pour qu'elle refasse mon bandage. Une fois fait la nuit tombait et je me réinstallai sur le dos fixant le plafond pendant que Becky s'endormait. Je fini par m'endormir sur sa respiration régulière.