Sujet: Parfois, parler peut faire du bien. (PV Circée) 2nd Novembre 2016, 23:44
Circée A. Walton - Katherine H. Beckett
“Parfois, parler peut faire du bien”
Trop c'est trop, j'ai envie de mon café, mes hormones me jouent des tours et en plus, je n'ai pas envie d'en parler à Cameron de peur qu'il s'inquiète trop pour moi. Je sais qu'il deviendrait trop protecteur et qu'il s'inquiéterait pour un rien, ce n'est pas ce que je veux et je préfère donc me taire. Je me prépare donc comme si j'allais me rendre au poste. Seulement, il ne sait pas que j'ai posé ma journée, j'en ai bien besoin. Je le laisse donc partir bosser tandis que je me demande quoi faire. Je ne veux pas rester seule ici, je sais pertinemment que je vais péter un câble. Ensuite, une personne me vient en tête : Circée. On est amies elle et moi, malgré tout ce qu'on a pu vivre en commun. J'espère simplement qu'elle sera présente aujourd'hui. Je n'ai pas l'habitude de me pointer à la porte de quelqu'un sans prévenir sauf dans des cas d'urgences. Le cas d'urgence ici? Moi, prête à péter un câble et à m'enfiler des litres et des litres de café alors que je ne peux pas. Evitons donc, je vais tenter calme aussi longtemps que je le peux.
Je prends donc mon sac, fermant la porte derrière mois tendis que je me mets en route grâce à ma voiture, me rendant jusqu'à chez Circée. C'est vêtue d'une robe assez simple, en accord avec le temps, que j'arrive chez elle. Je sors de ma voiture et prends un instant pour admirer son énorme villa. Une chose est certaine, cette femme à du goût. Bon, on est pas là pour ça...
Je me rends devant sa porte et sonne, lui laissant le temps de venir ouvrir, elle ou quelqu'un d'autre. J'ai vraiment besoin de me changer un peu les idées. Lorsque je la vois arriver, je suis rassurée de savoir qu'elle est là. Au moins une personne qui sera capable de m'aider, moi et mes hormones.
Mon Dieu Circée, je suis contente de te voir, tu n'imagines pas à quel point...
Sujet: Re: Parfois, parler peut faire du bien. (PV Circée) 3rd Novembre 2016, 00:59
❝Parfois, parler peut faire du bien.❞ Toi & Moi
Une journée à se reposer, ça fait bien longtemps que ça ne m’était plus arrivé. Vous vous dites qu’être riche, c’est bien, on ne peut rien faire, passer son temps à se tourner les pouces mais, détrompez-vous. Je ne passe pas mon temps à faire ça. Je cours dans les studios pour poser pour de grands photographes, je donne des interviews, j’organise des galas, des petites fêtes ou encore je cultive mon image et il le faut bien. Je me prélasse sur mon transat, accompagnée de mes petites Circée’s qui se prélassent, elles aussi. Le calme, qu’est-ce que ça fait du bien. Et je ne les entends même pas piailler à tout bout de champ. Pour une fois. Je m’étire avant de me saisir de mon verre et de glisser la paille entre mes lèvres, déposant le verre à nouveau sur la petite table se trouvant à côté de mon transat.
Dire que je pense parfois à ceux qui n’ont pas l’occasion de faire ce genre de choses, ou même le temps pour et je me dis que j’ai tout de même une belle vie, et que je n’ai pas à m’en plaindre. J’entends quelqu’un sonner à la porte, je me redresse avant de me tourner vers mes petites poupées que, je peux manipuler avec soin. « Laissez-nous, et faites vous discrète, je n’ai aucunement envie d’entendre ne serait-ce qu’un petit timbre de vos insupportables voix, du vent ! » Dis-je avec autorité. Elles se lèvent, toutes puis rejoignent la villa. J’ignore ce qu’elles comptent faire mais ce n’est pas mon problème. Je quitte mon transat et j’enfile une robe par-dessus mon maillot de bain, retirant mes lunettes et les déposants sur un meuble à l’intérieur de la villa. Je me dirige vers la porte d’entrée afin de voir qui cela pouvait être puis, je tombe nez à nez avec ma délicieuse Katherine. « Kate ?! Je ne m’attendais pas à te voir ! Que me vaux ce plaisir ? » Je lui dépose qu’une bise sur la joue, coutume de notre milieu ou deux, c’est déjà de trop puis je me pousse afin de la laisser entrer puis, je referme la porte derrière nous. « J’espère que ce n’est rien de grave et que tu ne vas pas m’annoncer de mauvaises nouvelles. » Je lui fais signe de me suivre, me dirigeant jusqu’à la cuisine, histoire de tout de même lui servir à boire et de sortir de quoi grignoter un peu. Je demande ensuite à l’une de mes bonnes de sortir un plateau avec les fruits que j’ai sorti, suivit de coupelles où se trouve du chocolat puis les deux verres. « Que veux-tu boire ? On a de la citronnade, du sirop et tu as le choix, de l’eau bien évidemment, du thé … enfin, tout ce que tu désires ! Sauf ce qui nuirait à la santé de ce que tu as dans le tiroir. » Je n’aime pas tellement les enfants, ils braillent sans arrêt. Mais avec Katherine je pense que c’est différent. De toute façon, c’est différent déjà avec elle dans le sens que je ne supporte pas les policiers, et que j’ai très peu d’amis et que je laisse très peu de gens faire parti de ce cercle.
Sujet: Re: Parfois, parler peut faire du bien. (PV Circée) 10th Novembre 2016, 22:48
Circée A. Walton - Katherine H. Beckett
“Parfois, parler peut faire du bien”
Circée est surprise de me voir, en même temps je n'ai pas prévenu. Je n'aime pas me pointer à l'improviste mais c'est toujours ça que de casser un cadre ou de frapper un mur, surtout vu mon état. Autant me changer les idées autrement et je suis certaine que ma jolie blonde en sera facilement capable. Je lui fais une bise. Après tout, que ça soit une, deux ou trois, je m'en fiche, ça ne change rien pour moi.
Circée, ma belle, je suis tellement désolée de me pointer à l'improviste mais j'allais péter un câble chez moi à tourner en rond comme un lion en cage. J'espère au moins que je ne t'ennuie pas, rassures moi?
Elle me laisse finalement entrer et m'invite même à la suivre jusqu'à la cuisine, ce que je fais sans m'y opposer. Elle m'a demandé si je n'étais pas porteuse de mauvaises nouvelles, je lui souris donc pour la rassurer.
Hors de mes foutues hormones qui me jouent des tours, pas de mauvaise nouvelles non, pas cette fois!
Malgré déjà un mal de dos fulgurant, je décide de me taire. Après tout, je me suis déjà imposée chez elle, je ne vais pas non plus faire comme chez moi. Même si on me dit de le faire, j'en suis totalement incapable. Je lui souris, surtout que je n'ai pas envie de me plaindre.
Je peux t'aider? Et je veux bien du thé si ça ne t'ennuie pas? Quand à ce qu'il y a dedans dit-je en montrant mon ventre. Enfin, mon enfant, je fais attention. Je ne compte pas nuire à sa santé par mes actes, je m'en voudrais.
Il faut admettre que Circée et moi avons une relation particulière, mais ça me plaît. Je me tais, je ne sais absolument rien et ça s'arrête là, point barre. Enfin, officiellement en tout cas. Elle et moi savons que ce n'est pas vraiment le cas mais ne restons pas sur les détails. Je souris en imaginant notre relation plus tard, moi demandant à mes enfants de se taire chez la gentille dame parce que sinon elle leur fera des choses mauvaises, sur le ton de la rigolade pour qu'ils restent calmes.
Sujet: Re: Parfois, parler peut faire du bien. (PV Circée) 13th Novembre 2016, 20:49
❝Parfois, parler peut faire du bien.❞ Toi & Moi
Passer à l’improviste, ce n’est pas bien grave. Enfin, ça l’aurait été seulement si j’avais un cadavre gisant dans son sang en plein milieu de ma cuisine mais fort heureusement, ce n’est pas le cas. Je lâche un léger rire, tout en finesse avant de secouer la tête. « Bien sûr que non, darling. Tu ne me déranges pas. A part faire une petite bronzette et traîner le long de ma piscine, je n’avais pas grand-chose à faire. » Et fort heureusement, car ce n’est pas tous les jours comme ça. Et puis, ça me fait plaisir de la voir, en pus ça fait très longtemps. Tellement que j’ai l’impression que son ventre a enflé à vitesse grand V. Et bien heureusement, elle ne m’annonce aucune mauvaise nouvelle, ouf ? Je me dirige avec elle jusqu’à la cuisine, lui proposant quelque chose à boire. « Non, aucune aide. Au pire, j’ai mes Circée’s qui, à part espionner le jardinier du voisin, n’ont rien d’autre à faire aujourd’hui. » Je me saisis d’une tasse et la remplie d’eau avant de la glisser dans le micro-onde, pour faire chauffer l’eau puis je sors une boîte avec divers thés variés. « Sers-toi, Miss Beckett, tu as tout ce que ton chérubin te donne comme envie. » Les enfants et moi, on ne s’apprécie pas tant que ça mais bon, pas au point où j’ai envie de leur arracher leur jugulaire avec les dents (mais presque). Je pars alors chercher sa tasse lorsque c’est bon, puis je lui donne une cuillère avec cette dernière. « Je redoute le jour où ça m’arrivera, rien que de voir à quel point il faut se freiner et oublier certaines choses, ça me donne juste envie de ne jamais en avoir. » Dis-je en lâchant un petit rire puis, je me saisis de ma boisson et je lui fais signe de me suivre, une fois qu’elle se soit servie puis, on sort à l’extérieur, me dirigeant vers la table de jardin se trouvant non loin d’un petit bassin où se trouvent des poissons majestueux et d’un grand luxe. Je m’installe sur l’une des chaises et je lui f ais signe de prendre place également. « Alors, ma petite brunette préférée, pourquoi es-tu venue me voir ? Enfin je veux dire, tu m’as dit péter un câble chez toi …Tout se passe bien ? Tu ne supportes pas tes quatre murs ? »
Sujet: Re: Parfois, parler peut faire du bien. (PV Circée) 16th Novembre 2016, 17:35
Circée A. Walton - Katherine H. Beckett
“Parfois, parler peut faire du bien”
Il faut admettre que je sait que Circée est capable du pire, je l'ai découvert lorsque j'étais encore une jeune flic. Pourtant, je me tais là dessus et préfère fermer les yeux sur cette histoire. Il y en a qui ont de la chance quand même! J'ai du me faire passer pour malade. Tu crois qu'un pétage de câble est considéré comme maladie? Je lui sourit sourit. Il faut dire que j'en suis déjà à quatre mois et demi, le temps passe tellement vite. Et dire que j'en suis déjà à la moitié de sa grossesse. Je suis heureuse, vraiment heureuse, mais tellement inquiète de faire quelque chose de mal. Je suis Circée dans sa cuisine et choisis donc un thé dans la boîte que me propose Circée. Me voilà décidée, enfin ça va j'ai été rapide! Faut dire que je n'étais pas préparée à avoir un enfant. Ce n'était pas dans mes plans de vie surtout, mais la décision s'est présentée à moi et j'ai décider de le garder. Je ne pensais pas être aussi heureuse face à cette nouvelle. Tant mieux pour moi, dans le fond! Alors qu'elle me tend ma tasse, je la prend et lui souris. Merci! Je mets ensuite le sachet de thé dans la tasse. Tu sais, je me dis que ça en vaut la peine. Certes, c'était pas prévu mais je suis heureuse malgré tout. Après, il faut savoir se priver quelques temps oui. Ce n'est que quelques mois et ça me fait une excuse pour manger. Je ris ensuite, la suivant vers le jardin. Je s'installe donc face à Circée et lui sourit légèrement. C'est un peu ça oui, j'ai envie de voir du monde et de bouger. J'en ai marre de cette routine, entre le boulot, mon appartement et tout ça.. J'avais envie de venir rendre une petite visité à ma blonde chérie !
Sujet: Re: Parfois, parler peut faire du bien. (PV Circée) 22nd Novembre 2016, 13:31
❝Parfois, parler peut faire du bien.❞ Toi & Moi
Bien sûr que ça me fait plaisir de la voir ici, enfin surtout que je m’y attendais pas. Je ne m’attendais pas non plus à passer une après-midi en bonne compagnie, et ça me change des gourdes qui me servent de toutous. « Un pétage de câble est considéré comme une maladie mentale, mais on est tous atteint de ça donc, rassure-toi, c’est normal. Enfin, il y en a qui sont plus atteint que d’autres mais ça, c’est encore différent. » Et moi, j’en pète souvent des câbles, mais c’est surtout parce que je ne suis pas toute seule dans ma petite caboche, elle est habitée de plusieurs personnalités qu’il ne vaut mieux pas trop bousculer, elles sont assez dangereuses. Elle me parle de sa grossesse non prévue, malheureusement je ne suis pas réellement d’accord avec son point de vue, n’appréciant guère les enfants et ne m’imaginant surtout pas en avoir un jour. Je pense que je suis un peu comme Bellatrix Lestrange, m’imaginer enceinte et élever un enfant, ça relève de la fiction et c’est impossible tant je suis dangereuse et hyperactive. Je pense que je ne suis pas fait pour être mère. « Je ne sais pas comment tu fais, moi je ne pourrais pas. Mais bon, nous sommes différentes. J’espère que le père s’occupe bien de toi, sinon tu peux être sûre qu’il sera dépourvu de ses bijoux de famille. » Une petite menace légère, qu’il vaut mieux prendre à la fois pas au sérieux, mais au sérieux quand même. Elle prend place face à moi, je croise mes jambes et je bois quelques gorgées de ma boisson. « Qu’est-ce que tu es mignonne, tu as eu raison de venir me voir. Au moins avec moi, tu es débarrassée de la routine. Les jours ne se ressemblent jamais. » Lui dis-je en faisant un clin d’œil à Katidoudou. Je l’observe puis mon regard s’arrête au niveau de son ventre tout de même arrondi. « Je me demande comment tu fais pour travailler encore, ça peut être dangereux, tu le sais ? Et puis qu’en penses le père ? » Je pose mon verre sur la table et je croise mes bras, attendant une réponse de sa part. Je n’ai pas envie de l’assommer non plus, même si je suis plutôt curieuse comme fille.
Sujet: Re: Parfois, parler peut faire du bien. (PV Circée) 21st Décembre 2016, 02:04
Circée A. Walton - Katherine H. Beckett
“Parfois, parler peut faire du bien”
A sa remarque sur les pétages de câbles, Kate ne peut que sourire. Elle a vu plus d’une personne péter un câble mais là elle n’en pouvait plus de cette routine comparable à « métro - boulot - dodo », c’est insupportable et la brunette ne supportes absolument pas la routine, que chaque jour se ressemble un peu plus. Kate est une femme d’action qui a besoin de voir des choses dans sa vie. Certains disent que c’est un défaut, d’autre une qualité. L’un dans l’autre, elle s’en fiche. Je suis pas atteinte à ce point là non plus rassures toi. Dit-elle en riant. Côté personnalité, Kate n’a bien qu’une seule et unique personnalité, mais elle a son caractère bien trempé et cette détermination. Rien n’y fait, elle ne changera plus, elle a toujours été ainsi. Sa menace contre Robert, le père de son enfant, la fait sourire même si elle sait très bien que Circée en est capable. Il s’occupe très bien de moi, tu n’as pas à t’en faire pour ça, d’accord? Il assure avec moi. Et pourtant, elle ne dit pas ça pour lui faire plaisir ou quoi que ce soit, elle est sincère dans ses paroles. Elle rit ensuite. C’est vrai qu’avec toi, chaque jour est différent. C’est quelque chose que j’aime chez toi. Elle baisse légèrement la tête à sa remarque, elle n’a pas tord la blondinette sur ce coup là même si elle fait très attention. Je mets un gilet par balle tu sais? Puis je travaille bien moins qu’avant, j’essaie de rester parfois derrière mon bureau, de plus en plus d’ailleurs. J’attends mon congé maternité. Elle hausse ensuite les épaules.