Ce soir, je compte en profiter, comme tous les soirs d’ailleurs où je ne passe pas une seule soirée chez moi, sauf peut-être pour les fêtes que j’organise mais sinon, je n’ai jamais du temps pour moi. Vous savez, être connue, riche et célèbre, ça s’entretient. Et j’entretiens mon image chaque jour.  Je me prépare à sortir, maquillage ainsi qu’une robe argentée mettant en valeur mes formes. Je laisse mes sbires s’occuper de ma coiffure et des dernières retouches puis j’enfile mes talons ainsi qu’une veste à grosse fourrure blanche, courte, s’arrêtant au niveau de la taille. J’enfile des accessoires valant des milles et des cents, même voir plus puis je quitte ma villa, suivie de près de mes trois nouveaux sbires : Circée #4, Circée #5 & Circée #6, la troisième nous attendant déjà à l’endroit de rendez-vous. La limousine nous accompagne jusqu’au casino, puis, une fois arrivée, nous descendons. Je remets mes cheveux en place, telle une diva avant d’ouvrir la marche, mes Circée’s se trouvant à marcher derrière moi, comme d’habitude. Celle qui dirige, bien évidemment, c’est moi. J’ai toujours eu un goût pour ça et je suis coriace en affaires.

J’entre en compagnie de mes petits minions, balayant le casino du regard, gardant cet air sournois et arrogant, bougeant légèrement mes épaules, confiante. « Je souhaiterais un Mojito, et insistes sur le fait qu’il ne mette pas trop de menthe, ils ont toujours tendance à en abuser. » Et ça me donne parfois des maux de ventre, enfin, passons les détails. Je regarde quelques parties de certains joueurs, m’intéressant surtout au Poker. C’est un jeu que j’apprécie et qui quémande de la réflexion et beaucoup de tactique. Les Circée’s restent autour de moi, observant sans trop comprendre. L’une d’elles que j’avais envoyée me ramène mon verre. Je me saisis du verre, ne prenant même pas la peine de la remercier et la snobant royalement.  Malheureusement, ce verre de mojito est bien loin d’être à mon goût. Je m’éloigne, et elles me suivent. Je jette ensuite le liquide se trouvant dans mon verre, suivit des glaçons, salissant les belles robes coûteuses de ces idiotes. « Vous êtes des incapables, on vous demande une chose et vous n’êtes pas fichu de le faire comme on vous le demande ! Va me chercher un verre de Bloody Mary, au moins je suis sûre que je n’aurais pas de mauvaises surprises ! » Dis-je sèchement et froidement, le regard perçant. L’une d’elles s’en va, s’occupant de ma requête. Je me dirige vers une machine à sous, la colère étant partie aussi vite qu’elle est venue.  « Parfois je me demande ce qui m’a pris de vouloir rejoindre ce qu’elle appelle « sbires ». » Dit l’une d’elles, éloignée de moi. Circée #4 me ramena le verre et je le saisis, glissant mes lèvres sur le verre afin de goûter ce liquide qui ne réchauffe pas que ma gorge seulement, mon cœur de pierre aussi. Je me saisis de l’argent que j’ai gagné jusque là, laissant mes Circée’s à l’abandon, ne me préoccupant même pas d’elles. Je suis dure, vous savez, mais elles me respectent et savent qu’au moindre mouvement qui dévie de mon chemin, elles le payent, et très cher.

Soudain, mon regard s’arrête sur une personne en particuliers. J’ai longtemps étudié les livres de criminologies, on a longtemps parlé des plus mauvais, et de ceux à qui il ne valait mieux pas se frotter. Et j’avais en face de moi, l’un de ses hommes en question. Si un jour, on m’a dit que j’aurais la chance d’en voir un, je ne l’aurais pas cru. Nicky Cimino. Cet homme malsain, violent mais avec un charisme extraordinaire. Il est temps de saisir ma chance et d’aller lui parler au culot. Un peu de charmes, de battements de cils et je pense que ça devrait le faire. De plus, ces hommes là, je les admire et je les respecte. J’ai soif d’apprendre, et ce côté sombre m’attire et m’excite follement. Je me dirige jusqu’à lui, d’un pas assuré et déterminé. Une fois presque près de lui, je reste tout de même méfiante et sur mes gardes, ne sait-on jamais. Je me manifeste, de toute évidence, l’observant jouer. « Si un jour on m’avait dit que j’aurais le plaisir de vous croiser … je n’y aurais pas cru. » Je lui adresse l’un de mes plus beaux sourires. Le sourire, le mouvement du corps et le regard fait beaucoup de choses, envers un homme. Je tends ma main en sa direction, gardant cet air déterminé, montrant que j’ai une toute grande confiance en moi. « Circée Walton, je pense que vous avez déjà entendu parler de ma famille, ou de moi dans les médias. Peut-on trouver un coin plus tranquille ? Je souhaiterais échanger quelques mots avec vous …Si cela ne vous dérange pas, bien entendu. » Je parle, beaucoup. Pourtant, je garde la tête froide bien que je sens mon estomac se serrer un peu sous l’angoisse et la peur. Je garde ma fierté où il faut et la tête haute.

Enfin une bonne soirée qui s’annonce, du moins je l’espère. Et ce n’est qu’en rencontrant ce grand criminel que j’ai vu juste. J’espère simplement de pas finir en pâté pour chien, à la place de Circée #2. J’ai vu son regard noir, mais je ne me suis pas laisser démonter pour autant. Peur, certes, mais fière et beaucoup plus téméraire que ça. Cet homme a du charme, peut-être parce qu’il est dangereux et que les femmes aiment les bad boy, aucune idée. Mais moi, le danger m’excite et me plaît. Il dépose un baiser sur ma main, et un sourire en coin se dessine sur mes lèvres. Galant, en plus, on ne ment pas à propos de ces hommes. Ils sont cruels et violents, mais ils savent séduire et se montrer galant quand il le faut. J’ai lu beaucoup de choses sur lui ainsi que sur le reste de son gang, donc bien sûr que je suis très informée et que je sais à qui je m’adresse. Je sais beaucoup de choses, et sur tout le monde. Je me renseigne sur chaque personne que je croise ou qui m’adresse la parole.

Il accepta ma demande et murmura quelque chose à l’oreille de son associé. Intriguant, et effrayant, de quoi rester sur mes gardes, encore plus lorsque j’aperçois ce sourire en coin. Très bien, j’ignore ce qu’ils se sont dit, mais s’il croit que je suis assez idiote pour tomber dans les pièges qu’il pourrait me tendre, il se trompe. Mais autant lui faire croire que je suis stupide et que je ne sais pas à qui je m’adresse, il risquerait d’être surpris. Il se lève, et je n’eus aucun mouvement de recul, me contentant de l’observer, cherchant chaque faille de cet homme. C’est assez dur, sans grande surprise. Je le suis alors jusqu’à son bureau, sentant l’adrénaline monter d’un cran. Je sais me défendre, croyez-moi, mais devant un gangster, je n’en sais rien. J’entre alors dans le bureau, regardant autour de moi, cherchant la moindre chose qui pourrait m’atteindre ou tirer des informations sur moi. Je sais comment ça marche. « Je suis plutôt Whisky que Martini … mais si c’est si gentiment proposer, j’accepte. » Je prends place ensuite sur le canapé qu’il m’a présenté avant de croiser mes jambes, cruellement impatiente d’échanger quelques mots avec lui. « N’ayez craintes, Monsieur Cimino. Je me doute que ce soit assez … bizarre que je veuille discuter avec vous mais, vous êtes un homme que j’ai longuement étudier dans mes cours à l’université que vous m’intriguez. » J’affiche un léger sourire en coin, glissant mes mains sur mes cuisses. « Ca risque de vous paraitre incroyablement fou mais, j’ai envie que vous m’appreniez certaines choses, Monsieur Cimino. De vilaines choses. Vous êtes un homme que je respecte, et que j’admire. » Dis-je d’une voix suave, presque sensuelle. Jouer de mes charmes, c’est une chose que je sais faire, comme beaucoup de choses d’ailleurs. Mais je sais avec qui je dois le faire, et avec qui je dois éviter. Je sais simplement comment parler aux hommes, les ayant côtoyer depuis ma jeune enfance. Ces petites fouines, ou encore ces incroyables meurtriers, ou ces riches hommes qui font n’importe quoi … avec n’importe qui. « Et j’accepterais de vous rendre n’importe quels services. » Je suis consciente dans quoi je m’engage, et de ce quoi je risque. Mais j’aime les risques, ça me fait me sentir vivante.

J’affiche un petit sourire. Au moins, ça prouve qu’il veut me revoir, ou peut-être pas. Je prends le verre de Martini, le remerciant. Il a bien de la chance que je ne sois pas une fille difficile. Je bois quelques gorgées, regardant quelques fois autour de moi histoire de vérifier que je ne crains rien. Mais je sais pertinemment que je suis surveillée, qu’importe la façon dont il s’y prend. Je vois bien qu’il reluque mes jambes, et c’est pour ça que j’eus quelques mouvements avec mon corps, des petits et discrets, histoire de le charmer un peu plus. Bien sûr que je sais amadouer, bien sûr que je sais charmer et obtenir ce que je veux, qu’importe le moyen. Je me mords légèrement la lèvre inférieure, gardant ce regard assombrit par l’envie d’en savoir plus, l’excitation d’être ici. D’un mouvement de main élégant, je glisse mes cheveux derrière mon épaule puis je pose le verre de Martini sur la table basse face à moi. « J’ai fais des études de Criminologie, je pense qu’il est normal que l’on parle de vous dans cette branche là. Rassurez-vous, après avoir été diplômée, j’ai préféré profiter pleinement de ma richesse. » Je me lève ensuite, observant tous les éléments se trouvant dans la pièce, puis je me tourne vers lui, croisant mes bras. « On raconte un peu votre parcours, enfin globalement puis ce que vous faites actuellement. Bien sûr je me doute qu’ils ne parlent pas de tout et que vous avez de nombreux secrets Monsieur Cimino… comme la plupart des gens. » Je me dirige vers la table basse et me saisit de mon verre de Martini, me baissant gracieusement et me relevant de la même façon. Je ramène le verre à mes lèvres, y laissant une énième trace de rouges à lèvres. « Mais on ne parle pas que de vous, bien entendu. Sauf que vous êtes bien le seul qui m’a donné envie de m’intéresser un peu plus à ce que vous faites. » Je m’approche de lui et me poste juste face à lui, mes doigts autour du verre, mon autre main sous celui-ci, un grand sourire se dessina sur mes lèvres. « Monsieur Cimino, j’ai déjà fait d’horrible choses, peut-être pas si horrible que vous mais … tout de même. Votre milieu m’intéresse. Cette violence, ce règne que vous avez sur la ville, ce sang que vous faites couler … Cet art de faire disparaitre les choses sans aucune trace… » Dis-je d’une faible voix, mais assez fort pour que lui seul entende. Mon souffle s’accélère légèrement, comme si l’excitation montait dangereusement en moi. Je glisse ma main se trouvant sous le verre, au col de sa chemise, la remettant un peu mieux, plantant mon regard dans le sien. « Je ne suis que novice dans le domaine du crime, mais personne ne m’a jamais coincé. Et jamais personne n’y arrivera. Contrairement à ce qu’ils croient, je suis bien plus rusée que ça. Et je vous le dis à vous, car je sais que je peux vous faire confiance. » Dis-je d’une voix déterminée, et tout aussi basse. Je m’éloigne ensuite, reprenant place sur le canapé, croisant à nouveau mes jambes, délicieusement. Je relève ensuite le regard vers lui lorsqu’il pense que je suis du FBI, ou d’une connerie dans le genre. Je lâche un petit rire de peste, et je pose mon verre sur la table. « C’est bien loin mon intention de vous faire tomber, au contraire, je veux vous voir continuer à faire perdurer tout ce business. » Je tapote ensuite la place à côté de moi, l’invitant à me rejoindre sur le canapé. « Je comprends votre peur Monsieur Cimino, mais n’ayez craintes, vous pouvez faire des recherches sur moi, vous n’y trouverez rien. Laissez-moi ma chance, vous verrez que vous ne serez pas déçu. J’apprends vite. Je serais une bonne élève, et à la moindre faute, je vous laisserais me punir comme il se doit … »

Je reste sur mes gardes malgré mon petit jeu. Je sais qu’il peut me menacer d’un moment ou un autre s’il ne se sent pas en sécurité, et s’il sent que je suis une menace. J’affiche un petit sourire lorsqu’il me dit qu’il aurait choisi Criminologie, bien sûr, de base c’était pour aller plus loin mais je me suis passionnée par les sérial killers ainsi que les différentes façons dont ils opèrent. Je me suis prise de passion pour eux, et honnêtement je les admire, puis j’aurais bien aimé être l’une de leur victime, ça doit être excitant … (ou pas, Circée.). Je sors de mes pensées bien rapidement lorsqu’il reprend la parole et je me mords la lèvre inférieure. « Chacun son domaine, Nicky. J’avoue que je sais aussi bien descendre les gens que ramener du fric. Je suis une femme douée en affaires …enfin, pas que. » Je lui adresse un petit clin d’œil, suivit d’un sourire en coin. Je vois bien qu’il commence à défaillir tout de même. Ces hommes sont tous les mêmes, il suffit de dévoiler un bout de cuisses, de jouer du charme et d’écarter les cuisses afin d’obtenir ce que l’on veut. Et honnêtement, ça me dérange pas car quand je veux quelque chose, je l’obtiens toujours et par n’importe quel moyen. « Bien sûr que j’aime vivre dangereusement, ça m’excite énormément, vous ne pouvez l’imaginer. » Et il me complimente, dans la foulée. Bien, c’est que je dois être à son goût. C’est plaisant de se sentir désirer par un tel homme. Je sais que je plais aux hommes car en plus d’être belle, je peux leur donner ce que je veux et par n’importe quel moyen.

Je joue avec lui et c’est plutôt plaisant. Tester ses limites, voir jusqu’où il peut aller et résister. Il s’installe à mes côtés, et je me mords discrètement la lèvre inférieure. Cette proximité m’angoisse légèrement, mais je reste tout de même confiante, gardant la tête haute et un air assuré et déterminé. « Oh, et comment va-t-elle finir, cette « conversation » ? Vous pensez vraiment que dès la première fois, je vais vous laissez vous glissez entre mes jambes … ? » Dis-je dans un murmure, rapprochant légèrement mon visage du sien. « Jamais le premier soir. » Dis-je sur un ton amusé. Il glissa l’un de ses doigts sur mes joues, et me fixe. Bien sûr que ses paroles me font peur, mais ça m’arrache un long frisson qui j’ai l’impression, dura plus d’une minute. « J’ai compris votre message, mais n’ayez craintes … ce n’est pas ce que je cherche à faire. » Je m’installe un peu mieux dans le canapé, gardant mes jambes croisées, rompant de peu cette proximité que l’on avait, bien qu’il se trouve toujours non loin de moi. « Me punir ? Que comptez-vous me faire ? » Dis-je en lâchant un petit rire, glissant gracieusement l’une de mes mains près de ma bouche avant de l’observer. « Vous n’aurez rien de moi aujourd’hui, à moins que vous me forciez. Faites donc des recherches sur moi, et après seulement vous obtiendrez peut-être l’honneur de faire parti de mon tableau de chasse mais pour le moment … » Je me lève et je tends la main vers lui. « J’attendrais un coup de fil de votre part, ou un message, qu’importe. Je suis ravie d’avoir fait votre connaissance, Monsieur le Diable. Sachez que j’ai hâte d’en savoir un peu plus sur votre milieu. Et ne m’oubliez pas … de toute façon, je saurais où vous trouvez. » Dis-je sans réellement de menace dans cette phrase. Je lui lance un regard sournois et joueur avant de tourner les talons, me dirigeant jusqu’à la porte.

Intéressant, le voilà qu’il s’énerve maintenant. Ca ne m’étonne guère, c’est un homme plutôt fort, avec un caractère spécial. Un mafieux, le contraire m’aurait tellement étonné. Le sang chaud, impulsif et surtout capricieux lorsqu’il n’a pas ce qu’il veut. Un peu comme un gosse de riche, mais peut-être en moins pire. Je lâche un petit rire, presque coquin lorsqu’il parle de me culbuter sur le bureau « comme une chienne ». Bien sûr que ça me ferait plaisir, bien sûr que j’en ai tout aussi envie. Mais je suis une femme ayant du caractère, et vous savez, les hommes quand on leur donne ce qu’ils veulent tout de suite, après ça n’a plus d’importance, ils ont fait leur petite affaire puis hop ils s’en vont et n’ont plus besoin de vous. Plus le désir dur, mieux c’est. « Bien sûr que ça me ferait plaisir. » Et je n’ajoute rien d’autre. Il se lève, me serrant la main puis, lorsque je me dirige vers la porte, il me barre le chemin, me demandant d’attendre. Je fronce les sourcils en l’entendant, ne comprenant pas trop ce qui est entrain de se passer. Holy shit, ma tête va-t-elle tombé ? Dans ce cas, il m’aurait menti sur le fait de ne pas descendre pour un oui ou pour un non. Il m’ordonne presque de ne pas bouger, je lève les yeux aux yeux, croisant mes bras. En plus de ça, on me demande de patienter, on ne fait pas patienter une dame. Lorsqu’il ouvre la porte, une charmane jeune femme fit son apparition. Je me suis même demandé si ce n’était pas une prostituée pour le coup. Il embrasse cette fille avant de m’entrainer hors du bureau. Son visage est proche de mien, je frissonne, haletant légèrement. Il est effrayant, et excitant à la fois. J’affiche un petit sourire en coin. « Rien que de savoir que tu vas la baiser en pensant à moi, j’en ai ma petite culotte toute trempée. Ne t’en fait pas Nicky, si ce n’est pas ce soir, ce sera un autre jour. » Il m’embrasse ensuite sur la joue, me faisant un clin d’œil puis il retourna dans son bureau en me claquant la porte au nez. A cet instant là, j’ignore comment réagir, et c’est assez étrange et dérangeant ce qu’il m’a dit. Ne pas oublier que je me suis foutu de lui ce soir … oserait-il se venger en m’infligeant la même chose ? Mais je suis trop fière pour y retourner, et j’ai beaucoup trop d’estime pour moi-même. J’affiche un sourire en coin et je tourne les talons. « La prochaine fois, ce sera moi. » Je me dirige à nouveau vers la salle, cherchant les deux pimbêches me servant de sou fifre avant de leur dire qu’on s’en va. « Où étais-tu ? » Je me tourne vers elle, presque énervée. « Je t’ai demandé l’heure ? Qu’importe où j’étais, sache juste que les choses vont changer. » Je me dirige vers la sortie, suivie de près par mes sbires, ma limousine arriva. Il était l’heure de rentrer chez moi.