Sarah× Céleste

J’avais commencé ma garde depuis un petit moment lorsque ma collègue et moi avions été appelée pour nous rendre en urgence dans un restaurant de la ville dans lequel je n’avais encore jamais eu l’occasion de manger, le Blue Water Grill dans l’Upper East Side. Rapidement je m’étais installée au volant de l’ambulance en direction de l’adresse indiquée. Je faisais de mon mieux pour arriver le plus rapidement sur les lieux mais la circulation était dense et les gens ne se poussait pas toujours pour nous laisser passer. Malgré tout nous arrivions assez rapidement sur les lieux ou l’un des cuisiniers du restaurant nous accueillait et nous amenait auprès de la victime Céleste, la cheffe du restaurent de ce qu’il nous disait. Je me mis rapidement auprès d’elle et lui dit gentiment.

Bonjour, je suis Sarah et je suis là pour soigner votre main.

Je lui souris avant de prendre gentiment sa main, sans brusquer la jeune femme. Puis j’enlevais doucement le torchon afin d’évaluer la gravité de la coupure qu’elle avait à la main. Puis bien que je savais son prénom et qu’elle s’était blessée avec un couteau je lui posais la question afin d’évaluer quel était son état de conscience, étant donné qu’on m’avait signalé qu’elle avait perdu connaissance.

Est-ce que vous arrivez à me dire votre prénom et ce qui vous est arrivé ?

Je lui parlais d’une voix calme et posée, bien différente de celle de ses collègues paniqués.

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Sarah× Céleste

Je venais d’arriver à l’adresse qu’on m’avait indiquée et je m’étais déjà présentée auprès de la jeune femme qui avait été victime d’un malheureux coup de couteau dans la paume de sa main. Je m’étais approchée gentiment d’elle en lui expliquant que j’étais là pour soigner sa main puis en lui demandant si elle savait me dire son nom et son prénom. Pour moi c’était un premier test qui allait m’indiquer le niveau de conscience de la jeune femme. A ses réponses plutôt direct je savais qu’elle était bien là et qu’elle semblait avoir bien récupérer de son malaise, ses paroles était cohérente et elle semblait même s’essayer à faire de l’humour ou de l’ironie je ne savais pas trop. Quoi qu’il en soit, que ce soit l’un ou l’autre pour moi c’était bon signe ! Je continuais à lui parler d’un ton calme et posé.

Céleste, au vu de la blessure je ne peux pas vous soigner ici, il va falloir aller à l’hôpital afin de vous faire recoudre. Mais en attendant je vais vous injecter un anti-douleur qui vous soulagera.

Ma collègue de son côté avait pris la tension de la jeune femme qui était un peu basse et son pouls plutôt élevé, mais qui ne signifiait rien d’anormal au vu de ce qu’elle venait de vivre. Puis je demande à la jeune femme.

Est-ce que vous savez me dire si vous vous êtes cogné la tête en tombant tout à l'heure? Avez-vous des douleurs ailleurs qu'à la main?

Je voulais m'assurer de ne passer à côté de rien, avant de la déplacer. Je vérifiais d'ailleurs sa nuque pour m'assurer de ne rien sentir d'anormal.

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Sarah× Céleste

J’avais pris en charge une jeune femme, Céleste, elle s’était blessée à la main et je lui posais les questions d’usage afin de cibler au mieux, ma prise en charge en fonction de son besoin.

J’avoue que vous n’avez pas tellement le choix que de me suivre, sinon je risque d'avoir des problèmes.

Lui dis-je avec humour, bien que c’était vrai ! Avant d’ajouter après lui avoir injecter une dose d’antidouleur.

Vous devriez rapidement avoir moins mal, mais vous risquez de vous sentir un peu vaseuse, si c’est le cas ne vous inquiétez c’est un effet normal de l’antidouleur.

Je lui demandais aussi si elle c’était cogné la tête en tombant ou si elle avait des douleurs ailleurs qu’à sa main blessée. J’écoute sa réponse avant de lui dire.

D’accord, alors nous allons aller voir votre apprenti et lui demander cela, c’est important que je sache s’il y a eu ou non un choc à la tête. Mais on est bien d’accord que vous n’aviez pas déjà mal à la tête avant de tomber ?

Puis demande à ma collègue d’aller voir l’apprenti pendant que je reste auprès de Céleste pour regarder l’endroit qu’elle me montre et qui lui fait mal au niveau de la tête. J’écarte doucement ses cheveux afin de vérifier qu’il n’y ai pas de plaies ouvertes et note sur le dossier qu’elle m’a signalé cette douleurs mais que je ne vois rien de spécial. Puis ma collègue revient et me dit que selon l’apprenti, Céleste ne s’est pas cogné la tête ailleurs que par terre lorsqu’elle est tombée. Je dis e

Bien, je crois que nous allons pouvoir y aller. Par contre je n’ai pas le choix que de vous demander d’aller sur le brancard pour aller jusqu’à l’ambulance. Ça peut paraître un peu extrême comme mesure mais c’est le protocole en vigueur. Mais on va y aller doucement, ne vous en faites pas. On y va à trois. Un, deux, trois.

Je l’aide en la soutenant du côté gauche pour qu’elle s’installe tranquillement, tandis que ma collègue fait de même en la soutenant du côté droit. Une fois que Céleste est installée sur le brancard nous quittons la cuisine pour rejoindre l’ambulance afin de l’emmener aux Urgences.

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Sarah× Céleste

Très bien alors on va y aller !

Lui dis-je en lui souriant, avant de lui injecter l’antidouleur espérant la soulager le plus rapidement possible. Je ris à sa question.

Vous allez sentir les premiers effets dans quelques minutes, pour les éléphants se sera un peu plus tard, je pense que vous serez déjà tranquillement dans un lit à l’hôpital.

Céleste m’explique ensuite qu’elle est habituée à se sentir un peu vaseuse car elle fait régulièrement des malaises lorsqu’on lui fait une piqure.

Ne vous en faites pas vous n’êtes pas un cas isolé, il y a bien plus de gens qu’on ne le pense qui ressente les mêmes symptômes que vous après une piqure. C’est ce qu’on appelle un malaise vagal dans notre jargon. Est-ce que vous voulez boire quelque chose de sucré ou manger un chocolat ? ça peut aider à diminuer le malaise en remontant la tension.

J’écoute ensuite attentivement la jeune femme me demander des précisions sur ce qu’elle ressent par rapport à la douleur qu’elle ressentait à la main et à la tête.

En faite le mal de tête peut être dû à plusieurs facteurs, comme la chute, le faite que vous soyez sous le choc, ou même simplement le malaise en lui-même. Mais ne vous en faites pas l’hôpital se chargera de faire les tests nécessaires à écarter toute les pistes et s’assurer que vous n’ayez rien. Mais comment décririez-vous la douleur que vous ressentez ?

Je la laisse me répondre, avant de lui demander si je peux prévenir quelqu’un. Je note le nom de la personne à contacter et demande juste une précision.

Pas de soucis, je vais demander à ce qu’il soit prévenu, est-ce qu’il a une ligne directe ou on appelle à la réception et on laisse un message ?

Je marque une pause avant d’ajouter.

Effectivement vous ne pourrez pas quitter l’hôpital toute seule, il vaut mieux qu’il vienne vous chercher.

Nous arrivions ensuite à l’ambulance, aidé de ma collègue, je charge le brancard avec Céleste, ma collègue referme la porte avant de se mettre au volant pour nous emmener à l’hôpital. Je prend alors des nouvelles pour connaitre l'évolution de son mal de tête.

ça va votre mal de tête? Est-ce qu'il empire ou vous diriez que c'est stable?

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Sarah× Céleste

Je rassurais Céleste en lui disant qu’elle n’allait pas voire des éléphants tout de suite, je souris à sa réponse. C’est bien la première fois que j’entends quelqu’un me dire que ça lui aurait bien plu de dérailler un peu.

Ne vous en faites pas, vous aurez un moment comme celui-là. Les infirmières vous le confirmeront dès que vous aurez repris vos esprits !

Lui dis-je en lui souriant. Tandis que je lui explique qu’il est plus courant qu’on ne le pense de faire des chutes de tensions et que ce n’est pas la première fois que j’en vois une. Je lui propose alors de manger un peu de chocolat, ceux à quoi elle répond en demandant à l’un de ses aides de cuisine de préparer des parts de gâteau à l’emporter. Je suis touchée par son geste.

C’est très gentil de votre part, mais en fait c’était pour vous la part de gâteau, pour faire remonter votre taux de sucre et votre tension par la même occasion.

Elle me confie ensuite qu’elle n’a pas très envie de faire plus de teste que nécessaire par rapport à son mal de tête.

Je vois, mais vous devrez vous arranger avec les médecins, vous verrez bien une fois à l’hôpital comment vous vous sentez et en fonction de ça ils décideront de la marche à suivre et des tests ou non à effectuer. Mais je pense qu’effectivement ça devrait aller mieux une fois le malaise passer, vous allez être un peu fatiguée quelques heures et ensuite ce sera comme si rien ne s’était passé.

Puis on discute du fait qu’il faut que nous puissions avertir quelqu’un afin qu’elle puisse sortir rapidement de l’hôpital mais que seule, les médecins ne la laisseront pas sortir. Elle me montre alors la poche de son jeans qui contient son téléphone. Je prends alors délicatement son téléphone et cherche le numéro qu’elle m’indique. Je le trouve rapidement et lui demande de me confirmer que c’est le bon numéro que je note sur sa fiche de prise en charge. Il y avait des fois ou j'avais vraiment l'impression de poser des questions bêtes mais c'était la procédure et je n'avais pas d'autres choix que de la respecter, pour être sûre qu'on ne puisse rien me reprocher par la suite.

Vous me confirmer que c’est bien ce numéro que nous devons contacter ?

Une fois dans l’ambulance la jeune femme me dis se sentir mieux, que l’air frais lui fait du bien. Je lui souris.

Tant mieux, je suis contente de l’apprendre.

Je pense vraiment que la jeune femme pourra rapidement rentrer chez elle, après avoir été recousue. Pour moi il n’y avait rien de grave même si elle s’était cogné la tête elle ne montrait aucuns signes qui pourraient m’indiquer qu’elle allait devoir passer plus de quelques heures à l’hôpital.

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Sarah× Céleste

Je souris en entendant Céleste me parler du faite qu'elle a hâte de voir des éléphant rose et je me dis que j'ai de la chance sur cette intervention, car Céleste est vraiment une patiente drôle et sympathique. C'est rare d'avoir des patients comme elle et c'était d'autant plus appréciable.

J'avoue que ça doit changer, c'est un peu la panthère rose mais d'un autre gabarit ! J'espère que vous me raconterez cette expérience plutôt haute en couleur pour le coup.  

Lui dis-je simplement, tandis que la jeune femme me propose de prendre 3 parts de gâteaux au lieu de deux. Je la regarde et lui dit.

Bon alors dans ces conditions c'est d'accord ! A l'heure actuelle vous avez vraiment besoin de cette part de gâteau, mais j'en dégusterai volontiers une avec ma collègue à ma prochaine pause.

Je lui souris. Tout en lui expliquant qu'elle devra s'arranger avec les médecins pour sa sortie et lui dit qu'elle sera assez fatiguée et qu'il serait bien qu'elle se repose. Elle me dit aussi qu'elle se sent tous les jours fatiguée. Je le note sur son dossier et lui dit en regardant un peu son teint.

Vous me dites que vous êtes toujours fatiguée, vous savez si vous souffrez d'anémie ? Vous sentez vous souvent essoufflée, un rythme cardiaque rapide ? Je ne vous demanderai pas si vous souffrez de vertige, car vous venez d'en faire un.

Lui dis-je d'un ton un peu plus sérieux. Puis je lui demande si le nom et le numéro de la personne que je dois contacter sont bien ceux que j'ai sous les yeux, Céleste me le confirme, je le note sur son dossier avant de lui dire.

Ne vous en faite pas, je ferai en sorte de ne pas trop l'inquiéter.

Puis nous sortons de la cuisine pour nous diriger vers l'ambulance. Je suis contente de l'entendre me dire qu'elle se sent mieux. Une fois dans l'ambulance, Céleste me demande ce qui m'a donné envie d'être secouriste. Je la regarde et lui dit.

Hé bien disons, que j'ai vécu une expérience plutôt traumatisante lorsque j'étais ado et cela m'a donné l'envie d'aider mon prochain, de faire du mieux que je peux pour aider et soulager au moins la souffrance physique des gens dans des moments qui en règle générale ne sont pas facile pour eux.

Lui dis-je sincère.

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